Paris
CRÉATION !
Avec Pierre Dac et Francis Blanche, rejoignez le Parti d’en Rire, le parti de tous ceux qui n’ont pas pris de parti !
Des sketches loufoques, des chansons absurdes, du rire de résistance pour un cabaret joyeux et désordonné... et réciproquement !
 
Pierre Dac et Francis Blanche : deux auteurs, deux hommes de cabaret, deux hommes de radio, deux tempéraments, une génération d’écart… une amitié́ indéfectible à la scène et à la ville.
 
Pierre Dac et Francis Blanche sont ces auteurs qui ont fait le lien entre l’humour d’avant-guerre et l’humour moderne : faux-reportages, fausses pubs, canulars téléphoniques, fausses petites annonces, émissions de radio décalées, sketchs et parodies… n’écoutons-nous pas tous les jours ceux qui ont repris leur flambeau ?
 
Sous la loufoquerie et la dérision de Pierre Dac et Francis Blanche, on découvre la poésie et l’émotion.
Pierre Dac et Francis Blanche ont été plus que prolixes. Ils ont été à l’école de la radio, où il faut écrire tous les jours.
Il a donc fallu tout lire et choisir. Le premier montage aurait pu faire 10 heures…
 
Les nécessités du spectacle nous ont conduits à faire des choix éclectiques. Suivant quels critères ? Le plaisir, pour le public et pour nous en tant qu’interprètes. Nous avons donc sélectionné ce qui nous faisait le plus rire, ce qui nous touchait le plus et puis bien sûr des « classiques ».
 
Notre ambition est de faire découvrir ou redécouvrir le foisonnement créatif de ce binôme intemporel : Pierre Dac et Francis Blanche… et réciproquement !
 
 
 
Note de mise en scène
 
Mettre en scène un montage de textes, quels qu’ils soient, pose une question : celle de la cohérence. J’ai choisi délibérément de m’en affranchir.
 
Ce spectacle est un patchwork totalement revendiqué.
L’absurde des situations proposées, des histoires inventées, des chansons recrées, m’a d’emblée convaincu que ce ne devait pas être là mon obsession.
 
J’ai bien sûr conservé des éléments d’unité dans ce spectacle.
Tout d’abord, j’ai choisi les années 50 et leur esthétique. C’est une période où se confrontent les stigmates de la guerre et la foi dans le progrès. Une manière d’ancrer le spectacle dans un autre temps pour mieux en faire ressortir la modernité.
 
Ensuite, le cadre d’une émission de radio, environnement si familier de Pierre Dac et Francis Blanche, qui autorise toutes les libertés.
 
J’ai aussi préféré que les acteurs n’incarnent à aucun moment Pierre Dac ni Francis Blanche en personne, mais qu’ils jouent tour à tour des journalistes, des chanteurs, des personnages de reportage, des tragédiens…, et moi, leur homme à tout faire, technicien, accessoiriste ou réplique lorsque la distribution du sketch l’exige.
 
C’est donc un vrai travail d’équipe que le nôtre. Il fallait que l’esprit de Pierre Dac et Francis Blanche, ceux qui n’ont souscrit qu’à un seul parti, le parti d’en rire, habitent cette création.

Plan d’accès Théâtre de la Contrescarpe

Comment se rendre au Théâtre de la Contrescarpe

  • Place Monge (Ligne 7), Cardinal Lemoine (Ligne 10)
  • Luxembourg (RER B)
  • Monge (47), Cardinal Lemoine (47, 89) et Panthéon (84)
  • Soufflot-Panthéon
  • 5110, 5012, 5016
  • Paris/Lacépède et Paris/Monge

La presse en parle - Pierre DAC et Francis BLANCHE et réciproquement !

Ces textes n’ont rien perdu de leur saveur et de leur truculence !

Bienvenue dans un univers absurde ! Pierre Dac et Francis Blanche ne sont pas morts, loin de là ! Ils sont de retour sur la scène du théâtre de la Contrescarpe. Non pas sous la forme d’ectoplasmes, mais en prenant corps dans trois comédiens épatants qui reprennent certains de leurs... Lire plus

Bienvenue dans un univers absurde !


Pierre Dac et Francis Blanche ne sont pas morts, loin de là ! Ils sont de retour sur la scène du théâtre de la Contrescarpe. Non pas sous la forme d’ectoplasmes, mais en prenant corps dans trois comédiens épatants qui reprennent certains de leurs sketches les plus emblématiques, mais aussi les plus rares.
« Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître »… C’est possible, en ce qui concerne les humoristes Pierre Dac et Francis Blanche, précurseurs des duos comiques sur scène dans les années 1950-60. Sans eux, point de Chevallier et Laspalès, point d’Eric et Ramzy, point d’Omar et Fred. Sans eux, point de sketches basés sur de l’humour absurde, mettant en avant des talents d’écriture ciselés et usant du medium radiophonique comme personne auparavant. Mais si des grands noms du cinéma et de l’humour ont su traverser les années, comme Bourvil et Louis de Funès, pour Dac et Blanche, leur notoriété semble s’étioler de plus en plus.
Pourtant, ils continuent de faire rire dans les années 2010. En témoigne cette pièce, Pierre Dac et Francis Blanche et réciproquement, qui se joue tous les dimanches en début de soirée au théâtre de la Contrescarpe, histoire de terminer le week end avec un sourire qui se poursuivra jusqu’au lundi matin. Ici, point de biopic, mais un florilège de sketches, tantôt phares, tantôt méconnus, ayant pour fil conducteur la radio, justement. A peine remis au goût du jour, ces textes n’ont rien perdu de leur saveur et de leur truculence et sont parfois en avance sur leur temps. Les rires fusent, sans être diffus, au gré des situations les plus étonnantes, comme cette conversation télégraphique saugrenue et poussée à l’extrême entre Hitler et Mussolini. Dac et Blanche savaient faire grincer des dents, sans pour autant heurter la sensibilité de leur public (du moins, pas trop).

Pour incarner ces textes, trois comédiens, deux hommes et une femme et chacun connaît son affaire et sait maîtriser le langage atypique des deux trublions en noir et blanc. Etienne Rattier (également le metteur en scène inspiré), Sophie-Anne Lecesne (fort naturelle) et Igor Koumpan (charismatique) forment un trio complice et sobre, loin de la tentation de rendre ces textes plus farfelus qu’ils ne le sont, sans entrer dans une démonstration de mauvais augure. C’est le meilleur moyen pour entrer dans l’univers atypique de Dac et Blanche et de vouloir y rester le plus longtemps possible…

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Une écriture pleine de mordant !

Deux hommes, une femme, un trio de choc prêt à redonner des lettres de noblesse à l’humour de Pierre Dac et Francis Blanche. Ils mettent leur brin de folie au service d’un univers comique un peu oublier. Que diriez-vous de vous laissez surprendre? Pierre Desproges et Raymond Devos ont bercé ma jeunesse... Lire plus

Deux hommes, une femme, un trio de choc prêt à redonner des lettres de noblesse à l’humour de Pierre Dac et Francis Blanche. Ils mettent leur brin de folie au service d’un univers comique un peu oublier. Que diriez-vous de vous laissez surprendre?

Pierre Desproges et Raymond Devos ont bercé ma jeunesse au même titre que Pierre Dac et Francis Blanche. Alors quand un spectacle met en avant leurs nom, mon hésitation à le découvrir est de courte durée. Francis Blanche a plus d’une corde à son arc en tant qu’écrivain et parolier. On le découvre aussi bien au cinéma, au théâtre qu’en musique. Sur scène et sur les ondes, Pierre Dac est son partenaire. Ensemble, ils mettent la loufoquerie au service de l’humour. Tendez bien l’oreille car les jeux de mots et les sous-entendus sont légions.


Une écriture pleine de mordant que Sophie-Anne Lecesne, Igor Koumpan et Étienne Rattier redonnent vie. Dans une succession d’extraits et de sketches, ils montrent la variété des sujets abordées, la qualité de l’écriture et l’irrévérence des propos. Le spectacle débute d’ailleurs sur « Le cintre » que l’on nommait autrefois le zibule. Vous ne le saviez pas? Francis Blanche va vous raconter l’histoire acadabrantesque de cet objet du quotidien. Puis une citation va retenir votre attention, car vous la connaissiez mais vous ne savez pas forcément à qui l’attribuer. « Mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade ». Maintenant vous savez qu’elle est de Francis Blanche et que vous le connaissiez. Il est également à l’origine de « J’ai les moyens de vous faire parler » qui ne vient pas de la série « Papa schultz ».


La finesse des mots se retrouve dans une référence du texte de Pierre Dac sur la radio de Londres pendant la seconde guerre mondiale à destination de Philippe Henriot, péténiste convaincu. « Sur votre tombe, si toutefois vous en avez une, il y aura aussi une inscription: elle sera ainsi libellée : PHILIPPE HENRIOT, Mort pour Hitler, Fusillé par les Français… Bonne nuit, Monsieur Henriot. Et dormez bien.» Cruel et incisif, ils le sont aussi bien dans leur émission « Bons baisers de partout et d’ailleurs » ou de leur journal « L’os à moelle ». Peut-être qu’il manque un peu de lien entre les histoires mais cela pique indéniablement la curiosité pour découvrir ou redécouvrir les textes de ces incroyable auteurs.


Un spectacle sympathique qui saura mettre en valeur la qualité et la richesse de la langue française.

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picto De la cour au jardin
Ce spectacle possède à mes yeux trois grands mérites...

Ce spectacle possède à mes yeux trois grands mérites. Tout d'abord rappeler aux jeunes générations quels féroces, burlesques et loufoques humoristes, rois des calembours, empereurs des jeux de mots étaient Pierre Dac et Francis Blanche. Bien souvent, on ne retient d'eux que le... Lire plus

Ce spectacle possède à mes yeux trois grands mérites.


Tout d'abord rappeler aux jeunes générations quels féroces, burlesques et loufoques humoristes, rois des calembours, empereurs des jeux de mots étaient Pierre Dac et Francis Blanche.


Bien souvent, on ne retient d'eux que le célébrissime sketch du Sâr Rabindrana Duval. Un point c'est tout. Avec l'inénarrable prise de la smala d'Abd-el-Kader par les troupes du Duc d'Aumale, tatouée sur ce que vous savez.


Blanche et Dac, c'est bien autre chose. Et notamment en ce qui concerne Pierre Dac, créateur dans les années 30 du journal l'Os à Moelle.


Ensuite, le deuxième grand mérite est de nous faire nous souvenir quelle figure de la Résistance fut Pierre Dac.
L'humoriste décida assez tôt de quitter Paris, en 1941, pour rejoindre la capitale britannique. Il deviendra l'un des piliers de Radio Londres, parodiant des chansons connues tournant en dérision l'Allemagne nazie, écrivant des textes féroces contre les collabos français.


L'un de ces textes, adressé à Philippe Henriot, « La France, qu'est-ce que cela peut bien signifier pour lui ? », sera d'ailleurs dit sur scène.


Le troisième avantage de ce spectacle est de rappeler quel grand et prolifique parolier (plus de quatre-cents chansons) fut Francis Blanche, avec notamment « Le prisonnier de la tour », et une goguette sur le Boléro de Ravel. (Ces deux titres seront chantés sur scène.)


Pour info, Francis Blanche adaptera également en Français le célèbre chant de Noël « White Christmas » composé par Irving Berlin, sous le titre « Noël blanc ».


Alors après, oui, des questions se sont posées à moi.

Les articles de presse écrite du journal l'Os à Moelle supportent-ils d'être oralisés et portés sur une scène, peut-on dire du Pierre Dac et du Francis Blanche sur un rythme autre, beaucoup plus lent que le leur, peut-on mettre en scène sur un plateau des textes de radio sans un débit et un phrasé radio, le tout en « s'affranchissant de la cohérence dans ce montage de textes » (je cite le metteur en scène) ?

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Un sourire... qui dans tous les cas fait du bien !

Lorsque l’on évoque Pierre Dac et Francis Blanche, l’on parle d’un temps que les moins de… ne soyons pas déplaisants, mais enfin que les « moins de pas mal d’ans » ne peuvent pas connaître puisque ce duo mythique de la radio et de la télévision s’est... Lire plus

Lorsque l’on évoque Pierre Dac et Francis Blanche, l’on parle d’un temps que les moins de… ne soyons pas déplaisants, mais enfin que les « moins de pas mal d’ans » ne peuvent pas connaître puisque ce duo mythique de la radio et de la télévision s’est formé dans les années 50 (oui, celles du siècle dernier) avec les petites annonces du journal satirique l’os à moelle (fondé par Pierre Dac en 1938), avant de passer à l’écriture de sketchs dont certains sont restés très longtemps mythiques, et le sont sans doute encore pour nombre d’anciens auditeurs. Tous deux écrivains et hommes de spectacles (et de cinéma), ils feront vivre pendant plus de 25 ans l’esprit « loufoque » (de la « société des loufoques » elle aussi créée par Pierre Dac) que l’on qualifierait aujourd’hui d’absurde.

Dans ce cabaret hommage à ces deux grands noms du monde du spectacle, trois comédiens font revivre l’esprit de l’époque, en montrant que si les temps ont en effet quelque peu changé, cette écriture subtile n’a rien perdu de son mordant. Ils entraînent donc le public avec délices à la grande époque de l’ORTF tout en redonnant une jeunesse à ces textes qui, s’ils parlent de l’URSS et d’un temps où les femmes étaient encore trop souvent cantonnées à des rôles de potiches, a souvent une véritable résonnance avec notre époque, témoignant soit du fait que la vie est un éternel recommencement, soit hélas de celui qu’elle n’évolue pas si vite.

Passant de questions existentielles sur le maniement de l’aspirateur à la paranoïa d’être écoutés à la radio via les micro-cachés tout en parlant ouvertement dans celui de l’animateur,  Sophie-Anne Lecesne avec sa fausse candeur, Igor Koumpan avec sa stature charismatique et Étienne Rattier avec sa maladresse créent un univers tendre et touchant et donnent au public un sourire pour les uns de découverte, pour les autres de nostalgie… et qui dans tous les cas fait du bien !

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Quelle belle idée de faire ressusciter Pierre Dac et Francis Blanche !

♥♥♥ Quelle belle idée de faire ressusciter Pierre Dac et Francis Blanche pour (re)découvrir ce binôme intemporel d’auteurs, familiers des cabarets, hommes de radio à l’humour caustique et à l’amitié indéfectible à la scène comme à... Lire plus

♥♥♥ Quelle belle idée de faire ressusciter Pierre Dac et Francis Blanche pour (re)découvrir ce binôme intemporel d’auteurs, familiers des cabarets, hommes de radio à l’humour caustique et à l’amitié indéfectible à la scène comme à la ville… et réciproquement !

Chansons absurdes, faux-reportages, fausses pubs, canulars téléphoniques, fausses petites annonces, émissions de radio décalées, sketchs loufoques sans oublier chroniques radiophoniques contre le nazisme s’enchaînent dans un décor minimaliste des années 50 sur la petite scène du Théâtre de la Contrescarpe. Le tout donne le ton d’un cabaret joyeux toujours, poétique parfois et désordonné à souhait pour le plus grand plaisir du public.

C’est certain, l’esprit de Pierre Dac et Francis Blanche habite ce spectacle, il enchantera tous ceux qui n’ont souscrit qu’à un seul parti, le parti d’en rire. ♦

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