Paris

SEUL EN SCÈNE ÉLIGIBLE AUX MOLIÈRES 2020

HISTOIRE(S) DE VIE(S). CHARLES PÉGUY AU THÉÂTRE

Pour la première fois au théâtre, les épisodes marquants de la vie de Charles Péguy retracés sur scène !

Seul en scène, Bertrand Constant retrace le destin extraordinaire de l'écrivain et poète Charles Péguy ! Une épopée en écho avec notre actualité ! Août 1914. Charles Péguy s'apprête à rejoindre son régiment et partir en guerre. Alors qu'il ferme le siège de sa revue, les Cahiers de la Quinzaine, un jeune journaliste se présente à lui, disant chercher à rédiger un portrait du poète... Un dialogue, parfois complice, parfois vif et contradictoire, s'entame entre les deux hommes. Péguy fait à cette occasion un retour sur les épisodes marquants de sa vie.

Distribution : CONSTANT BERTRAND

Mise en scène : Laetitia GONZALBES

Musique : David ENFREINTim AKNINE

Lumière : HOVE CHARLY

Plan d’accès Théâtre de la Contrescarpe

Comment se rendre au Théâtre de la Contrescarpe

  • Place Monge (Ligne 7), Cardinal Lemoine (Ligne 10)
  • Luxembourg (RER B)
  • Monge (47), Cardinal Lemoine (47, 89) et Panthéon (84)
  • Soufflot-Panthéon
  • 5110, 5012, 5016
  • Paris/Lacépède et Paris/Monge

La presse en parle - Péguy - Le visionnaire

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Seul en scène biographique et instructif ! Une pièce qui donne à réfléchir !

Charles Péguy, le visionnaire : un seul en scène biographique et instructif, au Théâtre de la Contrescarpe Incarnant une quinzaine de personnages, Bertrand Constant retrace pendant un peu plus d’une heure les épisodes marquants de la vie de l’écrivain, poète, et officier de... Lire plus

Charles Péguy, le visionnaire : un seul en scène biographique et instructif, au Théâtre de la Contrescarpe

Incarnant une quinzaine de personnages, Bertrand Constant retrace pendant un peu plus d’une heure les épisodes marquants de la vie de l’écrivain, poète, et officier de réserve Charles Péguy.

Claudiquant, légèrement courbé et tout de noir vêtu, le comédien fait son entrée sur une scène au décor épuré : un petit bureau en bois sur lequel sont empilés quelques livres côté cour et une simple chaise en paille côté jardin.
Nous sommes à Paris en août 1914, rue de la Sorbonne. Charles Peguy, 41 ans, est en train de fermer le siège de sa revue les Cahiers de la Quinzaine car il doit partir à la guerre quand un journaliste arrive pour l’interviewer, l’occasion de revivre à travers cet échange l’histoire de son parcours hors du commun.

Ainsi nous replongeons dans l’enfance de l’écrivain issu d’une famille modeste, élevé par sa mère et sa grand-mère, rempailleuses de chaises, qui lui donnent les fondements de ses valeurs et l’amour du travail bien fait.

L’ordre, et l’ordre seul, fait en définitive la liberté. Le désordre, lui, fait la servitude.


Puis nous suivons sa scolarité lors de laquelle il se fait repérer par le directeur de l’Ecole Normale qui lui permettra de continuer ses études et de révéler une activité intellectuelle dense et prolifique.
Engagé politiquement, dreyfusard, révolté par l’injustice, philosophe, croyant et admirateur de Jeanne d’Arc, Charles Péguy est avant tout un homme de convictions qui se bat pour ses idées.
Samuel Bartholin signe ici un texte éloquent, dont la sobriété de la mise en scène par Laetitia Gonzalbes met en exergue le jeu du comédien qui endosse tous les rôles.

Bertrand Constant, ancien parachutiste dans la Légion étrangère, qui a quitté l’armée pour être comédien, relate ici le parcours d’un penseur engagé arraché à sa vie intellectuelle par la guerre, où il mourra d’une balle dans la tête, peu de temps après sa mobilisation.

Une pièce qui donne à réfléchir sur les valeurs humanistes, l’éducation, notre rapport au monde et la quête de la vérité.

Dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, dire bêtement la vérité bête, ennuyeusement la vérité ennuyeuse, tristement la vérité triste.

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La presse en parle
Pièce très agréable à voir et instructive.

Ce soir j’ai passé un très bon moment dans un théâtre que je ne connaissais pas et que j’ai trouvé très sympathique, le théâtre de la Contrescarpe. J’y ai vu L’histoire de Charles Péguy. Un auteur, philosophe, poète et politologue. Un personnage assez... Lire plus

Ce soir j’ai passé un très bon moment dans un théâtre que je ne connaissais pas et que j’ai trouvé très sympathique, le théâtre de la Contrescarpe.
J’y ai vu L’histoire de Charles Péguy. Un auteur, philosophe, poète et politologue. Un personnage assez peu connu, il me semble, et qui a pourtant vécu une vie passionnante, fait de très belles rencontres et reste encore aujourd’hui, un visionnaire.

J’ai beaucoup aimé Bertrand Constant qui joue plein de personnages avec délicatesse et a vraiment l’air de s’amuser sur scène.

J’ai également apprécié la mise en scène de Laetitia Gonzalbez, très fluide avec de très belles lumières et un traitement presque cinématographique.

C’est une pièce très agréable à voir et instructive. Je vais vous faire partager l’interview que j’ai faite tranquillement sur un banc près de la rue de la contrescarpe avec un comédien passionnant et chaleureux.




Pourquoi Charles Péguy ?
J’avais envie de faire un seul en scène, mais je voulais essayer quelque chose de nouveau. Quand on m’a parlé de Péguy, j’ai trouvé cette idée très intéressante et j’ai demandé à Samuel Bartholin d'essayer d'écrire sur ce sujet.


C'est marrant que vous parliez de seul en scène. Car j’ai ressenti ça également. Même si c’est un seul en scène qui raconte une histoire avec des personnages et une trame.
Oui, en effet c’est tout à fait ça. Il faudrait peut-être trouver un nouveau mot pour décrire mon spectacle. Une pièce jouée seul ? Ce n’est pas seulement l'histoire de Charles Péguy en soi mais aussi celle de son passé, son vécu, ses rencontres.

Mais qui est donc Charles Péguy et que reste-t-il de lui ?

Vous savez, je ne suis pas professeur à La Sorbonne, mais je ne pense pas que ce soit tellement son œuvre en soi qui reste mais plutôt des pensées, des idées, des phrases qui sont reprises très régulièrement par les hommes et femmes politiques d’aujourd'hui.


Ce que je trouve très intéressant c’est que ce personnage nous permette d’aborder l’histoire de la fin du XIXe et début XXe siècle.

Oui, c’est une histoire qui n’est pas vraiment abordée et pourtant qui ressemble beaucoup à l’époque actuelle. Mais vous savez les gens qui ont des idées fortes, nouvelles, hors du temps passent les années.


Hors temps, finalement.

Je pense qui c'était le bon moment pour aborder ce sujet alors que dans le monde d’aujourd'hui Les gens ont la tentation d’être dans le repli.

Ce que j’ai vraiment aimé aussi c’est le montage de la pièce avec ses noirs. Ces flash-back.

C'est drôle que vous disiez ça, car j’ai surtout fait beaucoup de cinéma en dehors de mes années d’études du théâtre et nous avions justement l'envie de faire une mise en scène proche d’un film avec les fondus au noir, la musique, la voix Off.


Je l’ai ressenti et je trouve aussi que vous jouez presque plus comme un acteur qu’un comédien et ça fait du bien.

On avait envie de transmettre un côté intime à la pièce. Mais aussi d’aborder ce sujet avec une certaine légèreté J'aime bien parler de choses graves tout en gardant de la légèreté et du sourire.

C'est vrai et j’ai beaucoup souri en effet. J’ai trouvé ça très abordable, drôle et agréable comme traitement et je pense que c’est une pièce que les ados devraient venir voir.

Je le pense aussi. J’ai joué cette pièce dans les lycées. C’était très intéressant, les jeunes étaient à l’écoute et avaient l’air d'apprécier. On faisait aussi un débat suite à la représentation.

Je vous trouve très courageux dans le choix de ce sujet sur l’histoire de Charles Péguy. Quand on lit le sujet, ça ne donne pas particulièrement l’envie de venir voir la pièce.

Oui, je sais, mais je trouve vraiment ce personnage très intéressant. Du fait de son histoire, ses rencontres et ses idées.


Je voulais vous dire quelque chose aussi. J’ai beaucoup aimé la scène où vous êtes assis dos au public et que vous faites l’enfant. J’ai trouvé qu’il y avait encore une part d’enfance en vous.

Ah ! c’est drôle ce que vous dites. On me l'a souvent dit sur les plateaux mêmes quand je joue des gros durs, mais vous savez, Charles Péguy aussi avait une âme d’enfant par ses choix, ses directions son absence totale d’obscurantisme, il n’a jamais voulu se laisser enfermer dans des dogmes.

Pensez-vous, concernant l’histoire de Jeanne d’arc, comme vous le dites dans la pièce, Qu'il l’avait également entendu enfant ?

Pour cela. Il faudrait le demander à l’auteur mais, ce qui est certain, c’est qu’il a vécu à Orléans dans un milieu certainement très pieux.

Je voulais vous dire que j’ai passé un merveilleux moment agréable et instructif. C'était donc l’avant-dernière, ce soir ?

Oui, en effet, mais on reprend en septembre et il y aura, peut-être, encore pas mal de dates de prévu.

En tout cas ce soir il y avait quand même du monde pour cette saison.

Vous savez, ça fait plus de 100 fois que je joue cette pièce et j'en suis très heureux. Le bouche-à-oreille fonctionne très bien.

Sincèrement (comme toujours) c’est un beau spectacle à ne pas manquer dès la rentrée.

Je voulais aussi tirer un petit coup de chapeau au régisseur du spectacle. J'étais assis à côté de lui et j’en ai profité pour découvrir un nouveau métier que je ne connaissais pas vraiment.

J’ai trouvé qu’il avait une concentration incroyable et une grande délicatesse dans la gestion des lumières et des sons.

C'est une belle personne et grâce à lui, ce soir, je suis devenu fou de ce métier : Régisseur de théâtre.

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La presse en parle
Bertrand Constant incarne avec brio et émotion cet auteur de renom.

Si le nom de Charles Péguy est connu, sa vie et son oeuvre le sont moins. Le Théâtre de la Contrescarpe, niché au coeur du Quartier Latin à Paris, vous invite tous les week-ends jusqu'à la fin juillet à découvrir l'auteur grâce à une pièce forte, émouvante,... Lire plus

Si le nom de Charles Péguy est connu, sa vie et son oeuvre le sont moins. Le Théâtre de la Contrescarpe, niché au coeur du Quartier Latin à Paris, vous invite tous les week-ends jusqu'à la fin juillet à découvrir l'auteur grâce à une pièce forte, émouvante, un seul en scène joué par Bertrand Constant et intitulé "Charles Péguy, le visionnaire", dans une mise en scène de Laetitia Gonzalbes.
Silence et obscurité totale dans la salle... Soudain, on entend une plume gratter le papier, une lumière apparaît, une porte grince en s'ouvrant et voilà le spectateur plongé dans le Paris d'août 1914. Pas besoin de décor. L'image, le son, le verbe de Bertrand Constant vous plongent, d'emblée, à la veille du départ au combat, juste après la mobilisation. Un homme fait face à son destin. A 41 ans, Charles Péguy est un auteur connu, reconnu, engagé. Il rencontre un journaliste. Le moment est intime. L'auteur répond aux questions et retrace toute sa vie dont il ne sait encore qu'elle touche à sa fin. Bertrand Constant, sur scène, incarne l'auteur et tous les personnages qui jalonnent son existence.
Mais qui est Charles Péguy ? Né en 1870 à Orléans, il est issu d'une famille d'artisans modestes. Orphelin de père, l'enfant grandit entre sa mère, rempailleuse de chaises et sa grand-mère qui participe à son éducation. Ma grand-mère contait des histoires amusantes et merveilleuses, explique l'auteur incarné sur scène. En fait, rien ne pouvait prédire une carrière littéraire, intellectuelle, politique pour cet enfant ayant vécu dans la pauvreté et non la misère, comme il le souligne. Nous étions pauvres mais dans un honneur absolu, évoque le comédien, ajoutant: L'instruction publique était une ouverture pour les paysans en sabots que nous étions. Et d'évoquer les Hussards noirs de la République tels que nommait Péguy, les instituteurs de l'époque, vecteurs indispensables pour Jules Ferry permettant aux enfants de l'époque de s'extraire de l'analphabétisme.  Monsieur Naudy, l'instituteur, décèle un talent et oriente l'enfant vers la sixième au lieu d'études professionnelles.

L'univers de la connaissance s'ouvre à lui, avec le latin comme passion. Ces années d'études, la possibilité de s'élever socialement, grâce à l'école marqueront sa vie entière. Baccalauréat, Ecole Normale Supérieure, cet enfant du peuple se passionne pour le sort des hommes. Fasciné par Jaurès, engagé dans la défense de Dreyfus,  il devient socialiste, tout en gardant un attachement fort à Jeanne d'Arc, qui le relie à Orléans et son enfance.  Il refuse les nationalismes, la pensée réductrice, réfléchit, écrit, critique les dérives totalitaires dans l'évolution du socialisme français. Il est aussi chrétien et assume ses choix au risque d'être exclu. Engagé volontaire au début de la Grande Guerre, il affirme : Je pars soldat de la République, pour le désarmement général et la dernière des guerres . Il meurt le 5 septembre 1914.
Le texte de Samuel Bartholin, de grande qualité souligne les paradoxes d'un homme passionné et empreint d'humanisme. Bertrand Constant, comédien au cinéma, au théâtre  mais aussi dans des séries bien connues comme Un Village français y incarne avec brio et émotion cet auteur de renom. 

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Bulles de culture
Bien rythmé, savamment construit !

  Bulles de Culture a découvert au Théâtre de la Contrescarpe la pièce Charles Péguy le visionnaire, la nouvelle création de la Compagnie Kabuki. Nous vous racontons. Notre avis et critique de ce seul en scène écrit par Samuel Bartholin et mis en scène par Laetitia... Lire plus

 

Bulles de Culture a découvert au Théâtre de la Contrescarpe la pièce Charles Péguy le visionnaire, la nouvelle création de la Compagnie Kabuki. Nous vous racontons. Notre avis et critique de ce seul en scène écrit par Samuel Bartholin et mis en scène par Laetitia Gonzalbes.


Charles Péguy le visionnaire : à la rencontre d’un homme peu connu
Pour être tout à fait sincère, l’auteure de ces lignes ne connaissait de Charles Péguy, avant d’assister au spectacle, que sa foi chrétienne et son aspect contesté, ainsi que certains de ses vers les plus célèbres. Ces préjugés plutôt négatifs sur l’homme Péguy ont été largement remis en question avec Charles Péguy le visionnaire.
On découvre ainsi un homme complexe, qui illustre bien la jonction entre le XIXe siècle et le XXe siècle. On le voit par exemple dreyfusard, socialiste dans ses jeunes années ; on le découvre ensuite nationaliste, mystique, contradicteur de la modernité de son époque. Ce qui apparaît de prime abord comme une forme de contradiction se déroule et se dévoile au fil du spectacle, et met en lumière un homme refusant les carcans de toute idéologie.
De l’enfant qui grandit dans un milieu pauvre, de l’écolier façonné par l’école de la République, de ses choix politiques, nous entrevoyons l’image à travers un système de flash-back bien mis en œuvre. Cela confère au personnage de Charles Péguy une dimension profondément humaine.

Un seul en scène bien mené
C’est Bertrand Constant qui porte véritablement la pièce Charles Péguy le visionnaire. Seul sur scène, il incarne tour à tour le Péguy quarantenaire, qui meurt quelques semaines plus tard sur le front, le journaliste qui l’interroge, Péguy aux différents âges de sa vie, mais aussi la mère ou la grand-mère de celui-ci ainsi que ses interlocuteurs dans les flash-back. La mise en scène deLaetitia Gonzalbes est à la fois sobre et bien pensée, permettant les aller-retours dans le temps sans grande difficulté.
Le texte de Samuel Bertholin, la mise en scène de Laetitia Gonzalbes et le jeu de Bertrand Constant font ainsi un savant mélange, offrant à voir un personnage aux multiples facettes, dont l’unité est conférée par la sincérité et la forte conscience d’avoir un rôle à jouer dans le destin de la nation.


Bien rythmé, savamment construit, Charles Péguy le visionnaire offre un voyage documenté, éclairé et éclairant, dans notre société de la fin du XIXe et du début du XXe.

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Un spectacle pétillant d’intelligence et brillant d’éloquence.

Charles Péguy est un homme de conviction. Il n’a jamais baissé les bras, ni abandonner sa verve face aux attaques. Et même quand il trouve la foi, il ne basculera jamais vers les idées extrêmes comme Action Française. Il reste un homme qui défend la tolérance, la liberté de... Lire plus

Charles Péguy est un homme de conviction. Il n’a jamais baissé les bras, ni abandonner sa verve face aux attaques. Et même quand il trouve la foi, il ne basculera jamais vers les idées extrêmes comme Action Française. Il reste un homme qui défend la tolérance, la liberté de pensée et l’égalité pour tous.
Faire un spectacle autour de Charles Péguy est un choix surprenant. On pourrait penser que c’est un défi lancé au spectateur. Une façon de l’inciter à venir soit découvrir un homme de caractère ou soit de nouveau rencontrer un auteur que l’on connaît. Une fois que l’on a fait le choix de franchir les portes du théâtre de la contrescarpe, le doute n’est plus permis. De toute façon, une fois que la représentation commence on sait que l’on a fait le bon choix de venir.
Bertrand Constant, seul en scène incarne Charles Péguy, debout, fier, la voix pleine d’assurance qui va partir à la guerre. Dans sa librairie va arriver un jeune journaliste, Paul Gerbier des Joncs, qui souhaite faire un portrait de lui. Charles Péguy accepte avec plaisir ce dernier échange dans un monde qui ne s’est pas encore écroulé. Bertrand Constant change de voix, de position. Il devient alors tous les autres personnages (accompagné parfois d’une voix off) qui sont les acteurs du passé de l’auteur. On le découvre enfant avec une grand-mère qui lui racontait des histoires. Puis adolescents à l’école où il brille par la qualité de son écriture. Et enfin adulte, là où il lutte pour l’innocence de Dreyfus. Dans son journal « La Quinzaine littéraire », on lui reproche d’écrire des articles avec moins de mordant depuis qu’il a trouvé la foi. Son regard sur la société a changé et il prie pour elle. D’ailleurs, un journaliste et un prêtre d’Action Française vont lui proposer de les rejoindre. : “…tous ces juifs qui vous entourent dans vos Cahiers, les Halevy, Suarès, Benda, Bergson et consorts… une vraie synagogue ce papelard. Ils vous auront fait confondre le beau visage de Jeanne d’Arc avec le nez crochu de Dreyfus”. Mais son opinion religieuse n’a pas changé sa tolérance envers les autres.

Le comédien m’a emporté dans l’histoire. J’ai suivi le fil conducteur avec plaisir car tout amener avec beaucoup d’intelligence et de délicatesse dans le texte de Samuel Bartholin. Bertrand Constant donne une interprétation avec simplicité, naturelle et intensité des personnages. J’avais même l’impression de voir parfois plusieurs personnages discutées alors qu’il était seul sur scène. La nuance légère dans la voix et le comportement créer tout de suite l’illusion. Il sait imposer un rythme pour emmener le spectateur dans son univers. Ainsi après que l’on en apprit un peu plus sur l’écrivain et ses convictions, on revient au point de départ : la librairie et la fin de l’interview. Un point final à un échange très riche et passionnant. La mise en scène de Laetitia Gonzalbes joue à l’efficacité avec juste quelques meubles, quelques livres qui suffisent à faire voyager et tout dire. Appuyé bien entendu par le travail tout en finesse de lumière de Charly Hove qui accompagne Bertrand Constant en toute circonstance. Un très beau travail d’équipe qui a donné naissance à un spectacle pétillant d’intelligence et brillant d’éloquence.

Alors si vous voulez rencontrer un homme révolté contre l’injustice, l’oppression, la haine, poussez, vous aussi les portes du théâtre. Vous y trouverez Bertrand Constant qui vous insufflera une rage de vivre et une folle envie de s’exprimer librement.

“Aller au bout de ce que l’on croit, c’est atteindre l’éternité.”

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Beau texte théâtral (…) parfaitement incarné par Bertrand Constant !

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Intelligent et passionnant !

A la découverte de la vie et de l'oeuvre de Charles Péguy Péguy, le visionnaire  est un seul-en-scène consacré au poète Charles Péguy. Ecrit par Samuel Bartholin, et interprété par Bertrand Constant, ce spectacle est un sublime hommage à la vie et à... Lire plus

A la découverte de la vie et de l'oeuvre de Charles Péguy

Péguy, le visionnaire est un seul-en-scène consacré au poète Charles Péguy. Ecrit par Samuel Bartholin, et interprété par Bertrand Constant, ce spectacle est un sublime hommage à la vie et à l'oeuvre de l'intellectuel. 

 Charles Péguy est né en 1873 à Orléans et il est mort en 1914 à Villeroy. Ecrivain, poète, essayiste et officier de réserve français, il est également connu sous les noms de plume de Pierre Deloire et Pierre Baudouin. Péguy, le visionnaire est un spectacle qui lui est consacré.

L'histoire débute en août 1914. Alors qu'il est en train de fermer le siège de sa revue, les Cahiers de la Quinzaine, pour rejoindre son régiment, un jeune journaliste se présente à lui. Il souhaite réaliser un portrait à son sujet et lui pose pour cela diverses questions. Un dialogue s'établit entre les deux personnages et Charles Péguy est invité à revivre des moments clés de sa vie. 

Expliquer la complexité du personnage

Dans ce seul-en-scène, Bertrand Constant interprète tous les personnages : Charles Péguy en 1914 et le journaliste qui l'interroge, mais aussi tous ceux que le poète a pu rencontrer au cours de sa vie. Les épisodes qui ont marqué l'existence de l'intellectuel avant son départ pour la guerre sont donc présentés sur scène. Des épisodes que Charles Péguy revit de manière nostalgique en août 1914, un mois à peine avant sa mort au champ d'honneur, le 5 septembre 1914. 

Le texte, ponctué de citations issues de l'oeuvre de Charles Péguy, permet aux spectateurs de comprendre l'écrivain dans toute sa complexité. Ils y rencontrent un poète en quête de liberté et d'indépendance qui s'accroche à des valeurs mystiques et nationales. Ils apprennent également à connaitre un intellectuel engagé, devenu militant socialiste libertaire, anticlérical et dreyfusard, avant de suivre une idéologie catholique et nationaliste. Péguy, le visionnaire est un spectacle intelligent et passionnant. L'interprétation de Bertrand Constant captive le public et la touche pédagogique du texte signé Samuel Bartholin permet une immersion totale dans la vie et l'oeuvre de Charles Péguy. 

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Intéressant, Séduisant, Brillant, Éloquent !

Bertrand Constant nous relate le parcours  de   Péguy (1813-1914) à  travers divers épisodes de son existence. Tout commence  rue de la Sorbonne, « Aux cahiers de la quinzaine »   Péguy  s’apprête pour partir à la guerre lorsqu’ un... Lire plus

Bertrand Constant nous relate le parcours  de   Péguy (1813-1914) à  travers divers épisodes de son existence. Tout commence  rue de la Sorbonne, « Aux cahiers de la quinzaine »   Péguy  s’apprête pour partir à la guerre lorsqu’ un jeune journaliste vient l’interviewé. Il va s’ensuivre une série  de flash-back  nous relatant  son existence.

Péguy enfant menant une vie modeste entre sa mère et sa grand-mère à Orléans

Ses souvenirs d’écoles / son ascension  jusqu’à  ENS

Ses amours

Son engagement politique / l’affaire Dreyfus.

Le journal avec Léon Blum / Les cahiers de la quinzaine

Son virage de libre- penseur au mysticisme…..

Bertrand Constant nous conte une histoire, l’histoire d’un « grand homme »  poète, journaliste, humaniste  mais  malheureusement supprimé du programme scolaire. Un homme qui est toujours resté intègre face à ses idées, qui a eu le courage d’aller jusqu’au bout de ses croyances  et de ses convictions.

« Aller au bout de ce que l’on croit, c’est atteindre l’éternité »  Ch Péguy

 Bertrand Constant  va incarner et donner vie à une quinzaine de personnages avec brio.  Nous verrons apparaitre sous nos yeux ; Péguy mais aussi sa mère, sa grand-mère, son instituteur…….des dialogues se créent entre eux, c’est dynamique, vivant et attrayant.

La création musicale de David Enfrein et de Tim Aknine  ainsi que la mise en scène de Laetitia Gonzalbes   sobre et harmonieuse, nous enveloppent  dans l’univers de Péguy et accroissent  nos émotions.

Bertrand Constant nous captive et nous émeut.  C’est un grand plaisir de redécouvrir  ou découvrir Péguy dans ce spectacle accessible à tous.

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The Artchemists
Un seul en scène vibrant !

Il fallait avoir de l’audace pour s’attaquer à Charles Péguy, écrivain souvent mal compris, mal aimé qui a aujourd’hui presque disparu des manuels scolaires. Mais Bertrand Constant, magnifique dans Charles Péguy, le visionnaire, ce seul en scène de Samuel Bartholin programmé par... Lire plus

Il fallait avoir de l’audace pour s’attaquer à Charles Péguy, écrivain souvent mal compris, mal aimé qui a aujourd’hui presque disparu des manuels scolaires. Mais Bertrand Constant, magnifique dans Charles Péguy, le visionnaire, ce seul en scène de Samuel Bartholin programmé par le théâtre de la Contrescarpe, semble aimer les défis et l’adrénaline.

Le parcours d’un humaniste

Patriote, socialiste et fervent défenseur de Dreyfus, mais aussi républicain, admirateur de Jeanne d’Arc, anticlérical et croyant, Péguy fut tout cela à la fois, brouillant les pistes, et allant à contre courant de la pensée de son temps, les convictions chevillées au corps, luttant jusqu’au bout pour défendre ses idées. C’est ce qui a parlé au comédien, à l’origine de ce projet créé l’an dernier à Avignon : « J’ai été touché par le parcours humain de cet homme et notamment cette façon qu’il a eu de garder sa ligne, et son intégrité par rapport à sa propre pensée, cette force de caractère, et son courage d’assumer qui il est, quitte à y perdre beaucoup ».  

Une ténacité et un courage qui font sans doute écho au propre parcours de Bertrand Constant, qui fut élève à St Cyr puis officier dans la légion étrangère, et quitta une carrière militaire toute tracée pour réaliser un rêve d’enfant et monter sur les planches. Péguy, lui, a fait presque le chemin inverse, quittant sa vie d’écrivain et de poète pour s’engager au front. Il fut fauché en 1914 à seulement 41 ans par la mitraille allemande, un mois seulement après sa mobilisation. Dès lors, récupéré de toute part et notamment pas le régime de Vichy et le courant nationaliste catholique, Charles Péguy, passé proche de l’oubli, regagne aujourd’hui ses lettre de noblesse et n’a jamais été aussi vivant. 

Un homme « couturé » de partout 

La pièce débute en 1914 dans le quartier latin (là même où se trouve aujourd’hui le petit théâtre de la Contrescarpe), dans la « boutique » où Charles Péguy créa les cahiers de la quinzaine. Lieutenant de réserve, il s’apprête à partir au combat au moment de la mobilisation, quand un jeune journaliste pacifiste, fasciné par son parcours, va lui faire revivre les grandes étapes de son existence et le mettre devant ses contradictions. Une vie qui démarre modestement, en province, dans une famille pauvre mais honnête et travailleuse. C’est là que Peguy puisera des valeurs fondamentales. Puis il y aura l’école et les instituteurs, ces « hussard noirs » (l’expression est de lui) qui le sortiront de sa condition et lui feront accéder à la pensée humaniste. 

Guidé par son idéal d’une société d’égalité entre les hommes, il embrassera le socialisme, et sera un défenseur de la première heure du capitaine Dreyfus, poussant son compagnon Jean Jaurès à s’engager. Mais sa conception du dreyfusisme était finalement une affaire universelle  qui dépassait les conflits de classe. Charles Péguy s’éloignera de la pensée de gauche (des lendemains qui chantent) et quittera les rangs du progrès en marche. Anti moderne, il questionnera sans relâche ceux qui par démagogie n’adoptent pas la pensée qu’ils prônent. Polémiste, philosophe, et grand poète, Péguy est resté jusqu’à la fin de sa vie un esprit libre et novateur en quête de sens et de vérité.

Une performance d’acteur

Ce sont ces idées et cette pensée que le comédien Bertrand Constant et son auteur Samuel Bartholin ont voulu transmettre dans un récit ciselé porté par une véritable performance d’acteur. Crédible aussi bien dans le rôle de Péguy que de ses proches ou de ses compagnons de lutte, Bertrand Constant donne vie à une quinzaine de personnages qu’il incarne dans un jeu plein de finesse et de sensibilité. Et c’est un bonheur de le voir évoluer sur le plateau. « J’aborde ce spectacle avec beaucoup de joie et de plaisir, même si cela me demande un grand effort de concentration chaque soir. Je joue aussi bien des femmes, que des personnages avec des accents, je modifie ma posture, ma voix, c’est une gymnastique difficile mais agréable et c’est une pièce très gratifiante à jouer. Quand je sors de scène, j’ai l’impression d’avoir fait pleinement mon métier d’acteur ». 

Grâce à une mise en scène sobre mais efficace de Laetitia Gonzalbes, il parvient à rendre l’ambiance de toute une époque, avec une simple table, quelques livres et une chaise en paille. Une époque, le début de 20ième siècle souvent méconnue mais où se reflètent, à travers la pensée de Péguy, des problématiques très actuelles qui interrogent toujours : le refus d’une certaine idée de la modernité et de la possession matérielle, et la défense des valeurs universelles et humanistes.

Péguy, ce génie français continue de fasciner et de nous faire réfléchir à notre rapport à la société, à l’éducation et au monde moderne, lui qui préférait l’action à la parole, « sans jamais renier un atome de son passé ». 

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Présence indéniable et forte !

Seul sur scène Bertrand Constant nous fait traverser la vie et le destin de Charles Péguy, témoin du début du XX e siècle, qui a laissé une réflexion moderne sur la société, la politique, l’Homme, réflexion aujourd’hui toujours... Lire plus

Seul sur scène Bertrand Constant nous fait traverser la vie et le destin de Charles Péguy, témoin du début du XXe siècle, qui a laissé une réflexion moderne sur la société, la politique, l’Homme, réflexion aujourd’hui toujours d’actualité. L’auteur de la pièce, Samuel Bartholin : « J’ai voulu tenter de rendre vivante et accessible la quête passionnée de sens et d’authenticité qui soutient l’existence de Péguy, son goût de s’inscrire dans quelque chose de plus grand que lui… »

La metteuse en scène, Laetitia Gonzalbes : « Il nous fallait raconter en 70 minutes 41 ans de notre Histoire tout en s’emparant d’une quinzaine de protagonistes de tous âges et de tous sexes. J’ai souhaité avant tout me concentrer sur la matière vivante, corporelle et sensible du comédien. Je savais que Bertrand Constant pouvait relever ce défi et composer à partir de détails, de gestes, de postures, de modulations de la voix et d’émotions. » Sobriété de la scène avec un bureau et quelques livres, peu de décor, une chaise en paille, pas de changements de costumes, les espaces délimités par les lumières, sur les compositions musicales de Tim Aknine et David Enfrein. Quelques voix de femmes interviennent, Eve, Marie, Jeanne ? 

Août 1914, Charles Péguy ferme le siège de sa revue les Cahiers de la quinzaine avant de rejoindre son régiment. Arrive un jeune journaliste avec lequel il entame un dialogue nerveux et amical, au cours duquel il revient sur différents épisodes de sa vie. Issu de famille modeste, entre une mère et une grand-mère travaillant pour les besoins du foyer, il puise là son héritage. L’école est précieuse pour lui, elle le mène, excellent élève, à Normale Sup, où il adhère en 1895 au Parti socialiste et aux idées de Jaurès. Poète, écrivain, essayiste, penseur engagé, Péguy est aujourd’hui souvent oublié.

Il milite pour des associations caritatives, soutient les ouvriers en grève. Supprimer la misère est pour lui « le premier devoir ». Il s’engage avec passion dans l’affaire Dreyfus, manifeste pour le capitaine injustement condamné, signe des pétitions. Critiquant les dérives totalitaires, refusant le marxisme et la propagande, il se retrouve seul face aux socialistes

Il avait créé Les cahiers de la quinzaine en 1900. Dans le spectacle, un dénommé Mandart, journaliste à l’Action Francaise : « …tous ces juifs qui vous entourent dans vos Cahiers, les Halevy, Suarès, Benda, Bergson et consorts… une vraie synagogue ce papelard. Ils vous auront fait confondre le beau visage de Jeanne d’Arc avec le nez crochu de Dreyfus ». Volontaire pour le front, l’écrivain tombe le 5 septembre 1914, jour de la victoire de la Marne.

Bertrand Constant est doté d’une présence indéniable et forte, il incarne avec justesse cet homme honnête, passionné, hors norme. « Je suis fier de le faire revivre à travers mon art. » Le comédien est lui-même atypique. Après 4 ans à l’école de Saint-Cyr, suivis de 3 ans dans le régiment parachutiste de la Légion étrangère « qui m’ont inspiré un livre, « Légionnaire », récits, portait, photos, 64 légionnaires se racontent. Je ne savais pas ce que je voulais, je suis parti en mission humanitaire au fond de l’Amazonie. A mon retour, je décide de vivre mon vieux rêve d’enfant, comédien ! Je travaille la nuit au SAMU social, je suis des cours de théâtre et je débute dans les petites salles, dans les courts-métrages, je suis conseiller militaire au cinéma. Ensuite j’obtiens des rôles dans les séries télé et au cinéma. »

Mais le comédien a envie d’un seul en scène au théâtre et découvre Charles Péguy. Il demande alors à un ami journaliste d’écrire la pièce, qui est publiée aux éditions Mareuil et jouée à la maison de quartier de Palaiseau, à 300m de la maison de Péguy. « Des descendants de Péguy sont venus et ont aimé notre création. Nous avons rappelé aux spectateurs l’homme révolté contre l’injustice, l’oppression, l’homme de lettres à l’immense talent, qui s’est battu pour Dreyfus et les opprimés. » Il a disparu sans jamais trahir ses idées. Ce spectacle est passionnant.

 

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Un biopic touchant et enrichissant !

Jouer Charles Péguy n’est pas chose simple et pourtant, Bertrand Constant incarne le personnage à merveille. Seul sur scène, le comédien nous conte l’histoire de ce formidable écrivain français du XXème siècle. Un biopic touchant et enrichissant. Bertrand Constant nous... Lire plus

Jouer Charles Péguy n’est pas chose simple et pourtant, Bertrand Constant incarne le personnage à merveille. Seul sur scène, le comédien nous conte l’histoire de ce formidable écrivain français du XXème siècle. Un biopic touchant et enrichissant.

Bertrand Constant nous plonge dans l’univers de Charles Péguy, l'écrivain, essayiste et poète français que l'on connaît, au moment où un jeune journaliste, un peu maladroit, se présente pour dresser son portrait. Nous sommes en Août 1914, Péguy ferme définitivement les Cahiers de la Quinzaine - la revue qu’il a fondée - pour partir à la guerre.

Sur la scène commence alors un long voyage dans les souvenirs de Charles Péguy. De son enfance à son départ le jour même, Péguy se raconte et raconte ce qui l'a fondé. Dès son enfance, il se passionne pour les lettres. Issu d’une famille de la classe ouvrière, il attache une grande importance à l’école et à l’enseignement. Persévérant et ambitieux, il passe trois fois le concours de l’ENS pour être enfin reçu en 1894. Tout au long de sa vie, il n’a cessé d’être un personnage atypique.

L'homme public

Charles Péguy est connu pour ses engagements politiques et ses prises de position sur l’Affaire Dreyfus dans laquelle il prend le parti du capitaine, accusé d’espionnage... Péguy c'est aussi le désir d’unifier le socialisme français, un humanisme de premier plan. Considéré comme un dissident de son époque, Péguy est resté fidèle à ses convictions...

Voilà tout ce que nous raconte Bertrand Constant, un comédien talentueux qui incarne Péguy et une kyrielle d'autres personnages sur le principe du flash-back qui vient illustrer les souvenirs.

 
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L'Évasion des Sens
Une belle performance !

Charles Péguy, un esprit critique: un one man show inspirant. Le comédien Bertrand Constant , fait revivre, seul sur scène, cet intellectuel né dans une famille modeste à la fin du XIXème dont le destin a basculé grâce à l‘école. Charles PEGUY est oublié,... Lire plus

Charles Péguy, un esprit critique: un one man show inspirant.

Le comédien Bertrand Constant, fait revivre, seul sur scène, cet intellectuel né dans une famille modeste à la fin du XIXème dont le destin a basculé grâce à l‘école.

Charles PEGUY est oublié, à tort d’ailleurs, voire inconnu chez le jeune public et cette création vient réveiller les esprits en retraçant la vie de ce témoin de son époque en quête de sens.

Le face à face entre Charles PEGUY et ce jeune journaliste sur scène est une occasion de révéler la personnalité et les différentes facettes de PEGUY dont la vie a été marquée par l’affaire Dreyfus, l’antisémitisme, le socialisme. L’homme est franc, intransigeant, anticonformiste, critique.

Le comédien livre sur scène une belle performance, en incarnant une quinzaine de personnages hommes et femmes qui ont « façonné » Charles PEGUY et son existence.

La mise en scène de la pièce est très sobre – pas de changement de costume – ; les personnages s’enchaînent, ce qui accentue la richesse de la vie de PEGUY et fait résonner plus fort le texte.

Le spectateur est véritablement transporté en 1914 au siège de la revue les Cahiers de la Quinzaine. Une époque qui paraît bien lointaine, et pourtant… Alors que nous commémorons le centenaire de la guerre 14-18, souvenons-nous.

Charles PEGUY, écrivain, poète, homme engagé, un personnage inspiré et inspirant.

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On découvre la flamme qui anima sa vie !

Au-delà de l’œuvre austère de Charles Péguy, On découvre la flamme qui anima sa vie. Enfant de la pauvreté et de l’honnêteté, C’est un caractère bien trempé et entêté Qui se forge à « La Contrescarpe » et s’y... Lire plus

Au-delà de l’œuvre austère de Charles Péguy,
On découvre la flamme qui anima sa vie.
Enfant de la pauvreté et de l’honnêteté,
C’est un caractère bien trempé et entêté
Qui se forge à « La Contrescarpe » et s’y épanouit.
Du socialisme à l’Affaire Dreyfus, il fut pris
Dans la tourmente de ces causes à défendre et qui
« Commencent en mystique et se terminent en politique ».
En août mille-neuf-cent-quatorze, l’auteur s’explique.

Ami de la vérité, loin de l’hypocrisie,
L’écrivain, qui remit Jeanne d’Arc à l’honneur, prie.
Quand la Grande Guerre l’attend, il ferme boutique,
Emportant avec lui son idéalisme antique.
De tout cela, reste son « espérance immortelle »
Qui fuse à travers les entretiens et les querelles.

 

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Interprétation sans faille et un système narratif audacieux !

Quand Péguy laisse sa place à Charles… Pari audacieux que de monter un seul en scène entièrement consacré à Charles Péguy, poète et essayiste quelque peu oublié du grand public. Mais le pari est relevé haut la main, grâce à une interprétation... Lire plus

Quand Péguy laisse sa place à Charles…

Pari audacieux que de monter un seul en scène entièrement consacré à Charles Péguy, poète et essayiste quelque peu oublié du grand public. Mais le pari est relevé haut la main, grâce à une interprétation sans faille et un système narratif audacieux.

Un spectacle sur Charles Péguy a de quoi étonner. Car le poète s’est fait un peu oublier du grand public, l’homme politique (car il était doté de fortes convictions qui manquent de nos jours) encore davantage. Tout juste Bruno Dumont avait tenté de le remettre au goût du jour avec sa comédie musicale Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc, remarquée à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes l’an dernier, sur des textes de Péguy, féru de la paysanne qui entendait des voix. Sans succès. Mais très rapidement, on entre dans le jeu. Car finalement, ce n’est pas véritablement à un biopic sur Charles Péguy auquel on assiste. Ce dernier est d’ailleurs une sorte de prétexte, de fil rouge pour raconter une époque, la sienne. Celle où la gauche luttait contre les extrêmes, celle où il s’en suffisait d’un rien pour que tout s’embrase. Celle où tout finit par éclater tout de même, à l’image de la Première Guerre mondiale, où Péguy va périr en militaire dès 1914. Mais il l’ignore encore. Il raconte ici son histoire à un journaliste venu l’interviewer. Et il n’oublie aucun détail : ni son enfance pauvre entouré de sa mère et sa grand-mère, ni la rencontre avec sa femme, ni sa petite librairie où il tente de vendre des brûlots politiques, ni ses élans poétiques. Le tout sur un procédé cinématographique, avec flash backs et voix-off féminine douce, qui contrebalance avec le fait qu’un seul homme se trouve au centre de toute l’attention.

Bertrand Constant, déjà aperçu dans les séries Engrenages et Un village français, est formidable de justesse de bout en bout, d’autant qu’il incarne à lui seul près d’une quinzaine de personnages, femmes incluses. Et qu’il parvient à transmettre les doutes, les certitudes qui volent en éclat, une dernière histoire d’amour interdite ou la passion qu’il ressent pour la figure de Jeanne d’Arc. On a littéralement l’impression de les voir toutes et tous, graviter autour du poète à la destinée tragique. Le tout, dans une mise en scène sobre et efficace de Laetitia Gonzalbes, avec un travail ciselé sur le son et les lumières. De quoi être ébloui, même en clair obscur où le spectacle évolue souvent, avec lumières ocres ou bleutées. Et de donner envie de se plonger dans les poèmes transcendés de Charles Péguy… 

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Seul en scène étonnant !

Vous l’avez déjà vu dans les séries Engrenages et Un village français. Bertrand Constant est actuellement à l’affiche d’un seul en scène étonnant, Péguy le visionnaire, au Théâtre de la Contrescarpe, dans lequel il interprète pas moins d’une... Lire plus

Vous l’avez déjà vu dans les séries Engrenages et Un village français. Bertrand Constant est actuellement à l’affiche d’un seul en scène étonnant, Péguy le visionnaire, au Théâtre de la Contrescarpe, dans lequel il interprète pas moins d’une quinzaine de personnages, dont le poète Charles Péguy. Voici son Paris.

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Bonne porte d’entrée vers un écrivain inclassable et souvent intimidant !

Sur scène, une initiation à Charles Péguy. Fort d’une narration limpide et d’un humour bienvenu, ce seul en scène intimiste, joué à Paris jusqu’à l’été, constitue une bonne porte d’entrée vers un écrivain inclassable et souvent... Lire plus

Sur scène, une initiation à Charles Péguy.

Fort d’une narration limpide et d’un humour bienvenu, ce seul en scène intimiste, joué à Paris jusqu’à l’été, constitue une bonne porte d’entrée vers un écrivain inclassable et souvent intimidant. « Charles Péguy, le visionnaire » de Samuel Bartholin Théâtre de la Contrescarpe, à Paris Charles Péguy fut tué dans un champ près de Meaux le 5 septembre 1914, aux tout premiers jours de la Grande Guerre. Or l’écrivain catholique de 41 ans avait soigneusement préparé son départ pour le front, mettant de l’ordre aussi bien dans ses affaires que dans ses relations. C’est précisément à ce moment de sa vie, quand semble venue l’heure d’un bilan au moins provisoire, que le journaliste Samuel Bartholin a choisi de situer l’action initiale de sa pièce « Charles Péguy, le visionnaire », jouée ce printemps au théâtre de la Contrescarpe, à Paris. Relecture d’une vie Été 1914, à Paris. Au siège de sa revue des Cahiers de la Quinzaine, Charles Péguy reçoit un jeune journaliste venu recueillir les vues des intellectuels français de l’époque à la veille des combats. Leur dialogue se fait prétexte à une vaste rétrospective de Péguy sur sa propre vie, de son enfance dans un foyer pauvre d’Orléans à sa ferveur patriote d’avant-guerre, en passant par ses engagements socialistes, dreyfusards, puis ses convictions chrétiennes qui s’affirment à partir du début du siècle. « Toutes ces ruptures ont laissé des traces : que croyez-vous ? Je suis couturé de partout », déclare-t-il avec émotion. Seul en scène, le comédien Bertrand Constant, ancien militaire à la démarche assurée, incarne tour à tour Péguy et ses proches, ses admirateurs et ses adversaires : une telle performance mérite d’être saluée, même si certains personnages convainquent plus que d’autres. On retient notamment ce militant de l’Action française aux airs gargantuesques, s’empiffrant de poulet rôti tout en essayant de rallier Péguy – en vain – à la cause réactionnaire. Quant à la mère de l’écrivain, rempailleuse de chaises analphabète, elle émeut quand elle apprend au jeune Charles l’existence d’une bergère « tellement courageuse » qui, des siècles plus tôt, s’était battue « pour mettre fin aux souffrances des petites gens »… Jeanne d’Arc fut par la suite une figure clé de l’œuvre de l’écrivain. Les vertus d’une initiation Somme toute assez linéaire, la pièce ne séduit pas tant par l’audace de sa construction ou de sa mise en scène que par la clarté du propos, au service d’un personnage inclassable et souvent intimidant pour le non-initié. Une initiation, voilà à quoi pourrait s’apparenter ce seul en scène intimiste et souvent drôle. Il s’agit de la première fiction théâtrale de Samuel Bartholin, amateur de Péguy qui a longtemps vécu en Asie du Sud-Est en tant que journaliste indépendant. « Visionnaire » et toujours d’actualité, Charles Péguy l’est sans nul doute quand, au cours de la pièce, son personnage rend hommage à l’école républicaine, distingue la pauvreté de la misère, s’élève contre l’antisémitisme ordinaire, ou encore anticipe la disparition de la paysannerie et le recul du catholicisme en France. « Je crois que trop de monde dans l’Église considère qu’il faut s’éloigner des hommes pour se rapprocher de Dieu », affirme celui qui a rompu brutalement avec plusieurs figures du catholicisme de son époque, qui lui reprochaient de ne pas avoir fait baptiser ses enfants (son épouse Charlotte était athée). Ces disputes, brouilles et coups d’éclats sont peut-être, justement, ce qui manque à cette pièce : l’on aurait imaginé un Péguy encore plus virulent et ombrageux, plus poète aussi, que celui que campe ici Bertrand Constant. Quoi qu’il en soit, cette pièce devrait savoir attiser la curiosité du grand public sur la vie et à l’œuvre profuse de ce grand écrivain. Mélinée Le Priol

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Dialogues finement écrits ! Une bonne porte d'entrée pour les adolescents !

"C'est ce Péguy intense et complexe qui se dresse devant nous" "Bertrand Constant, seul sur scène retrace brillamment le destin du non moins brillant poète et écrivain du siècle passé" "Dialogues finement écrits" "Une bonne porte d'entrée pour les adolescents aux textes de Péguy." Lire plus

"C'est ce Péguy intense et complexe qui se dresse devant nous"
"Bertrand Constant, seul sur scène retrace brillamment le destin du non moins brillant poète et écrivain du siècle passé"
"Dialogues finement écrits"
"Une bonne porte d'entrée pour les adolescents aux textes de Péguy."

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Sortir Charles Péguy de l’oubli dans lequel il a plongé est toujours une bonne action !

En deux mots... Sortir Charles Péguy de l’oubli dans lequel il a plongé est toujours une bonne action. Il est comme son héroïne, Jeanne d’Arc, un brin ostracisé parce que victime d’une tentative de détournement opérée par les droites radicales, avant – il y a dans... Lire plus

En deux mots...

Sortir Charles Péguy de l’oubli dans lequel il a plongé est toujours une bonne action. Il est comme son héroïne, Jeanne d’Arc, un brin ostracisé parce que victime d’une tentative de détournement opérée par les droites radicales, avant – il y a dans la pièce, une confrontation électrique entre Péguy et un journaliste del’Action française – et, bien sûr, après sa mort. 

Pourquoi est-il si “visionnaire”, comme le veut l’après-titre de la pièce ? Parce qu’il défend sans compromis la vérité, ce qu’il appelle « bêtement la vérité bête, ennuyeusement la vérité ennuyeuse, tristement la vérité triste ». Ce faisant, ce républicain absolu se place en dehors des clivages politiques, en dehors du discours partisan. On dirait aujourd’hui qu’il n’est pas dans le politiquement correct. Ni de droite ni de gauche, en somme (tout rapport avec un président en exercice étant en l’occurrence fortuit). Pour le philosophe Alain Finkielkraut, « Péguy devrait être une référence incontournable pour tous ceux qui veulent penser le monde moderne ».

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Un hussard de la République, héroïque et très actuel !

Seul sur scène, Bertrand Constant incarne non seulement Péguy, mais aussi la petite quinzaine de personnages qui interviennent au cours du récit : famille, amis, militants. C’est une gymnastique : Jean, le jeune journaliste qui boîte bas, la vieille Etiennette cassée en deux, Eugène qui... Lire plus

Seul sur scène, Bertrand Constant incarne non seulement Péguy, mais aussi la petite quinzaine de personnages qui interviennent au cours du récit : famille, amis, militants. C’est une gymnastique : Jean, le jeune journaliste qui boîte bas, la vieille Etiennette cassée en deux, Eugène qui tente une (désastreuse) démonstration de savate, un guesdiste enférocé qui veut la peau du traître, Péguy priant au sol, bras en croix… Ça bouge, ça discute, ça s’empoigne si bien qu’on finit par voir des gens et des choses là où il n’y a ni personnages, ni costumes ni décor ou si peu – chaise, table, quelques livres. Une belle performance d’acteur. 

Et une jolie mise en scène de Laetitia Gonzalbes qui exploite à propos la forme physique de Bertrand Constant – on n’a pas tous les jours sur les planches un saint-cyrien, ancien légionnaire parachutiste et sportif émérite. 

A noter : la partie son et musique créée par David Enfrein et Tim Aknine que Laetitia Gonzalbes a voulu« presque comme un deuxième personnage derrière le comédien ». Son utilisation sur la scène finale, sacrificielle, poignante, est remarquable.

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Avec humilité, la pièce parvient à balayer son parcours !

Bertrand Constant incarne plusieurs personnages ayant croisé la route de Charles Péguy. Le spectateur - même profane - (re)découvre les multiples facettes de cet homme libre et fidèle, humaniste et patriote. Sans oublier la vie affective de Péguy qui donne l'occasion au coméd ien d'offrir la... Lire plus

Bertrand Constant incarne plusieurs personnages ayant croisé la route de Charles Péguy. Le spectateur - même profane - (re)découvre les multiples facettes de cet homme libre et fidèle, humaniste et patriote.
Sans oublier la vie affective de Péguy qui donne l'occasion au comédien d'offrir la scène la plus touchante : comment rédiger une lettre à une femme que l'on aime et qui n'est pas la sienne ?

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Tu Paris combien ?
Quelle belle façon de (re) découvrir Péguy !

"Quelle belle façon de (re) découvrir Péguy." "Bertrand Constant jongle avec tant d’aisance entre les différents personnages que l’on finit par oublier qu’il est seul en scène. " "Cette pièce est passionnante !" "D’une élégante... Lire plus

"Quelle belle façon de (re) découvrir Péguy."
"Bertrand Constant jongle avec tant d’aisance entre les différents personnages que l’on finit par oublier qu’il est seul en scène. "
"Cette pièce est passionnante !"
"D’une élégante sobriété, c’est une très belle pièce qui vous attend au théâtre de la Contrescarpe. On comprend à quel point Péguy était visionnaire. Émotion garantie."
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Une approche intelligente, complexe mais aussi lisible à la connaissance du personnage de Péguy !

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Une figure complexe dont l’œuvre s’avère d’une actualité brûlante !

Sur scène, le comédien Bertrand Constant est seul à incarner tous les personnages, de Péguy au journaliste, en passant par les différents personnages qui ont marqué la vie de l’auteur. La pièce donne envie de découvrir ou redécouvrir les textes de l’un des... Lire plus

Sur scène, le comédien Bertrand Constant est seul à incarner tous les personnages, de Péguy au journaliste, en passant par les différents personnages qui ont marqué la vie de l’auteur.
La pièce donne envie de découvrir ou redécouvrir les textes de l’un des plus grands auteurs du XXème siècle, dont la pensée échappe à tout système dichotomique, alliant anti-modernisme et vision personnelle du progrès, et dont certains raisonnements trouvent un écho singulier dans l’actualité.
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Ce magnifique comédien est aussi un conteur fascinant.

C'est une biographie théâtrale consacrée à Charles PEGUY (1873-1914), que nous devons à Samuel BARTHOLIN. Bertrand CONSTANT, interprète tous les rôles des rencontres importantes de Charles PEGUY. Ce magnifique comédien est aussi un conteur fascinant. Le spectacle débute,... Lire plus

C'est une biographie théâtrale consacrée à Charles PEGUY (1873-1914), que nous devons à Samuel BARTHOLIN.

Bertrand CONSTANT, interprète tous les rôles des rencontres importantes de Charles PEGUY.

Ce magnifique comédien est aussi un conteur fascinant.

Le spectacle débute, alors qu'un jeune journaliste, qui se présente comme écrivant dans plusieurs revues, veut tout savoir de cet Homme de Lettres, propriétaire d'une librairie, qui s'apprête à partir pour défendre la France dans le conflit 14-18, où il laissera très vite sa vie.

Bertrand CONSTANT, m'a réconcilié peu ou prou avec Charles PEGUY que j'ai toujours considéré comme une façon d'excentrique exalté tendance bigot... Je ne l'ai plus compris, après son juste engagement pour défendre Dreyfus.

 Création Musiques et Sons: Tim AKNINE et David ENFREIN.

Des lumières intelligentes, qui suivent le texte et l'action de Charly HOVE.

Le tout orchestré par une Mise en Scène précise de Laetitia GONZALBES.

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Les avis des spectateurs sur Péguy - Le visionnaire

Anonyme
Christine 5
Magnifique texte faisant découvrir la vie de Charles Péguy. Très bonne performance de cet acteur. Nous avons beaucoup apprécié ce spectacle
Antoine
Antoine - membre depuis 21  mois 5
Une découverte de différents aspects de la vie et la pensée de Charles Péguy.
Très bon acteur et belle mise en scène.
A voir.
Anonyme
Anonyme
un beau seul-en-scène de Bertrand Constant qui donne à découvrir les multiples facettes,
méconnues, de Charles Péguy. à voir
Anonyme
Anonyme 5
Je ne connaissais pas l'histoire de Charles Péguy... J'en sais plus aujourd'hui ! Le comédien nous plonge dans la vie de l'auteur, avec des rappels sur les faits marquants de son époque. Un spectacle historique intéressant !

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