Paris
Actualités

Transmission au Théâtre Hébertot

Spectacle

« Père Farley : Quand le Christ envoie ses apôtres prêcher à travers le monde, il les envoie deux par deux. Maintenant, je comprends pourquoi. »

Transmission est la nouvelle adaptation de la pièce à succès Mass appeal de Bill C. Davis, qui a déjà été montée en France en 1996 sous le nom de L’Affrontement, adaptée Jean Piat et Francis Lalanne, dans une mise en scène de Stéphane Hillel, puis reprise en 2013 dans une mise en scène de Steve Suissa avec Francis Huster et Davy Sardou (ce qui vaudra à ce dernier un Molière).

 

On ne change pas une équipe qui gagne puisqu’aujourd’hui, c’est toujours Steve Suissa qui signe la mise en scène, Francis Huster qui reprend la soutane du Père Farley et Davy Sardou qui écrit cette nouvelle adaptation, en collaboration étroite avec l’auteur américain Bill C. Davis.

Un petit nouveau vient toutefois s’immiscer dans le trio d’origine : il s’agit de Valentin de Carbonnières, auréolé de son récent Molière de la révélation masculine 2019 (7 morts sur Ordonnance au Théâtre Hébertot).

 

Au père Tim Farley, on a confié la charge de former le jeune séminariste, Mark Dolson. C’est un jeune chien fou qui n’hésite pas à le contredire même en public, lors de ses fameux sermons, moments qui ressemblent plus à un show bien huilé qu’à un instant de réelle réflexion religieuse.

Davy Sardou, qui a vécu aux USA et connaît bien la langue américaine et sa culture, en étroite collaboration avec le dramaturge, apporte un nouvel éclairage à la pièce. C’est en effet, une pièce plus en phase avec notre époque et qui aborde plusieurs questions centrales dans l’Eglise d’aujourd’hui (l’homosexualité ou le célibat des prêtres, le droit au sacerdoce des femmes…).

 

Et sur scène, deux personnages s’affrontent pour mieux se trouver. Il y a d’un côté le père Tim Farley, très porté sur la bouteille, amateur de show à l’américaine dans ses sermons et en quête d’amour désespérée auprès de ses paroissiens. Francis Huster joue cet homme d’église dans toute sa flamboyance, c’est-à-dire à la fois dans sa jovialité apparente mais également dans sa souffrance intérieure dont il laisse transparaître les fêlures.

Face à lui, il y a ce jeune séminariste en jogging noir, révolté par la société de consommation ultra-connectée (smartphones, tablettes sont ici évoqués). Malgré cette colère chevillée au corps, Mark Dolson va pourtant s’ouvrir et s’apaiser au contact du père Tim Farley, image paternelle de substitution qui se dessine progressivement en pointillés. Valentin de Carbonnières est impressionnant dans ce rôle à la fois très physique et intérieur.

 

Steve Suissa qui a dirigé à plusieurs reprises Francis Huster compose une mise en scène très sportive, à l’image d’un ring, où les échanges privés comme publics des deux héros, se matérialisent par un changement de décors astucieux.

Les retours de la presse enthousiaste ne se sont pas fait attendre !

 

La nouvelle claque : « Drôle et humble à la fois, la pièce raconte dans le cadre inattendu de la religion une histoire de fraternité et de « transmission » plus universelle encore. »

Artistik Rezo : « Un duel au sommet ! »

La Grande Parade : « Une quête de vérité entre humour et profondeur »

 

Dans le bel écrin du Théâtre Hébertot, cette pièce propose de poser un regard humaniste fort, aussi drôle qu’émouvant sur notre société en constante métamorphose.

 

Transmission

Distribution : Francis HUSTER Valentin DE CARBONNIERES

Mise en scène : Steve SUISSA

Adaptation : Davy SARDOU

Avis des spectateurs

Affiché à côté de votre commentaire.

Jamais affiché, jamais partagé !

Cet espace est réservé aux commentaires concernant l’aspect artistique de ce spectacle. Si votre demande concerne la billetterie ou la disponibilité des places, merci de contacter directement le guichet du théâtre.

Protégé par reCAPTCHA sous conditions et règlement de la vie privée Google.

Dernières actualités