Paris
Les théâtres à Paris

Théâtre de la Contrescarpe 

Salle ouverte

Chères spectatrices, chers spectateurs,

Votre sécurité et celle de notre personnel restent notre priorité !

Voici nos mesures sanitaires complémentaires :
• Nous désinfectons les rampes et les poignées avant et après chaque représentation, en plus d’une désinfection quotidienne de la salle par une entreprise de ménage spécialisée.
• Nous aérons et renouvelons l’air de la salle entre deux spectacles.
• Nous mettons à votre disposition du gel hydroalcoolique à l’entrée et sur les paliers.
• Nous organisons la circulation au sein du théâtre afin de limiter les contacts.
Infos COVID Fermer

5, rue Blainville
75005 Paris

T : 01 42 01 81 88

Directrice Artistique : Maud MAZUR

Directeur : Dominique GOSSET

Inscrit dans un environnement vivant, intellectuel, chargé d’histoire, à deux pas du Panthéon, du Jardin du Luxembourg, de la Sorbonne,… le Théâtre de la Contrescarpe met à l’honneur le théâtre contemporain (historique, philosophique, sociétal, jeune public…), avec une sélection exigeante de spectacles tous publics !

 

Le Théâtre de la Contrescarpe abrite et participe également à la création d’œuvres théâtrales inédites. 

 

L’intimité avec le public et l’acoustique sont particulièrement appréciées, en théâtre, mais aussi lors des spectacles musicaux et concerts ! Musique baroque, concerts internationaux de guitare Fingerstyle, artistes Pop/Rock,… ont déjà choisi le Théâtre de la Contrescarpe pour des représentations exclusives : Imany, Oldelaf, Ben Mazué, Austin Brown… !

 

Le Théâtre de la Contrescarpe, écrin rouge et noir de 110 places, se niche dans une petite rue pittoresque du quartier mythique du Quartier Latin et de la rue Mouffetard.

A l'affiche au Théâtre de la Contrescarpe

La presse parle du Théâtre de la Contrescarpe

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Une pièce tendre, onirique, drôle et précise.

Je m’appelle Erik Satie, comme tout le monde – (mais ce n’est pas n’importe qui…) Quel est donc ce grand escogriffe à chapeau melon, avec son parapluie si british et sa barbiche de savant ahuri ? Est-ce Érik Satie, le compositeur à la vie chaotique et à la musique si accessible,... Lire plus

Je m’appelle Erik Satie, comme tout le monde – (mais ce n’est pas n’importe qui…)
Quel est donc ce grand escogriffe à chapeau melon, avec son parapluie si british et sa barbiche de savant ahuri ? Est-ce Érik Satie, le compositeur à la vie chaotique et à la musique si accessible, disparu en 1925 ? Est-ce un fou d’aujourd’hui, qui se prend pour l’auteur des Gymnopédies ? À partir de cette ambiguïté, autour de cette frontière brumeuse entre biographie et psychiatrie, Laetitia Gonzalbes, auteur et metteur en scène, a construit, a « filé » pourrait-on dire, une pièce tendre, onirique, drôle et précise. Des épisodes marquants de la vie de Satie, on apprend l’essentiel, peint en couleur cocasse. On croise Cocteau, Picasso et Suzanne Valadon. On voit le Paris du surréalisme bégayant. Sur scène, deux petits pianos enchevêtrés rappellent ceux que l’on trouva au domicile du musicien à sa mort, ensevelis sous les partitions inachevées et les lettres qu’il n’avait pas décachetées, mais auxquelles il répondait, à l’aveugle…
La pièce entrouvre aussi un rideau intime, sur ce qu’est la vie quand on perd ses parents très jeune, quand on perd le goût de l’existence. Satie fut d’abord un élève incompris par ses professeurs, un compositeur méprisé par la critique, un personnage parisien méconnu par ses propres amis. Entre déprime invisible (il se dit atteint de « pleurez-y »…) et alcoolisme invétéré, le destin s’écrit avec plus de notes noires que de blanches, et sans barres de mesure, comme dans ses compositions, car chacun doit choisir le tempo de sa vie. Avec une finesse précieuse, Laetitia Gonzalbes a su saisir ces soupirs qui émaillent la partition de la vie.
C’est aussi le sens du titre complet: Je m’appelle Erik Satie, comme tout le monde. Oui, il y a en nous tous quelque chose de Satie, que la simplicité de sa musique nous rappelle, comme de la pluie sur un trottoir, quelque chose de cet « enfant nu » – l’étymologie de « gymnopédie » – que l’on est tout au long de sa vie, par-delà les réussites et les vicissitudes.
Outre la subtilité de son auteur et metteur en scène, ce spectacle bénéficie du talent de deux comédiens délicats et enthousiastes. Elliot Jenicot, d’abord, dont la silhouette a du génie; marionnettiste de lui-même, il dessine les sentiments par ses mouvements et incarne la fragilité cristalline de cet artiste hors des codes qu’était Satie – tout comme Elliot Jenicot, d’ailleurs, acteur inclassable. Anaïs Yazit, ensuite, à la fougue réjouissante. Infirmière curieuse, groupie mutine, muse audacieuse ou jeune fille désespérée, elle est le principe de vie, elle met le compositeur à notre… portée.

Au fond, un écran blanc accueille quelques dessins fugaces, où se tracent en minces traits, comme le fil de l’existence, la barbiche et les binocles de Satie, la pluie sur Paris, le temps qu’il fait et le temps qui passe… Heureuse initiative, à l’unisson de ce spectacle tout en délicatesse.

Christophe Barbier

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Magnifique, sensuel, intelligent, émouvant, passionnant et même surprenant...

J'ai un rapport très charnel à l’œuvre D’Erik Satie et ceci depuis longtemps. Sa musique a accompagné mes amours, mes peines et mes joies. Je ne peux traverser la Normandie sans écouter les gymnopédies. Mon excitation était donc au maximum en venant voir, aujourd’hui «... Lire plus

J'ai un rapport très charnel à l’œuvre D’Erik Satie et ceci depuis longtemps. Sa musique a accompagné mes amours, mes peines et mes joies. Je ne peux traverser la Normandie sans écouter les gymnopédies.

Mon excitation était donc au maximum en venant voir, aujourd’hui « Je m'appelle Erik Satie, comme tout le monde ». Et je vous le dis le plus directement possible. Quel bonheur immense !

Ce spectacle est magnifique, sensuel, intelligent, émouvant, passionnant et même surprenant dans sa construction.

Je suis tombé amoureux de Laetitia Gonzalbes, d’Elliot Jenicot, d’Anais Yazit et de Suki. Il va peut-être falloir que j’arrête d'écouter Erik Satie. Je pense que ça me monte un peu au cerveau.

Savez-vous, tout de même qu’Erik Satie a fréquenté les plus grands ? De DEBUSSY à COCTEAU en passant par PAUL VERLAINE et SUZANNE VALLADON ? Que de nombreux musiciens se sont inspirés de son travail et qu’il n’a jamais eu la reconnaissance méritée ?

Laetitia Gonzalbes a fait un travail de documentation formidable, mais pas seulement. Elle a écrit un texte fantastique et malicieux, à tiroirs. J’adore ce type de travail artistique.

Quoi de mieux pour parler d’un créateur comme Satie, précurseur de plusieurs mouvements, dont le surréalisme, le minimalisme, la musique répétitive et le théâtre de l'absurde que de nous plonger, nous aussi, dans un univers fantasque et délirant. Je n’ai pas l’impression d’avoir rencontré Erik Satie cet après-midi mais d’être entré dans sa tête, dans son âme.

L’œuvre de Laetitia Gonzalbes, car il s’agit bien d’une œuvre, est géniale. Quel magnifique cadeau pour les deux comédiens. Elliot Jenicot (absolument immense) et Anais Yazit. Elle m’a dit que c’était sa première vraie pièce en tant que comédienne, je refuse de la croire. Elle est fantastique de douceur, de force, de subtilité et de sensualité.

Je ne peux finir sans parler de Suki, immense illustrateur, les images diffusées sont déjà une œuvre à part entière. Un spectacle dans le spectacle.

J’ai eu l’immense chance de rencontrer l’équipe de cette pièce formidable. En plus d’être talentueux. Ils sont extrêmement sympathiques et ont beaucoup humour.
Le théâtre de la contrescarpe et sa directrice ont eu l’idée géniale de souffler à l’oreille de Laetitia Gonzalbes, Erik Satie, et c'est une très grande idée, car cette jeune auteur et metteuse en scène à la très belle carrière en a fait un bijou.

Je ne suis pas tellement sûr que mon article soit utile finalement, tant je suis certain que «Je m'appelle Erik Satie, comme tout le monde» va être un immense succès. Cela ne peut pas en être autrement.

Les fées de la folie douce se sont penchées sur ce berceau.

Qui mieux que Xavier Delette, musicien et directeur du conservatoire régional De Paris pour parler de ce spectacle. «Le texte se dévoile comme l’un de ces tableaux anciens où une enfilade de portes entrouvertes induit un effet de vertige qui ne nous entraîne là, où plus rien ne répond aux critères de La pure Logique. Chaque plan questionne notre perception : sommes-nous prêts à accepter un autre qui ne fonctionnerait pas comme nous ?»

Grâce à la pièce, j’ai même appris ce que signifiait Gymnopedie, mais ça, vous le saurez en allant au théâtre de la contrescarpe.

Les photos magnifiques du spectacle sont de Fabienne RAPPENEAU, magicienne de l’art vivant et Julien Wagner est mon chouchou des attachés de presse de PARIS.

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Un spectacle plaisant, enjoué...

Quelle bonne, douce et folle idée de se pencher sur Erik Satie qui n’était pas qu’un musicien inspiré, décalé, mais aussi un homme tout à fait étonnant. Écrite et mise en scène par Laetitia Gonzalbes, au petit théâtre de la Contrescarpe, la pièce... Lire plus

Quelle bonne, douce et folle idée de se pencher sur Erik Satie qui n’était pas qu’un musicien inspiré, décalé, mais aussi un homme tout à fait étonnant. Écrite et mise en scène par Laetitia Gonzalbes, au petit théâtre de la Contrescarpe, la pièce « Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde » donne le ton par son intitulé. Elle se veut le portrait librement inspiré, quelque peu fictionnel, d’un homme non conventionnel à l’humour caustique, à l’ironie cinglante. Pour ce faire, elle a fait appel à un comédien épatant, Elliot Jenicot, accompagnée d’une comédienne convaincante, Anaïs Yazit qui lui donne la réplique.

Erik Satie (1866-1925) avait au moins deux points communs avec la poésie de Guillaume Apollinaire. Les deux hommes ont incidemment connu une suite de brèves relations , faites de malentendus et de rendez-vous ratés. Mais l’un comme l’autre avaient décidé d’abandonner la grammaire orthodoxe de la poésie et de la musique, d’en abandonner la ponctuation académique. D’autre part, lorsque Apollinaire décide de conférer une dimension graphique à ses poèmes en les appelant Calligrammes, Erik Satie fait à peu près la même choses, notamment quand il compose « Trois morceaux en forme de poires ». La plupart de ses partitions ne comportent aucune barre de mesure.
Né à Honfleur, il tentera la formation classique mais sera jugé sans talent par ses professeurs. De dépit il entrera dans l’infanterie avant de s’en faire prestement réformer. Il sera l’ami des poètes (Mallarmé Cocteau…) des artistes (Picasso, Duchamp, Man Ray…) et des musiciens modernes comme Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc ou encore Germaine Tailleferre. Il est croyant, socialiste, pauvre, amoureux déçu de l’artiste Suzanne Valadon, et se rince avec abondance le gosier dès qu’il en a l’occasion, notamment lorsqu’il parcourt la distance le séparant de son domicile d’Arcueil avec la Butte Montmartre.

Sur la scène du théâtre de la Contrescarpe, Elliot Jenicot campe à merveille ce personnage officiellement inclassable ce qui, on en conviendra, est déjà une forme de classement forfaitaire. En costume trois pièces, cravate, lunettes et chapeau melon, le comédien s’est ni plus ni moins coulé dans le personnage, avec une crédibilité rare à la scène. Laetitia Gonzalbes s’est donné toute liberté pour venir à bout de son sujet. Le temps s’est arrêté au sein d’un hôpital et toute la pièce se joue entre un homme qui s’interroge sur son identité, cherchant sans cesse le parapluie qu’il tient à la main, face à une infirmière (Anaïs Yazit) qui lui réclame des renseignements d’admission. Le fond de la scène est en outre activé par un illustrateur qui intervient habilement sur un écran tout en faisant résonner le décompte d’un chronomètre dont on entend le tic-tac.

Elliot Jenicot a le beau rôle, celui d’Erik Satie, pensez-donc. Il y a quelque chose de Lambert Wilson chez cet acteur et la remarque est un compliment réciproque. Il redonne la parole à l’auteur des « Gymnopédies » avec une vigueur et une acuité savoureuses. Quand le personnage évoque les salles de spectacles emplies de « culs-à-bras » applaudissant à l’étourdie, on se réjouit de cette expression si bien trouvée tout en se demandant si elle est authentique. Pas moyen de retrouver la référence. Cette saillie n’est néanmoins pas sans rappeler celle que lança le critique Jean Poueigh à l’égard de l’accompagnement musical de « Parade ». La réplique de Satie « Monsieur et cher ami, vous n’êtes qu’un cul, mais un cul sans musique » (et qui lui vaudra une condamnation à de la prison et un malentendu avec Apollinaire) a donc au moins un lien de parenté par ses termes, avec celle sortie de la bouche de Elliot Jenicot.
« Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde » est un spectacle plaisant, enjoué, emmené par deux comédiens qui ne doivent pas regretter d’avoir choisi ce métier. Lorsqu’ils dansent tous les deux en musique tout en articulant leur texte, il y a une indiscutable gaieté dans l’air. On se laisse facilement contaminer.

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L'Évasion des Sens

Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Une fresque théâtrale loufoque !

« Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde » est un plongeon dans la Belle Epoque avec le compositeur Erik Satie en une fresque théâtrale loufoque. Tout un chacun connaît le compositeur, l’homme au petit bouc soigné, au chapeau melon vissé sur la tête, à la... Lire plus

« Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde » est un plongeon dans la Belle Epoque avec le compositeur Erik Satie en une fresque théâtrale loufoque.

Tout un chacun connaît le compositeur, l’homme au petit bouc soigné, au chapeau melon vissé sur la tête, à la recherche éternelle de son parapluie noir !

Il a laissé des textes, mais surtout de nombreuses musiques encore jouées aujourd’hui, dont les célèbres Gnossiennes et les Gymnopédies. Il fut l’ami de nombreux artistes : Debussy, Cocteau, Ravel, Picasso ….

Laissant aussi plusieurs écrits, sa vie fut un roman décousu qu’il traversa avec humour, à l’image de la pièce où les situations s’enchaînent entre morceaux de théâtre et visions quasi cinématographiques sur l’écran en fond de scène.

Mais loin de moi l’idée de vous expliquer le sens de la pièce ; car dans ce spectacle tout n’est que fiction sur fond d’ironie, de légèreté dansante.

Les 2 rôles sont magistralement interprétés par Elliot Jenicot, un ancien de la Comédie Française, et la jeune Anaïs Yazit aussi pétillante que son rôle.

Un duo qui s’amuse avec brio sur la scène pour notre plus grand plaisir.

Fiction ou réalité ? allez savoir !

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Patrimoine de France

Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Elliot Jenicot campe un Erik Satie tout à la fois sincère et baroque.

Le décor est planté, nous sommes dans un asile psychiatrique. Anna, jeune infirmière accueille un nouveau venu : Erik Satie. Elle le questionne sur ses antécédents, sa vie. Intriguée par ses réponses, elle s'attarde à son chevet et un dialogue s'instaure. En quelle année... Lire plus

Le décor est planté, nous sommes dans un asile psychiatrique. Anna, jeune infirmière accueille un nouveau venu : Erik Satie. Elle le questionne sur ses antécédents, sa vie. Intriguée par ses réponses, elle s'attarde à son chevet et un dialogue s'instaure.

En quelle année sommes-nous ? sous la plume de l'illustrateur SUKI le temps s'égrenne et nous traversons un autre monde.

Une gymnastique de l'esprit 

Dans l'univers d'un compositeur (1866-1925)  rebel à son époque, qui toute sa vie tente d'imposer sa vision de la musique. L'artiste a l'imagination fertile, il donne des noms insolites à ses œuvres  "Ses Gymnopédies (1848),  "Trois morceaux en forme de poires" (1903)

"Il n'y a pas de vérité en art"

Elliot Jenicot campe un Erik Satie tout à la fois sincère et baroque. Bien souvent la mélancolie est associée à ces interludes de piano. Sans doute ses blessures que l'on ressent. Mais l'homme a eu plusieurs vies, il s'engage pour différentes causes. Il sera au coeur de mouvement artistique naissant à Paris, une époque flamboyante où l'on croise Picabia, Picasso, Cocteau, Diaghilev...

Tous les arts se côtoient, les rencontres alimentent son oeuvre

Ses amis, ses amours

"Un musicien égaré dans son temps" comme parlait de lui son ami Claude Debussy, que ses prises de position finiront par séparer. En amour il est intransigeant. Il évoque sa passion pour Suzanne Valadon qui le quittera aussi.  

L'auteur Laetittia Gonzalbes nous entraîne dans une fiction qui suscite l'envie d'écouter à nouveau Satie. Anaïs Yazit déploie un charme et une force qui se dévoilent crescendo. Cette création est interprétée avec brio par un duo énergique et radieux.

Erik (avec un K) Satie a légué une oeuvre qui ne meurt pas. Il aurait certainement apprécié cette pièce plus qu'un long discours, elle nous fait apprivoiser un homme décidément pas comme tout le monde.

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Un véritable enchantement théâtral

Les  Gymnopédies  d’Erik Satie ,  composées alors qu’il n’avait que 22 ans, continuent de nous hanter. Il n’avait pas hésité à l’époque, en expérimentateur hors pair, à faire de véritables performances artistiques, qui ont parfois... Lire plus

Les Gymnopédies d’Erik Satiecomposées alors qu’il n’avait que 22 ans, continuent de nous hanter. Il n’avait pas hésité à l’époque, en expérimentateur hors pair, à faire de véritables performances artistiques, qui ont parfois dérouté le public, provoquant même le scandale. Précurseur des mouvements surréalistes et minimalistes, toujours inclassable, le voici désormais héros d’une pièce sur sa propre vie, également inclassable, tant elle convoque diverses formes, entre danse, illustrations projetées et musique, bien évidemment.

Dans Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde de Laetitia Gonzalbes (qui met également en scène), actuellement au Théâtre de la Contrescarpe, on pénètre dans l’esprit de l’étrange compositeur, alors qu’il est hospitalisé pour consommation excessive d’alcool (il mourra d’ailleurs d’une cirrhose du foie). Il raconte quelques pans de sa vie à Anna, une infirmière énamourée de son œuvre.

C’est Elliot Janicot, ex-pensionnaire de la Comédie Française qui prête ses traits à Satie, endossant son costume étriqué, son chapeau melon, son pince-nez et son parapluie, avec une énergie débordante et un charisme qui enveloppe la scène littéralement. Il donne la réplique à la comédienne et chanteuse Anaïs Yazit, qui ne démérite pas et qui suit la cadence ou la précède, c’est selon. Derrière eux, donnant à voir ce qui se trame dans la tête de Satie (et Dieu sait qu’il y en a, des choses), des projections d’illustrations signées Suki, qui valent à elles seules le déplacement, où Satie devient un héros de dessin animé, où ses lettres se dévoilent, ses notes s’épanouissent. Un véritable enchantement théâtral.

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

La fantaisie, les embardées, les envolées, la poésie s’entremêlent

Ancien pensionnaire de la Comédie Française, Elliot Jenicot compose ici un magnifique duo avec la jeune et talentueuse Anaïs Yazit. ce duo vous invite à glisser, “à l’insu de votre plein gré” dans un univers, leur univers où la fantaisie, les embardées, les... Lire plus

Ancien pensionnaire de la Comédie Française, Elliot Jenicot compose ici un magnifique duo avec la jeune et talentueuse Anaïs Yazit. ce duo vous invite à glisser, “à l’insu de votre plein gré” dans un univers, leur univers où la fantaisie, les embardées, les envolées, la poésie s’entremêlent , où les syllogismes, les métaphores, les digressions, les oxymores s’enlacent, se croisent sous un ciel tantôt étoilé, lumineux, tantôt nuageux, sombre voir menaçant. 

Lâchez prise avec la logique, l’analyse, le pragmatisme et laissez vous porter sur le fil parfois tenu de ces deux funambules dont l’équilibre semble parfois si fragile qu’il ne tient qu’à un fil… 

Vous sortirez, peut être avec plus que questions que de réponses, avec le sentiment de n’avoir pas précisément cerner les contours de ces deux personnages atypiques, tourmentés mais aussi touchants, attendrissants tant leur imaginaire semble sans limite et que leur réalité semble toute aussi improbable. 

Comme le sable qui file entre les doigts, la certitude n’aura finalement que peu de place… mais n’est ce pas là la magie ? 

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Laetitia Gonzalbes réussit cette hardie entreprise à double détente !

Spectacle conçu et mis en scène par Laetitia Gonzalbes, avec Elliot Jenicot et Anaïs Yazit. Sous le titre-citation "Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde", Laetitia Gonzalbes propose un spectacle hybridant vérité historique et fiction pour tracer un biopic théâtralisé de Erik Satie,... Lire plus

Spectacle conçu et mis en scène par Laetitia Gonzalbes, avec Elliot Jenicot et Anaïs Yazit.

Sous le titre-citation "Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde", Laetitia Gonzalbes propose un spectacle hybridant vérité historique et fiction pour tracer un biopic théâtralisé de Erik Satie, compositeur singulier et unique avec, et entre autres, "Les Gymnopédies", "Les Gnossiennes" et Trois morceaux en forme de poire", et également dramaturge, novelliste, billettiste et philosophe de l'absurde.

La partition se compose donc, et en partie, des écrits de Satie, dont les publications dans la Revue musicale telle "La journée du musicien", de sa correspondance, comme les lettres à Biqui, la peintre Suzanne Valadon, son grand amour inaccompli, de ses aphorismes qui préfigurent ceux de Cioran, et de ses vitupérations notamment contre la, et les, critique(s) qui assassine le fameux ballet "Parade" à l'affiche duquel il figure en compagnie de Jean Cocteau et Pablo Picasso.

Mais elle comporte également une fiction imbriquée, dont l'argument inattendu ne saurait être dévoilé même si la première scène, celle d'un malade interné d'office pour trouble sur la voie publique qui, soumis à l'interrogatoire d'une infirmière étrangement vêtue d'une robe à étoiles, ne reconnaît pas être Erik Satie mais un contemporain né en 1962, en constitue l'indice.

Laetitia Gonzalbes réussit cette hardie entreprise à double détente avec une dramaturgie maîtrisée pour ménager le suspense et différer sa révélation et les combiner, avec musique, chansons et pantomimes, en un kaléidoscope magique qui ressort tant au conte qu'au drame en assurant la dualité des personnages tout comme s'avère inventive sa mise en scène à la mesure de la fantaisie satienne.

Elle signe également la superbe scénographie, avec la création des décors par Claire Avias, qui dresse sobrement, par une approche poétique, l'univers de Satie avec un tabouret de piano et deux pianos miniatures se chevauchant, dans une bichromatique noir/blanc des partitions musicales.

En l'espèce, celles-ci sont figurées par des feuilles volantes dissimulant les spots latéraux entourant un écran sur lequel est projetée une amusante illustration graphique animée réalisée par Suki avec de guillerets inserts musicaux signés par Tim Aknine et David Enfrein.

Au jeu, deux comédiens en symbiose porte haut cet opus : l'aîné aguerri, Elliot Jenicot qui compose un formidable '"Esotérik Satie", grand escogriffe à besicles et chapeau melon, obsessionnel du parapluie, dandy maniaque qui crève de solitude et la jeune Anaïs Yazit à la fraîcheur prometteuse incarnant avec une délicate sensibilité les figures féminines.

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Une pièce d’une sensualité extrême !

Le Théâtre de la Contrescarpe fait partie de mes théâtres parisiens favoris. Outre le fait qu’il soit situé à deux pas de la Place avec laquelle il partage son joli nom, il programme régulièrement des pièces dont je me délecte. Après ... Lire plus

Le Théâtre de la Contrescarpe fait partie de mes théâtres parisiens favoris.

Outre le fait qu’il soit situé à deux pas de la Place avec laquelle il partage son joli nom, il programme régulièrement des pièces dont je me délecte.

Après l’Étrange Affaire Emilie Artois que nous avons pu voir au début de l’été (et dont la dernière était le 30 septembre) voici une excellente pièce mise en scène par Laetitia Gonzalbez :

Je m’appelle Erik Satie, comme tout le monde!

Erik Satie, compositeur hors norme, avant-gardiste virtuose, composa des musiques aujourd’hui jouées dans le monde entier. Les plus célèbres sont les célébrissimes Gymnopédies.

Néanmoins, la personnalité d’Erik Satie était un brin fantaisiste avouons-le. Il fréquentait néanmoins les grands artistes de son époque et fut l’ami de Debussy, Cocteau, Picasso…mais pas vraiment celui des critiques…

JE M’APPELLE ERIK SATIE COMME TOUT LE MONDE évoque la vie de cet homme original.

Mais à cette histoire vient s’entremêler celle d’Anna…

Mais qui est vraiment Anna?

Est-elle cette jeune infirmière parfois timide et hésitante, ou plutôt cette jolie jeune femme effrontée et entreprenante? Simple infirmière un peu inexpérimentée … ou elle-même patiente de cet hôpital ?

Anaïs Yazit et Elliot Jenicot sont parfaits dans ces rôles où, au bout du compte, et comme le fera remarquer Anna :

« … est-ce vous qui me soignez ou moi qui vous soigne???… »

Le texte (de Laetitia Gonzalbes qui est également metteur-e en scène) est un véritable bijou et ce dans ses moindres détails !

Ces dialogues pleins d’humour, entrecoupés de scènes chantées et dansées, les jolies illustrations de SUKI (*) projetées en arrière-plan (dont on peut dire qu’elles font partie intégrante de la pièce) en concordance totale avec le personnage – un peu rétro – d’Erik Satie.

La mise en scène est tellement réussie!

Quant aux deux comédiens, ma première impression fut que la pièce avait été spécialement écrite juste pour eux !

Ils « collent » parfaitement aux personnages et font preuve d’un immense talent… tout aussi physique que théâtral.

Ceci dit, rien de surprenant: 

Elliot Jenicot (Erik Satie), est un ancien de la Comédie française… Rien que ça!  Il s’est très tôt formé à la comédie mais également au mime et au clown.

Et quant à Anaïs Yazit, n’a-t-elle pas fait ses premiers pas artistiques en dansant et décroché ses premiers contrats professionnels dès ses onze ans ? Depuis elle mène de front une carrière de danseuse et de comédienne en plus de ses ateliers de théâtre …

Tous deux investissent la scène avec une vitalité extraordinaire. Résultat: le spectacle est à la mesure de leur talent, c’est-à-dire, extra !

Et finalement, je vous laisse la surprise, mais vous verrez, c’est quand même une pièce d’une sensualité extrême!

Bref vous l’aurez compris, vous devez aller voir Je m’appelle Erik Satie, Comme tout le monde car cette pièce vaut (ô combien !) le déplacement.

Et pour finir, quelques photos prises lors de nos échanges avec les comédiens, la metteur-e en scène, la directrice artistique du théâtre et les journalistes qui étaient présents à la Générale de presse.

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Arts Mouvants

Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Une joyeuse création !

Lætitia Gonzalbes se penche avec un regard passionné sur la vie du grand compositeur dont les Gymnopédies ont bercé la mélancolie de chacun d'entre nous. 'Je suis venu au monde très jeune dans un temps très vieux' . Lætitia Gonzalbes, nourrie de cette phrase d'Erik Satie,... Lire plus

Lætitia Gonzalbes se penche avec un regard passionné sur la vie du grand compositeur dont les Gymnopédies ont bercé la mélancolie de chacun d'entre nous.

'Je suis venu au monde très jeune dans un temps très vieux' .
Lætitia Gonzalbes, nourrie de cette phrase d'Erik Satie, aborde l'originalité d'un être et d'une œuvre souvent mal comprise.

Erik Satie se construit à travers une vie faite de manque : le manque affectif avec la perte de sa mère lorsqu’il a six ans, et le manque de moyens aussi, la misère, celle qu'il nommera la Fille aux grands yeux verts, à force de la côtoyer.
La pièce nous raconte la vie artistique et foisonnante d'Erik Satie dans ce Montmartre qu'il fréquente, côtoyant Mallarmé, Verlaine, Cocteau ou Debussy.
Même lorsqu’il habitera Arcueil, il ne quittera jamais Montmartre, arpentant les kilomètres qui le sépare de son triste appartement, rempli de correspondances qu'il n'a jamais décachetées. 
Lætitia Gonzalbes crée une pièce qui multiplie les références biographiques tout en jouant avec la fiction.
Anna (Anaïs Yazit) apparait sur scène comme personnifiant cette compagne imaginaire d'Erik Satie, cette mystérieuse fille aux grands yeux verts.
L'alchimie entre Elliot Jenicot et Anaîs Yazit opère. Entre fraicheur et intensité, ils forment un duo complice et attentionné.
Erik Satie et Anna s’apaisent autant qu'ils se bousculent portés par une mise en scène à la fois enjouée et délicate.

Lætitia Gonzalbes s’intéresse au processus créatif né de douleurs, d'angoisse et de colère.
Car Erik Satie est en colère. Désavoué par la critique, sa voix s'élève contre 'les acclamations incompétentes', le snobisme d'un public et d'une critique dont lui, l'artiste, veut bousculer le confort.
'Les précurseurs font scandale'.
Lætitia Gonzalbes dessine le portrait d'un esprit révolutionnaire. Renvoyé du conservatoire, souvent hué, il s’élève contre les diktats d'une vérité artistique établie. 'Il n'y a pas de vérité en art'.
Grand barbu frêle au chapeau melon, fétichiste du parapluie, son portrait s'anime dans le décor.
Les illustrations de Suki donnent vie aux lettres écrites à sa maitresse Suzanne Valadon. Les notes dansent sur les étoiles.
La fiction se mêle aux détails troublants de la vie de l'artiste et les illustrations, la musique, les lumières, fusionnent en une joyeuse création.

Lætitia Gonzalbes lève un voile subtil et poétique sur la vie du grand compositeur torturé.
Je m'appelle Erik Satie, comme tout le monde, nous parle à tous. Comment composer avec le manque, comment composer avec soi-même ?
Lætitia Gonzalbes met en scène avec grâce l'artiste aux pianos entremêlés qui compose la partition de la vie faites de Vexations et de Gymnopédies.

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logo Spectatif

Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Un spectacle des plus réussis. Un moment théâtral et musical surprenant...

Laetitia Gonzalbes nous fait ici un très beau cadeau artistique. Un spectacle riche et léger, documenté et charmant où une ribambelle de surprises virevoltent et se posent un instant sur notre imaginaire pour s’envoler très vite et laisser place aux suivantes. Voici du théâtre musical de... Lire plus

Laetitia Gonzalbes nous fait ici un très beau cadeau artistique. Un spectacle riche et léger, documenté et charmant où une ribambelle de surprises virevoltent et se posent un instant sur notre imaginaire pour s’envoler très vite et laisser place aux suivantes. Voici du théâtre musical de haute tenue qui réussit un double exploit. Évoquer en l’illustrant adroitement la vie de Satie, son œuvre dans son contexte et nous happer par une histoire qui va crescendo, nous bousculant de ses nombreux rebonds. C’est captivant et envoûtant, nous sommes emportés dans un merveilleux baroque et loufoque qui peu à peu devient saisissant.
 
Retrouver Érik Satie est toujours un plaisir immense perlé de découvertes iconoclastes et captivantes tant sa vie fut particulière, flamboyante et triste, insouciante et sérieuse, à l'image de ces artistes, génies de création, reconnus et adulés à présent mais souvent honnis ou oubliés de leurs vivants.
 
Que cela soit chez lui dans sa maison de Honfleur aujourd'hui devenue musée ou encore dans les évocations théâtrales ou plastiques, et bien sûr à l'écoute de sa musique, l’univers de Satie et ses délires fantasmagoriques prenant vie dans ses expressions ou ses musiques en forme de poésie burlesque nous trouble, nous touche et nous caresse comme pour consoler ou rassurer, séduire ou enchanter. Sans doute tout cela à la fois, autant que permis et désiré. Ce spectacle le restitue finement. Un délice.
 
L'écriture de Laetitia Gonzalbes s’appuie sur une composition variée de textes, d’images et de situations. Poèmes, pas dansés mis en place au cordeau, dessins projetés, lectures et jeux.  La poésie de l’ensemble, rythmée par des ruptures, se maquille de surréalisme et s’habille de non-sens. L’absurde vient toucher l’abstrait sans le faire tomber. Satie ne rougirait pas, ironiserait-il ? sans doute un peu mais un rien, juste ce qu’il faut pour garder son chapeau melon posé dignement sur la tête et sa réputation toujours établie.
 
La mise en scène met en valeur les jeux et la progression de l’histoire avec un habilité de velours et une brillante et lumineuse mise en place. Les éclats de joie nourrie de dérision, les souffrances contenues qui s’échappent par moments, la complémentarité complexe et si vraie des deux personnages, sont détonants. La curiosité est entretenue dans un vrai-semblant de divertissement. L’émotion surgit par moments mais tisse une grande toile peu à peu. Les sensations passent la rampe, nous ravissent et nous emportent littéralement dans cette curieuse et merveilleuse histoire.
 
Elliot Jenicot est un Satie plus vrai que nature. Ses intonations, son corps et son jeu, voltant du caustique à l’attendrissement en passant par la colère et la séduction, sont d’une crédibilité et d’une efficacité époustouflantes. Nous savions ce comédien très bon mais là, il resplendit. Anaïs Yazit compose une Anna touchante et surprenante dans ses sautes d’humeur parfaitement maîtrisées. Sa palette de jeux est impressionnante. Jeune femme forte et sûre d’elle, jeune femme meurtrie ou figure onirique, elle joue avec une fluidité expressive remarquable. Chapeau bas mademoiselle Yazit et monsieur Jenicot, vous nous avez fait vibrer de plaisirs et de sensations.
 
Un spectacle des plus réussis. Un moment théâtral et musical surprenant tant par son écriture que par son interprétation. Du très bel ouvrage. Immanquable rendez-vous délicieux et étonnant avec Satie.

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Les textes sont puissants et magnifiquement interprétés par un duo remarquable.

Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde – Fiction de Laetitia Gonzalbes. Compositeur excentrique, novateur, fantaisiste et dépressif dont la modernité et l’indépendance ont rendu sa musique intemporelle, Erik Satie a vécu une vie hors norme. « Je m’appelle Erik Satie comme... Lire plus

Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde – Fiction de Laetitia Gonzalbes. Compositeur excentrique, novateur, fantaisiste et dépressif dont la modernité et l’indépendance ont rendu sa musique intemporelle, Erik Satie a vécu une vie hors norme.
« Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde » conte la vie de cet homme original, à travers une fiction pleine d’ironie et d’humour, surprenante, musicale, esthétique… à l’image de l’extravagant compositeur.
Erik Satie fut un compositeur hors norme. Avant-gardiste virtuose, il composa des musiques aujourd’hui jouées dans le monde entier, telles les célébrissimes Gymnopédies. En homme libre, il fit de sa vie un véritable roman, avec humour et légèreté, et fut l’ami des grands artistes de son époque : Debussy, Cocteau, Picasso, Ravel…
Le texte se dévoile comme l’un de ces tableaux anciens où une enfilade de portes entrouvertes induit un effet de vertige qui nous entraîne là où plus rien ne répond aux critères de la pure logique. Chaque plan questionne notre perception : Sommes-nous prêts à accepter un autre qui ne fonctionnerait pas comme nous ?


NOTRE AVIS :
Spectacle déroutant où passé et présent se mêlent, dans une mise en scène très poétique. Les textes sont puissants et magnifiquement interprétés par un duo remarquable. Excessif, extravagant, alcoolique, Erik Satie a dû en dérouter certains du temps de son vivant. Même s’il s’agit là d’une fiction, l’on est scotché, amusé et ému par tant de fragilité voire de folie. Un bon moment…

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Erik Satie manie avec adresse l’ironie et l’humour noir pour dépeindre son époque !

Surnommé « Esotérik Satie », Erik Alfred Leslie Satie est, selon Debussy, « un musicien médiéval et doux, qui se serait égaré au XIXe siècle ». Curieux portraits… Mais il est vrai que monsieur Satie est un artiste inclassable, hors du temps, capable... Lire plus

Surnommé « Esotérik Satie », Erik Alfred Leslie Satie est, selon Debussy, « un musicien médiéval et doux, qui se serait égaré au XIXe siècle ». Curieux portraits… Mais il est vrai que monsieur Satie est un artiste inclassable, hors du temps, capable d’émouvoir toutes les générations. Un homme intrigant à découvrir au théâtre de la Contrescarpe, à Paris, du 3 octobre 2019 au 4 janvier 2020.

Le texte de Laëtitia Gonzalbes décrit « par petites touches ce personnage pétri de contradictions », dont il se sort la plupart du temps par une simple pirouette. L’air de rien, Erik Satie manie avec adresse l’ironie et l’humour noir pour dépeindre son époque et répondre à ses détracteurs, pour le plus grand plaisir de son auditoire. La pièce nous invite à nous délecter de ces quelques bons mots, à travers la reprise de nombreuses citations du musicien, qui nous laisse entrevoir, de façon décousue, quelques aspects de sa vie.

Au début et à la fin du spectacle retentissent en off les voix d’Erik Satie enfant et de sa mère Jane Leslie Anton jouant à cache-cache, comme si nous allions remonter à le temps pour découvrir ce jeune Normand facétieux au fil des années.


Puis, plus rien. Seulement des murs blancs baignés de lumière. De Satie, il ne reste que les quelques partitions de musique suspendues de part et d’autre de la scène et éclairées par le bas à l’aide d’un projecteur posé au sol.


Changement d’atmosphère. Nous sommes dans le service psychiatrique du centre hospitalier d’Honfleur, ville natale d’Erik Satie. Il est 21 heures. L’orage gronde au-dehors et la pluie tombe dru. Un patient vient de se suicider. Deux autres manquent à l’appel. L’un est un homme qui ressemble étrangement à Erik Satie. Il est vêtu d’un costume trois pièces noir, d’une cravate avec faux col et d’un chapeau melon. Il porte un parapluie et des binocles, qui tiennent tant bien que mal en équilibre sur son nez. Il arbore une barbiche et une moustache. L’autre est une jeune femme, habillée d’une blouse blanche avec des motifs fantaisistes noirs (étoiles…). Est-ce la tenue d’une infirmière ou une chemise de nuit ? Difficile à dire.

Sur le mur du fond, un compte à rebours s’enclenche, nous ramenant une heure avant la tragédie.

Enfin, nous rencontrons Erik Satie. Le pauvre bougre est hospitalisé. Il souffre de plusieurs pathologies sévères (cirrhose du foie, pleurésie, pneumonie, rhumatisme, polype dans le nez, alcoolisme, tabagisme…). Heureusement, cette semaine, c’est Anna qui est de garde pour égayer ses après-midis.

Lors de son bilan de santé habituel, Satie se dévoile petit à petit et en musique s’il vous plaît ! Si les chansons La Bohème de Charles Aznavour et J’irai revoir ma Normandie de Frédéric Bérat n’appartiennent pas au répertoire du musicien et paraissent quelque peu anachroniques, elles transcrivent néanmoins l’atmosphère d’une époque et évoquent les origines de l’artiste.

Les autres morceaux sont, quant à eux, bien de Satie. De la mise en musique de Sylvie ! et Élégie, deux poèmes de J.P. Contamine à Vexations, un morceau un brin névrotique, né suite à sa rupture avec son grand amour, Suzanne Valadon, en passant par Trois morceaux en forme de poire, une œuvre composée pour railler non seulement ses détracteurs, mais aussi son grand ami Claude Debussy, qui lui reprochaient l’absence de forme dans sa musique, rien ne manque.

Bien entendu, Les Gymnopédies, orchestrées par Debussy, sont aussi de la partie. Le titre évocateur de cette œuvre, qui signifie littéralement la danse des enfants nus, inspire particulièrement Anna, qui se met à danser telle une petite fille, sa nudité à peine cachée par un voile…

Quelle étrange jeune femme que cette Anna ! Elle, qui semble être au départ un personnage rationnel, plutôt banal, se révèle au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire une personne bien plus complexe qu’il n’y paraît…, à l’instar de l’environnement dans lequel elle évolue. Animé par les illustrations et textes de Suki projetés sur le mur du fond, ce dernier nous emmène aux frontières du réel et de l’imaginaire.

Nous avons tous des fêlures. Anna et Satie aussi. La différence réside dans la manière dont nous les surmontons…

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Esthétiquement, c'est très réussi...

J'ai été aussi très convaincue par le jeu d'Elliot Jenicot, qui n'a plus à prouver qu'il sait jouer l'originalité de ses personnages sans les caricaturer. Il joue simplement le décalage du personnage, y ajoutant une pointe d'humanité bienvenue.

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Ce pétillant hommage à Satie raconte avec humour la vie du compositeur...

Ecrit et mis en scène par Laetitia Gonzalbes, ce pétillant hommage à Satie raconte avec humour la vie du compositeur qui était à la fois excentrique, original et inventif . Sur les belles notes de ses Gymnopédies, avec en fond de scène un défilé d’ illustrations humoristiques... Lire plus

Ecrit et mis en scène par Laetitia Gonzalbes, ce pétillant hommage à Satie raconte avec humour la vie du compositeur qui était à la fois excentrique, original et inventif . Sur les belles notes de ses Gymnopédies, avec en fond de scène un défilé d’ illustrations humoristiques signées Suki, les deux interprètes évoluent avec une très belle énergie pour évoquer la vie hors-norme,  parfois scandaleuse   du compositeur. Avec Elliot Jénicot qui campe un Satie touchant de folie et de cynisme et  Anaïs Yazit, sa complice à la fois tendre et imprévisible.

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Elliot Jenicot habite le rôle de Satie comme s’il y avait toujours vécu.

Un spectacle en forme de poire THÉÂTRE Laetitia Gonzalbes met en scène la vie et l’œuvre du génial compositeur Erik Satie. Elliot Jenicot habite le rôle de Satie comme s'il y avait toujours vécu. Tout commence là où tout s'apprête a finir. Au service... Lire plus

Un spectacle en forme de poire

THÉÂTRE

Laetitia Gonzalbes met en scène la vie et l’œuvre du génial compositeur Erik Satie.

Elliot Jenicot habite le rôle de Satie comme s'il y avait toujours vécu.

Tout commence là où tout s'apprête a finir. Au service psychiatrique du centre hospitalier de Honfleur, département du Calvados. Un vieux dégingandé en faux col et chapeau melon fait irruption. Il tient en main un parapluie et s'appelle Erik Satie, « comme tout le monde ». Du moins, c'est ce qu'il prétend. Et s'il ne l'est pas, il lui ressemble bougrement, avec son pince-nez de travers, sa barbe en pointe, ses yeux en coulisse et son sourire moqueur. Une infirmière a sa charge. Elle est jeune, fraîche, pimpante et ne s'appelle pas Erik Satie.

C’est à partir de cette confrontation de générations et d'époques (« Quelle curieuse époque cette époque », disait Satie de son temps) que l'auteur et metteur en scène Laetitia Gonzalbes déroule la vie et l' œuvre du compositeur. « Vous souffrez ? » demande l’infirmière. « Bien sûr, répond le patient. Je suis venu au monde très jeune dans un monde très vieux ». De ce genre d'aphorismes, la vie de Satie regorge. Il n'y a qu'à secouer pour qu'il en tombe des grappées. Et jusque sous ses partitions qu'il truffait de notes à l'attention de l'interprète : « Avec conviction et une tristesse rigoureuse », commande-t-il en préambule d'une Gnossienne. « Très luisant », indique-il sous un accord, comme autant d'invitations à ne pas respecter ses didascalies.

Erik Satie, qui composait sans barre de mesure – sans mesure non plus – ne fut que vents et contraires, perpétuellement drapé dans l’ironie. « L’homme le plus versatile du monde », prétendait le philosophe et musicologue Paul Landormy.À sa mort, en l925, ses amis découvrent dans son petit studio d'Arcueil deux pianos ficelés l’un à l’autre, une collection de parapluies, pour la plupart sous emballage – de peur qu'ils ne se mouillent – et une centaine de lettres jamais décachetées auxquelles il répondait toujours. À l'aveugle...Moment de colèreMais au-delà de l'anecdote et du pittoresque, dont il eût été regrettable de se contenter, la pièce explore les facettes moins riantes de la vie du compositeur, orphelin de mère à 6 ans, élève incompris de ses professeurs et méprisé par la critique. Un homme secret, méconnu de ses amis même et, en prime, alcoolique notoire. De sa rupture avec son unique et grand amour Suzanne Valladon « défenestrée dans un moment de colère » – ils habitaient par chance le premier étage –, au scandale du ballet Parade, en passant par les Trois morceaux en forme de poire, composés en réponse à son ami Claude Debussy, qui lui reprochait l'absence de forme dans sa musique, rien ne manque. La vie de Satie fut certainement moins douce que sa musique et c'est la subtilité de cette pièce que de donner à voir la complexité d'un artiste à l’œuvre pourtant si limpide.

Il faut également saluer le talent d'Elliot Jenicot, ancien pensionnaire de la Comédie-Française, acteur au moins aussi inclassable que son modèle, qui habite le rôle comme s'il y avait toujours vécu; et celui de sa partenaire Anaïs Yazit, infirmière moins ingénue qu'elle n’y paraît, tour à tour mère, fille et muse de son patient. Derrière eux, sur une toile blanche passent fugaces les dessins d'un certain Suki, petitespattes de mouche échappées d'une Gymnopédie. Voilà du théâtre sans prétention excessive au service d'un homme qui n’en avait pas davantage.

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Ce qui est remarquable

Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Un spectacle inclassable... qui chamboule l'âme... à partager intensément !

Il y a d’abord deux interprètes. Anaïs Yazit est une tragédienne géniale et un clown adorable, et l’inventif Elliot Jenicot dont les possibilités d’interprétation semblent infinies. Le compositeur Erik Satie hante les lieux et va jusqu'à prendre possession d'Elliot Jenicot. Entre... Lire plus

Il y a d’abord deux interprètes. Anaïs Yazit est une tragédienne géniale et un clown adorable, et l’inventif Elliot Jenicot dont les possibilités d’interprétation semblent infinies. Le compositeur Erik Satie hante les lieux et va jusqu'à prendre possession d'Elliot Jenicot. Entre extravagance et intériorité, le voyage est mouvementé et passionnant. « Erik Satie vécut emmitouflé dans son ironie. » (Roland de Candé dans son Nouveau Dictionnaire de la musique). Le personnage d'Erik Satie transporte avec lui juste ce qu’il faut de poésie pure et de pitreries finement interprétées par Elliot Jenicot. Car pour parler d’un drame, il n’y a rien de mieux que l’humour. ErikSatie a transformé la perception de la musique, l’auteur et metteur en scène Laetitia Gonzalbes s’en inspire pour l’appliquer à la perception de la folie, un spectacle inclassable.
Le drame qui se joue évoque une douleur abyssale, de celle dont on ne se remet pas. Pourtant, l’auteur, à grands renforts d’amour et de musique, ne s’épanche pas en de dégoulinantes considérations, bien au contraire. Laetitia Gonzalbes touche l’essentiel en usant d'un humour particulier, celui des timides. Epaulée très artistiquement par Tim Aknine et David Enfrein, Laetitia Gonzalbes réunit un vocabulaire varié inspiré de la caricature (par les remarquables et très vivantes illustrations projetées de Suki), de la poésie, de la musique, de la danse ainsi que de la pantomime, pour créer un seul et unique langage. Une langue à part entière, tout entière vouée à créer de la beauté et à divertir tout en transmettant des sentiments justes. Un grand écart artistique, une parabole peut-être, sur la vie du compositeur qui fut obligé de travailler dans des cabarets pour gagner sa vie alors qu’il demeure un des plus grands compositeurs à la création radicalement révolutionnaire et visionnaire.
Pour soupirer de tendresse, « Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde » est un spectacle qui chamboule l'âme. Il est à partager intensément avant qu’il ne s’échappe duThéâtre de La Contrescarpe pour une très longue vie.
Laurence Caron

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Interview Paname et moi d'Elliot Jenicot

LE PARIS D’ELLIOT JENICOT, COMÉDIEN L’ex-pensionnaire de la Comédie Française, Elliot Jenicot, incarne en ce moment -au Théâtre de la Contrescarpe-, le compositeur Erik Satie, dans la pièce J e m’appelle Erik Satie comme tout le monde . Une performance habitée qui valait... Lire plus

LE PARIS D’ELLIOT JENICOT, COMÉDIEN

L’ex-pensionnaire de la Comédie Française, Elliot Jenicot, incarne en ce moment -au Théâtre de la Contrescarpe-, le compositeur Erik Satie, dans la pièce Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde. Une performance habitée qui valait bien un portrait ! Voici son Paris.

Depuis quand êtes-vous à Paris ?

Je me suis installé à Paris (à Montreuil) en août 2011, suite à mon engagement à la Comédie Française.

Votre premier souvenir à Paris ? 

Un souvenir d’enfance : le périphérique, en descendant en vacances vers le Sud. Je voyais la Tour Eiffel de loin, je rêvais d’une ville que je ne connaissais que par la télévision. Je n’y suis venu pour la première fois, en séjour, qu’à l’âge de 20 ans… Emerveillé !
Un souvenir artistique : le Festival Mondial du Cirque de Demain en 1988, en duo comique… 

Paris vous le / la définiriez comment ? 

Une dame élégante et capricieuse, cultivée et charismatique, mais pas toujours bienveillante.

Quel est votre ou vos endroit(s) favori(s) à Paris ?

Les théâtres dans lesquels je joue !

Quel est votre musée favori ? 

Le Musée d’Orsay sans hésiter, pour le lieu et la scénographie de ses expositions. Le Centre Pompidou, pour sa modernité.  

Un restaurant fétiche ? 

Je reste toujours explorateur, à la quête d’une bonne surprise, mais en ce moment, La Petite, au 53 rue Lacépède, à côté du Théâtre de la Contrescarpe. Ou Bijou, 10 rue Dancourt, les meilleures pizzas de Paris ! Mais j’aime assez l’esprit des bonnes brasseries traditionnelles.

Une boutique fétiche ? 

La FNAC, pour errer aux heures calmes. Ou chez Roganel, 23 rue des Archives, car je suis accroc aux marinières.

Un salon de thé, un café, un brunch ou autre à recommander ?

Pour les brunchs, le Mama Shelter (109 rue de Bagnolet 75020 Paris). Le patron est un pote !

Quel est votre quartier préféré ?

Tout dépend de mon humeur… Les Abbesses, autour de la rue Mouffetard, certains coins de St Germain, le Canal Saint-Martin, les ponts historiques, mais j’aime aussi me retrouver rue Oberkampf, à Belleville, Ménilmontant… La liste est longue. On découvre Paris à chaque coin de rue !

Comment vous déplacez-vous à Paris ? 

En métro, en vélo dans mon quartier, en Uber quand il n’y a plus de métros, en voiture parfois, la nuit.

Que diriez-vous à Paris ?

« Respire ! Et calme toi … t’es plus toute jeune, chérie ! »

Si Paris était une chanson / une musique ?

Quartier Latin de Léo Ferré.

Si Paris était une odeur ?

Les gaz en tous genres !

Votre saison préférée à Paris ?

Peu importe la saison, mais sans pluie ! La pluie à Paris, c’est névrotique.

Un bar préféré, un lieu la nuit ? 

Je n’ai pas un lieu préféré… J’aime errer à pied sur les quais, la nuit. Paris en lumière, c’est cinématographique, ça ouvre l’imaginaire.

Paris le matin ? 

Aux heures de pointe, c’est tachycardiesque (le mot n’existe pas), mais il me convient. A une terrasse tranquille, dans le Quartier latin, quand tu espères croiser un poète .

Paris le dimanche ? 

Parfois… Mais là où il y a du vert. Sinon, en bords de Marne, ça peut détendre…

Paris et vous ?

C’est un roman. Je n’en ai pas fini la lecture.  

Merci Elliot !

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Interview d'Elliot Jenicot : La petite musique d’Erik Satie

Elliot Jenicot : La petite musique d’Erik Satie Le génie du compositeur Erik Satie n’avait d’égal que son originalité. Pénétrer dans cet univers décalé, c’est l’occasion pour Elliot Jenicot de trouver un rôle à sa mesure. Ancien pensionnaire de la... Lire plus

Elliot Jenicot : La petite musique d’Erik Satie

Le génie du compositeur Erik Satie n’avait d’égal que son originalité. Pénétrer dans cet univers décalé, c’est l’occasion pour Elliot Jenicot de trouver un rôle à sa mesure. Ancien pensionnaire de la Comédie Française, il exprime ses talents de comédien dans un spectacle dont Erik Satie se serait certainement délecté.

À votre avis, pourquoi le personnage d’Erik Satie fascine encore ?

Parce qu’il est intemporel, je crois… par son oeuvre, sa personnalité, son extravagance. On a souvent soif de connaître l’inconnu, l’intouchable chez les grands artistes : c’est une façon de se découvrir soi-même.

Vous avez déclaré que vous vouliez jouer un personnage tragique, est-ce le cas avec celui d’Erik Satie ?

Satie est une personnalité délicieuse pour un acteur. il est à la fois teinté de lyrisme, de folie, d’extravagance, de poésie et d’inconnu… Quel régal, non ? J’ai ressenti avec Satie une espèce d’autorisation spirituelle, une similitude assez troublante… mais ne vous inquiétez pas : je n’invoque pas les âmes le soir autour d’une bougie (rires). Quoique…

À quoi doit-on s’attendre en allant voir ce spectacle ?

À ce qui est écrit sur le pitch de présentation du spectacle (rires)… plus sérieusement comme j’aime à le préciser « Tout est vrai sauf l’histoire ». Les mots de Satie… son univers poétique et musical, son ironie, ses révoltes, ses doutes… sa souffrance… sont représentés passionnément et avec respect dans une fiction par ma délicieuse et talentueuse jeune partenaire Anaïs Yazit et moi-même.

Est-ce que la musique d’Erik Satie vous interpelle ?

J’ai entendu les Gymnopédies pour la première fois il y a une trentaine d’années, dans un film de Woody allen. ce fut une émotion intense : sa musique est intemporelle et tellement actuelle ! Je n’en étais pas un spécialiste, ni un disciple pour autant. J’en ai beaucoup appris, grâce au spectacle de Laetitia Gonzalbes. Je ne peux donc que la remercier pour sa confiance et l’intense bonheur de créer avec elle Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde. Une belle collaboration Gymnopédiesque !

C’est Laetitia Gonzalbes qui a écrit et mis en scène le spectacle, fallait-il une sensibilité féminine pour exprimer celle d’Erik Satie ?

S’il le fallait, je n’en sais rien mais ce que je sais c’est que l’univers et la sensibilité de Laetitia sont en accord total avec la sensibilité de Satie. elle est très investie dans son projet, c’est normal de l’être aussi.

Vous vous définissez comme un « éternel amoureux », c’est-à-dire ?

Je crois qu’il faut vivre chaque aventure artistique passionnément, comme une histoire d’amour. Je tombe amoureux du spectacle que l’on me propose car, quelque part, je considère que l’on tombe amoureux de ma personne… artistiquement, je veux dire (rires). Je suis fougueux comme un jeune labrador quand on m’ouvre la porte du jardin… et plus le jardin est grand, plus je cours et aboie avec enthousiasme.

Que pouvez-vous nous raconter de votre expérience au sein de la Comédie Française ?

Huit années, huit saisons, une vingtaine de pièces, de très belles rencontres humaines et artistiques, une grande maison avec ses codes, ses mouvances. des moments difficiles, aussi. Je mesure la chance et l’opportunité – improbable avec mon parcours artistique – d’y être entré, grâce à Muriel Mayette (administratrice en 2011). l’aventure s’est terminée en juillet dernier, après un comité décisionnaire. Tant pis pour eux (rires), tant mieux pour moi (rires). Mais pas d’aigreur : le meilleur est à venir.

Vous êtes également un mime renommé, cela vous aide dans vos rôles ?

le mime c’est un atout… c’est comme un acteur qui a pratiqué la danse… ou la musique… ou une discipline quelconque. c’est en moi… ça sort tout seul quand il le faut. le mime c’est le corps qui parle… après il faut trouver son style, je n’ai rien à voir avec Marceau ou Jean-louis Barrault… c’est comme au foot : c’est quand on a l’impression que c’est facile pour le joueur qu’il y a maîtrise. donc pour répondre à votre question, il y a toujours, dans un spectacle, un moment où je sors quelques dribbles (rire).

Erik Satie a dit : « Toute ma jeunesse on me disait : Tu verras quand tu auras 50 ans. J’ai 50 ans, et je n’ai rien vu ». Et vous qu’avez-vous vu ?

Oh… j’ai vu beaucoup mais j’ai tellement encore à voir ! C’est comme si je n’avais rien vu en quelque sorte. la vie c’est comme un bouquin avec plein de chapitres. l’histoire continue tant que le mot Fin n’est pas écrit. il faut aller voir… Sans cesse.

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La Parisienne Life

Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Un moment théâtral brillant et intense

Si on présente Erik Satie comme un compositeur hors norme, cette œuvre théâtrale de Laetitia Gonzalbes est vraiment à son image. Il y a de la folie au sens propre comme au figuré dans « Je M’Appelle Erik Satie Comme Tout Le Monde » qui est... Lire plus

Si on présente Erik Satie comme un compositeur hors norme, cette œuvre théâtrale de Laetitia Gonzalbes est vraiment à son image.
Il y a de la folie au sens propre comme au figuré dans « Je M’Appelle Erik Satie Comme Tout Le Monde » qui est interprété magistralement par Elliot Jenicot et Anaïs Yazit.
Cette fiction que l’on croirait plus vraie que nature et qui emmène le spectateur là où il ne s’attend pas est originale et artistiquement complète car on y retrouve bien évidemment du jeu mais également du chant, de la danse, de la poésie et des illustrations animées de Suki qui sont projetées sur scène.
Les deux comédiens chez qui il existe une belle complicité œuvrent vraiment de concert pour donner le meilleur d’eux sur les planches afin que ce spectacle qui est plein de tendresse et d’humour touche le public en plein cœur.
Par ailleurs, l’auteure qui signe également la mise en scène montre son éclectisme car nous avions déjà beaucoup aimé son adaptation d’ « Anna Karenine » et dans le cas présent, si la qualité demeure, la proposition est autre.
« Je M’Appelle Erik Satie Comme Tout Le Monde » a le potentiel pour plaire aux amoureux du théâtre et aux mélomanes et nous vous dirions que nous ne pouvons pas tout révéler dans cet article car des surprises vous attendent dans cette œuvre et le mieux serait de les vivre en live auThéâtre de la Contrescarpe car vous vivrez assurément un moment théâtral brillant et intense.

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Interview d'Elliot JENICOT "Gymnopédiste" par Negar Haeri

Interview d'Elliot JENICOT "Gymnopédiste" par Negar Haeri

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

L'instant est poétique, vif, sensible, délicat, musical et dansant.

L'humour, la  poésie, la musique sont au Théâtre de la Contrescarpe avec la pièce "Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde", une fiction animée nous plongeant dans la vie et l'oeuvre d'Erik Satie, compositeur à la vie souvent méconnue, malgré la richesse de son... Lire plus

L'humour, la  poésie, la musique sont au Théâtre de la Contrescarpe avec la pièce "Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde", une fiction animée nous plongeant dans la vie et l'oeuvre d'Erik Satie, compositeur à la vie souvent méconnue, malgré la richesse de son oeuvre. En tête d'affiche et dans le rôle titre, l'excellent Elliot Jenicot, ancien de la Comédie Française et Anaïs Yazit, jeune talent solaire dans cette pièce. 

La scène de la Contrescarpe s'ouvre sur un décor à la fois épuré et poétique. Le public est d'emblée propulsé à l'hôpital de Honfleur au sein du service psychiatrique.  Deux personnes se sont enfuies... d'une réalité: il s'agit du génial et incompris compositeur des Gymnopédies et d'Anna, son infirmière. Tout au long de la pièce et au crépuscule de sa vie, il va évoquer le fil de  son existence.

Pour ceux qui ne connaissent pas la vie du compositeur, Erik Satie naquit à Honfleur en 1866 d'une mère écossaise. Avec son frère Conrad, il suit son père à Paris, après la disparition de sa mère. Puis, vinrent les premières leçons de musique et l'apprentissage du piano. Mais rien ne se passe comme prévu. L'élève Satie obtient des résultats décevants. Son père devenu éditeur de musique publie ses premières compositions. Pendant cette Belle Epoque, Erik Satie fréquente le célèbre "Chat Noir". Il rencontre Claude Debussy, devenu son ami qui va orchestrer ses fameuses "Gymnopédies". Pour ceux qui ne connaissent pas la définition même du terme, sachez  que les Gymnopédies sont des pièces légères, atypiques bravant les règles de la musique classique. Satie lui-même définit son oeuvre de « musique d'ameublement » qualifiant ainsi certaines de ses compositions et indiquant qu'elles pourraient être utilisées comme fond sonore. Ami de Maurice Ravel mais aussi Jean Cocteau, Pablo Picasso... l'homme est atypique.

Artiste fantasque... poète, souvent incompris, il est aussi précurseur,  lorsqu'il compose la première musique de film, basée, non pas sur l’intrigue mais sur le rythme et la fréquence des images. C'est avec René Clair et le fim "Entr'acte", dernière oeuvre signée avant qu'il ne s'éteigne, le 1er juillet 1925. 

C'est ce parcours riche qu'a librement écrit et mis en scène Laetitia Gonzalbes. L'instant est poétique, vif, sensible, délicat, musical et dansant.  Il révèle le compositeur dans sa complexité d'artiste dont la vie fut aussi riche de création qu'empreinte de misère. A noter les poétiques illustrations qui animent la scène et sont signées Suki.

Du mardi au samedi à 19h au Théâtre de la Contrescarpe à Paris jusqu'au 4 janvier.
Marie-Hélène Abrond

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Théâtre au vent

Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Elliot JENICOT est irrésistible de faconde et de drôlerie.

« Et pour qui te prends tu ? – Je me prends pour Erik Satie, ne vous en déplaise » Certains se prennent pour Dieu et celui-là pour Erik Satie. Evidemment, l’énergumène a élu domicile dans un asile psychiatrique où seule une gracieuse et douce infirmière semble le prendre... Lire plus

« Et pour qui te prends tu ? – Je me prends pour Erik Satie, ne vous en déplaise » Certains se prennent pour Dieu et celui-là pour Erik Satie. Evidemment, l’énergumène a élu domicile dans un asile psychiatrique où seule une gracieuse et douce infirmière semble le prendre au sérieux. Les bouffées délirantes de ce fou dansant se révèlent très instructives sur la vie d’Erik Satie qui probablement n’aurait pas défrayé les chroniques si l’homme n’avait pas composé ses fameuses gymnopédies. L’homme fait figure d’ovni dans le paysage musical de son époque. Incompris, méprisé par ses pairs, il réussit cependant à passer la rampe, heureusement accueilli par Picasso, Jean Cocteau, les ballets russes de Serge Diaghilev avec lesquels il crée un spectacle « Parade » en 1917 qui fit scandale.


Cela doit être un bonheur de se prendre pour Erik Satie, le poète musicien d’Arcueil; il y vécut une trentaine d’années jusqu’à sa mort dans un logement sans eau ni électricité. Sa richesse était ailleurs dans ces notes de musique anarchiste qu’il distribua généreusement et dont les airs nous saisissent par leur joyeuse et mélancolique fantaisie.


Qui aurait pu imaginer la misère noire de l’homme qui avait étrange allure avec son pince-nez, son chapeau melon et sa barbe en pointe.


Son interprète sur scène, Elliot JENICOT est irrésistible de faconde et de drôlerie. Anaïs YAZIT, sa partenaire à qui il revient d’endosser à la fin de la pièce, l’aspect dépressif du personnage, l’est tout autant irrésistible de grâce et luminosité. La scénographie est illustrée par de joyeux dessins sur écran.
Laetitia GONZALBES signe avec ce spectacle une délicieuse parade à la morosité ambiante avec à l’honneur un chef d’orchestre hors du commun, Erik Satie !

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Pièce très originale et magnifiquement interprétée. Mise en Scène éblouissante.

Un grand spectacle dans un petit Théâtre. Il est vrai que celui de la CONTRESCARPE a une programmation ambitieuse qui nous surprend agréablement souvent. C'est Laetitia GONZALBES qui a écrit cette pièce très originale et magnifiquement interprétée. Elle en signe une Mise en... Lire plus

Un grand spectacle dans un petit Théâtre.

Il est vrai que celui de la CONTRESCARPE a une programmation ambitieuse qui nous surprend agréablement souvent.

C'est Laetitia GONZALBES qui a écrit cette pièce très originale et magnifiquement interprétée. Elle en signe une Mise en Scène éblouissante. Une réussite totale.

Un beau décor, une belle Lumière, une salle pleine, tous strapontins occupés.

Elliot JENICOT, un Satie à s'y méprendre. Nous survolons les moments les plus importants de sa vie.

Anaïs YAZIT, une vraie découverte talentueuse. Les chorégraphies, un vrai bonus !

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Une fiction ensoleillée, troublante, qui a pour prétexte Erik Satie.

« Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde » de et mise en scène par Laetitia Gonzalbes au théâtre de la Contrescarpe est une fiction ensoleillée, troublante, qui a pour prétexte Erik Satie. Dans un décor tout blanc où le noir sera présent, nous sommes dès le... Lire plus

« Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde » de et mise en scène par Laetitia Gonzalbes au théâtre de la Contrescarpe est une fiction ensoleillée, troublante, qui a pour prétexte Erik Satie.

Dans un décor tout blanc où le noir sera présent, nous sommes dès le début saisis ; saisis par cette surprenante intervention d’un infirmier d’un hôpital psychiatrique qui demande du renfort suite à l’évasion d’un patient.
Puis entre sur scène une infirmière, toujours pas d’Erik Satie me direz-vous. Nous qui sommes venus écouter un témoignage sur sa vie commençons à nous poser des questions…
Ah enfin Erik Satie entre sur scène avec en musique de fond sa première Gymnopédie qui me bouleverse à chaque fois au plus haut point, et nous écoutons alors un dialogue surréaliste entre l’infirmière et le compositeur : un univers qui m’a fait penser à Ionesco.
Et la phrase du flyer de Xavier Delette : « sommes-nous prêts à accepter un autre qui ne fonctionnerait pas comme nous ? » commence à avoir du sens…

Un dialogue entre cette jeune infirmière bienveillante Anna et le compositeur doté d’un pince-nez toujours un peu de travers et d’une barbe en pointe, à la stature longiligne, aérienne, qui dévoile petit à petit la vie d’Erik Satie à la folie, la sensibilité exacerbées depuis cet hôpital d’Honfleur, ville de sa naissance…Hasard du lieu ou un rendez-vous programmé !?

Le compositeur aux œuvres intemporelles, comme celles de ses Gymnopédies, ses Gnossiennes et ses morceaux en forme de poire dont vous découvrirez une très belle calligraphie sur un écran témoin de sa vie, se livre sans réserve.017 format web ©
En tous cas une progression dramatique intéressante, parfois inquiétante, qui nous fait découvrir, si vous n’êtes pas un aficionado d’Erik Satie, sa vie, son œuvre, ses colères, les témoins de son parcours comme Debussy à qui il aimait envoyer des piques, ou encore Cocteau, Picasso, Ravel et tant d’autres…sans oublier son amour pour l’artiste peintre Suzanne Valadon. Mais aussi un rapport patient – praticien ciselé où la vie et le deuil se mêlent.

Une fiction très originale, très documentée, entre un personnage réel et inventé où les tics et la gestuelle des personnages ont une importance primordiale dans leur évolution, dans leurs jeux. La fin de cette fiction, très surprenante, au rebondissement théâtral, ne manquera pas de vous toucher. Une fin à fleur de peau qui laisse place à un beau soleil apportant une fragilité réconfortante.

La mise en scène de Laetitia Gonzalbes est rythmée, fluide, légère, et met nos deux comédiens en phase dans leurs corps, dans leurs danses, aux gestes très précis. Ils sont habités par leurs personnages, et nous plongent avec beaucoup d’humour, d’émotions, dans la vie de ce virtuose dont la musique ponctue les dialogues avec délices ; une musique adaptée et interprétée par Tim Aknine et David Enfrein.

Les vidéos, les illustrations de Suki sont le troisième personnage. Elles sont magnifiques dans leurs graphismes, comme ces lettres adjointes de vrilles qui permettent aux plantes grimpantes de s’accrocher sur leur support.
Elliot Jénicot est un Erik Satie tout à fait remarquable. Son jeu millimétré et très expressif nous emporte dans un tourbillon de fantaisies à la légèreté rieuse.
Quant à Anaïs Yazit elle joue une infirmière, en toute simplicité, avec une émotion, une fragilité, palpables. Son grain de voix donne une belle couleur à son personnage empreint de gentillesse qui cache un désir intense de liberté.

Alors n’hésitez pas, laissez-vous séduire par les mots d’Erik Satie toujours à la recherche de son parapluie…

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Biographie ludique et décalée !

Erik Satie, je n’allais pas manquer un spectacle sur un de mes compositeurs favoris, je n’ai pas été déçue ! Pensez donc, les Gymnopédies, les "embryons desséchés", les "gnossiennes", et de jolies mélodies “je te veux” ou l'inénarrable “Allons y... Lire plus

Erik Satie, je n’allais pas manquer un spectacle sur un de mes compositeurs favoris, je n’ai pas été déçue ! Pensez donc, les Gymnopédies, les "embryons desséchés", les "gnossiennes", et de jolies mélodies “je te veux” ou l'inénarrable “Allons y chochotte” !
Mais sommes-nous vraiment face à ce génial compositeur ? comment se fait-il qu’il donne un autre nom à Anna ? Enfin, de toutes façons Monsieur Satie, binocles sur le nez, parapluie, chapeau melon et barbichette se lance dans l’évocation de sa vie, dansant, prenant des poses, aidé par la jeune femme, ces deux-là s’amusent bien !
Cet original se moque des conventions, sa musique manque de forme ? bon et bien il composera trois morceaux “en forme de poire” ! Un humour dévastateur ce Satie vous dis-je ! Iconoclaste, se prenant au sérieux, pas vraiment, en tout cas brocardant certains de ses confrères, et la critique n’en parlons pas ! Sa vie amoureuse ? “Biqui” Suzanne Valadon, rejeté par elle, il compose “Vexations”...
Sur un livret de Cocteau, le décor et les costumes de Picasso, musique de Satie, le ballet “Parade” sera créé par Diaghilev, les critiques seront virulentes. Satie baigne dans un “bouillon de culture”, il est à l’origine du groupe des six (Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre), ses compositions jouées dans le monde entier, chantées et toujours au répertoire des artistes lyriques.

Biographie ludique et décalée, grâce à l’interprétation géniale de Elliot Jenicot, qui investit le personnage, douceur et sensualité avec Anaïs Yazit. La projection d’un film d’animation aurait beaucoup plu à Satie, la mise en scène de Laetitia Gonzalbes est créative, en forme de… peut-être !
Un très bon moment de théâtre et de musique à ne pas manquer !

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

C’est riche, drôle parfois, grave aussi...

La vie d’Erik Satie a été mouvementée. Après une brève carrière dans l’armée, il s’exerça dans les cabarets de Montmartre dont notamment Le Chat noir et L’Auberge du Clou. Il rencontra même Debussy avec lequel ils restèrent liés pendant... Lire plus

La vie d’Erik Satie a été mouvementée. Après une brève carrière dans l’armée, il s’exerça dans les cabarets de Montmartre dont notamment Le Chat noir et L’Auberge du Clou. Il rencontra même Debussy avec lequel ils restèrent liés pendant longtemps. Peu compris par ses contemporains, il « s’exila » en banlieue parisienne dans une modeste demeure (à Arcueil). Néanmoins son activité resta intense et il composa de nombreux morceaux dont en particulier Trois morceaux en forme de poire (1903), mais ne connut le succès qu’avec Parade (avec l’aide de Cocteau, Massine et Picasso, le fameux groupe des Six). La courte pièce qui se joue en ce moment au théâtre de la Contrescarpe et que je vous recommande chaudement nous révèle certains aspects de sa personnalité. Personnage déconcertant et génial, il fut un incompris. Elliot Jenicot endosse magnifiquement le costume du grand maître et nous fait vivre quelques heures de son quotidien. Anaïs Yazit, sa partenaire sur scène, n’est pas en reste et se révèle bien plus qu’une simple infirmière. Pour ne pas trop en dire, allez vite voir ce spectacle, c’est riche, drôle parfois, grave aussi et surtout on en apprend beaucoup sur le grand homme de notre histoire culturelle et musicale. Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde, texte et mise en scène de Laetitia Gonzalbes au théâtre de la Contrescarpe (de grandes pièces dans un petit théâtre et un super quartier pour l'après spectacle...)

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Tout se dévoile avec beauté...

Erik Satie était un compositeur énigmatique et talentueux. Son nom évoque autant la folie que le génie. Alors que peut-il se cacher derrière le titre « Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde » ? Excentrique, novateur, indépendant, caractériel… sa musique peut... Lire plus

Erik Satie était un compositeur énigmatique et talentueux. Son nom évoque autant la folie que le génie. Alors que peut-il se cacher derrière le titre « Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde » ?

Excentrique, novateur, indépendant, caractériel… sa musique peut être évoquée de cent façons différentes. Laetitia Gonzalbes qui a déjà montré son ingéniosité dans la libre adaptation d’Anna Karénine, se lance dans un nouveau défi. Raconter la vie d’Erik Satie, ce musicien à l’imagination hors norme qui a su imposé sa créativité et son talent au monde entier. Encore aujourd’hui, on entend les célébrissimes Gymnopédies. L’art pour lui ne s’écrivait pas qu’avec des notes. On pouvait compter dans son entourage des personnages comme Debussy, Cocteau, Picasso, Ravel, Suzanne Valadon… Sa vie est un véritable roman alors comment ne pas le placer au cœur d’une histoire à travers une fiction pleine d’humour, de tendresse et de folie ?
Sur scène, deux comédiens virtuoses. D’un côté, nous avons l’ancien pensionnaire de la Comédie Française, Elliot Jenicot. Je me souviens encore de sa performance époustouflante dans « Les enfants du silence ». Le retrouver est un véritable plaisir. Son costume avec le chapeau melon, la moustache barbichette et les petites lunettes sans oublier le parapluie nous montre un homme assez singulier. C’est normal puisqu’il est enfermé dans un asile psychiatrique. Du moins, on essaie de nous le faire croire par un habile stratagème. C’est l’infirmière qui va permettre de délier le fil du passé pour nous proposer un voyage tout en musique. Un rôle magnifiquement interprété par Anaïs Yazit.
Une discussion et lien de confiance se créent entre eux. L’étrangeté de l’artiste s’affiche avec pudeur et dérision. Tout se dévoile avec beauté grâce à une mise en scène dynamique, inventive et délicate. Le duo joue mais aussi chante, danse, fait de la musique. Ils sont accompagnés de musique qui sublime les émotions. En parallèle, sur l’écran derrière eux s’anime un personnage caricaturé d’Erik Satie assez drôle, des lettres parfois en forme de poire, des notes qui s’envolent… Tout contribue à créer une ambiance chaleureuse et fantastique d’une rencontre improbable et mystérieuse. Le public ne s’y trompe pas sur la qualité remarquable de la représentation car encore ce soir le spectacle se joue à guichet fermé. Une bulle savante de magie et d’onirisme on l’on plonge avec plaisir et ravissement. Que demander de plus ?
On a tous quelque chose en nous d’Erik Satie avec notre part de fragilité et d’extravagance.

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l'œil d'olivier

Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Un duo d’acteurs qui touche au cœur, un récit joliment concocté !

Elliot Jenicot un Satie pas comme les autres.   Jouant sur les ambiguïtés, les excentricités du personnage, son caractère irascible, loufoque, Laetitia Gonzalbes esquisse, au théâtre de la contrescarpe, le portrait tendre, humain du compositeur Erik Satie. Évoquant son style singulier... Lire plus

Elliot Jenicot un Satie pas comme les autres.

 

Jouant sur les ambiguïtés, les excentricités du personnage, son caractère irascible, loufoque, Laetitia Gonzalbes esquisse, au théâtre de la contrescarpe, le portrait tendre, humain du compositeur Erik Satie. Évoquant son style singulier entre surréalisme et minimalisme, elle offre à l’épatant Elliot Jenicot un rôle en or, et à sa jeune complice Anaïs Azit une belle partition. 
Qui est donc l’auteur des Gymnopédies, des Gnossiennes, de Trois morceaux en forme de poire ? Un artiste maudit, un peu fou, un compositeur de génie, incompris de son temps, un homme a la vie mouvementée, chaotique, tragique ? Un peu de tout cela. Avec une certaine légèreté, un lyrisme aérien, Laetitia Gonzalbes s’empare de cette personnalité unique et conte par touches son histoire. Né à Honfleur en 1866, Erik Satie doit faire face très tôt au deuil. Il n’a pas 7 ans quand sa mère, d’origine écossaise meurt et pas plus de 12 ans quand sa grand-mère paternelle est retrouvée inanimée sur une plage de la côte normande. Marqué à vie par ses deux disparitions, il se cherche dans la musique, invente son style, sa patte.
Partant d’un incident dans un asile, la fuite d’un homme, d’une jeune femme, lui grand, portant chapeau melon, elle toute fine, habillée d’une blouse blanche décorée d’étoiles noires, l’auteure-metteuse en scène s’amuse à déconstruire le mythe, à explorer la créativité de Satie pour mieux lui rendre hommage. Entremêlant réalité et fiction onirique, elle entraîne le public dans la tournée des bars montmartrois, à la rencontre de Cocteau, de Picasso, de la belle Suzanne Valadon. Elle parle de ses tocs – répondre à des lettres qu’il n’a ni lues, ni décachetées – , de ses peurs, de ses angoisses. Elle évoque son animosité rageuse envers les critiques qui n’ont jamais compris son travail. Elle lève le voile pudiquement sur l’intimité de l’homme, bien au-delà de l’artiste. 
S’appuyant sur les très belles et inventives animations de Suki qui viennent souligner le propos, Laetitia Gonzalbes signe un spectacle délicat, poignant, qui malgré quelques facilités d’écriture, séduit et réhabilite la figure mal connue du compositeur honfleurais. Entre déprime et alcoolisme, entre amour déçu et perte d’appétit de vivre, suite à la mort d’un proche, Satie apparaît en filigrane, magnifiquement interprété par Elliot Jenicot. Sensible, drôle, troublant, le comédien habite la scène, l’illumine. Face à lui, la jeune Anaïs Yazit se révèle bouleversante, vibrante. Un duo d’acteurs qui touche au cœur, un récit joliment concocté, Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde tient ses promesses. Une soirée théâtrale à caler a plus vite ! 
Olivier Frégaville-Gratian d’Amore

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Une jolie caresse à la mélancolie.

Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde est une création originale de la vie du pianiste qui se joue au théâtre de la Contrescarpe jusqu’au 4 janvier 2020. Cette pièce de théâtre, mise en scène par Laetitia Gonzalbes décrit par petites touches un personnage pétri de... Lire plus

Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde est une création originale de la vie du pianiste qui se joue au théâtre de la Contrescarpe jusqu’au 4 janvier 2020.
Cette pièce de théâtre, mise en scène par Laetitia Gonzalbes décrit par petites touches un personnage pétri de contradictions, dont il sort par une simple pirouette. L’air de rien, Erik Satie manie avec adresse l’ironie et l’humour noir pour dépeindre son époque et répondre à ses détracteurs, pour le plus grand plaisir de son auditoire. La pièce invite le public à se délecter de ses bons mots, à travers la reprise de nombreuses citations du musicien, qui laisse entrevoir, de façon décousue, quelques aspects de sa vie.

Au début et à la fin du spectacle retentissent en off les voix d’Erik Satie enfant et de sa mère, (Jane Leslie Anton) jouant à cache-cache, comme si le personnage allait remonter et ainsi faire découvrir le jeune Normand facétieux qu’il était. Puis, soudainement, plus rien. Seulement des murs blancs baignés de lumière. De Satie, il ne reste que les quelques partitions de musique suspendues de part et d’autre de la scène et éclairées par le bas à l’aide d’un projecteur posé au sol. Sur scène, Erik Satie et Anna apparaissent. Lui, reconnaissable entre mille par sa longue barbe, porte un chapeau rond noir et tient un parapluie dans une main. Il pleut, l’orage gronde. Le pauvre bougre est hospitalisé. Il souffre de plusieurs pathologies sévères (cirrhose du foie, pleurésie, pneumonie, rhumatisme, polype dans le nez, alcoolisme, tabagisme…). Heureusement, cette semaine-là, c’est Anna qui est de garde pour égayer ses après-midis. Anna réussit avec bienveillance à faire parler l’artiste qui se dérobe en musique: « La Bohème » de Charles Aznavour, puis « J’irai revoir ma Normandie » de Frédéric Bérat qui témoigne son attachement pour sa région natale. Il répète souvent qu’il a « une œuvre à achever…. » Le public (re) découvre ses morceaux emblématiques tels que « Gymnopédies », « Gnossiennes » ou encore « Trois morceaux en forme de poire », composé pour son ami Claude Debussy.
Quelle étrange jeune femme, Anna. Elle, qui semblai être au départ un personnage rationnel, plutôt banal, se révèle au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire une personne bien plus complexe qu’il n’y paraît…, à l’instar de l’environnement dans lequel elle évolue. Animé par les illustrations et textes de Suki projetés sur le mur du fond, ce dernier nous emmène aux frontières du réel et de l’imaginaire. Erik Satie est interprété par Elliot Jenicot et Anna par Anaïs Yazit. Les deux comédiens rendent la pièce poignante, voire perturbante par son authenticité. Une jolie caresse à la mélancolie.

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Un couple contrasté et complice... un charme irrésistible.

JE M’APPELLE ERIK SATIE COMME TOUT LE MONDE. Texte et mise en scène Laetitia Gonzalbes. Avec Elliot Jénicot et Anaïs Yazit. Deux personnes viennent de s’échapper d’une maison psychiatrique, un homme d’âge mûr avec son parapluie et une jeune femme, à la robe parsemée... Lire plus

JE M’APPELLE ERIK SATIE COMME TOUT LE MONDE. Texte et mise en scène Laetitia Gonzalbes. Avec Elliot Jénicot et Anaïs Yazit.
Deux personnes viennent de s’échapper d’une maison psychiatrique, un homme d’âge mûr avec son parapluie et une jeune femme, à la robe parsemée d’étoiles. Aucune précision sur leur identité…
Sur la scène très blanche et lumineuse, des parapluies, un bouillon nuageux de tulle, des pétales. Deux tout petits pianos imbriqués l’un dans l’autre. Deux personnages en noir et blanc vont y évoluer sur fond de Gymnopédies d’Erik Satie. Il est à la fois nerveux, ironique et primesautier, elle est, semble-t-il, l’infirmière chargée d’entretenir la conversation de l’après-midi, tout intimidée d’être ainsi en contact avec le grand Erik Satie, qui entreprend dans un récit apparemment chaotique de l’introduire dans son autobiographie. Se déroule alors la fresque haute en couleurs d’une personnalité hors normes, qui vécut dans le Paris des surréalistes, des poètes, des grands musiciens de l’époque, entre autres le Groupe des Six dont il fit partie. La jeune femme lui fait reproche de sa brouille avec Debussy, il évoque ses amours malheureuses, elle mime le nom de gymnopédie qui le rendit célèbre, il se montre fantasque, insaisissable tout autant qu’attendri par cette jeune fille qui pourrait être sa fille. À propos, se pourrait-il qu’elle… ? À qui imputer la folie ?
Toute logique chronologique ou anecdotique est laissée à la porte, les époques s’entrechoquent, les identités virevoltent. Chansons et chorégraphies jumelles s’entrelacent avec leurs dialogues, tandis que sur l’écran en fond de scène se dessinent des silhouettes, des lettres piriformes, des notes mutines qui dansent avec les étoiles. Dans cet univers inclassable et poétique, Elliot Jénicot forme avec Anaïs Yazit un couple contrasté et complice qui confère à cette évocation originale un charme irrésistible. A.D.

 

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Une pièce décalée, hilarante et touchante.

ous aimez les fantaisies, l’art et la poésie ? Découvrez “Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde” de Laetitia Gonzalbes au théâtre de la Contrescarpe jusqu’au 5 janvier 2020 !  Vous avez aimé “Charles Péguy le visionnaire”? Vous allez adorer “Je... Lire plus

ous aimez les fantaisies, l’art et la poésie ? Découvrez “Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde” de Laetitia Gonzalbes au théâtre de la Contrescarpe jusqu’au 5 janvier 2020 ! 
Vous avez aimé “Charles Péguy le visionnaire”? Vous allez adorer “Je m’appelle Érik Satie comme tout le monde” de Laetitia Gonzalbes. À travers une histoire du moins surréaliste, on découvre la vie du compositeur avant-gardiste mondialement connu pour ses célèbres compositions Gymnopédies et les Gnossiennes.Il est considéré comme le précurseur de plusieurs mouvements tels que le surréalisme, le minimalisme, la musique répétitive et le théâtre de l’absurde. 
Que dire de la pièce ?
La pièce est donc à l’image du personnage atypique qu’est Erik Satie. Mélanger réalité et fiction devient un jeu d’enfant dans “Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde”. La pièce nous fait voyager dans le monde imaginaire et fantastique de l’enfance. L’enfance, cet univers de l’innocence et de tous les possibles dans lequel se mêlent romance et philosophie. Cette ambiance onirique est merveilleusement bien orchestrée par les deux comédiens, Elliot Jenicot et Anaïs Yazit. Ceux personnages touchants et bouleversants nous transportent dans une folie poétique, philosophique à la découverte de l’art, de la féminité, des sentiments… Avec une question existentielle : qu’est-ce que la vie ? 
Aux deux comédiens s’ajoutent des jeux de sons et lumières, des dessins, des animés, des poèmes projetés en fond de scène… Nous sommes en immersion totale ! La pièce nous accompagne tout au long dans un voyage à travers les rêves et les émotions jusqu’à sa fin, une fin qui fait d’ailleurs travailler notre imagination !
“Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde” est une pièce décalée, hilarante et touchante. L’occasion de passer une excellente soirée !

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artistikrezo.com

Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Elliot Jenicot a visiblement compris Satie !

ARTISTIK REZO vous parle de "JE M'APPELLE ERIK SATIE COMME TOUT LE MONDE" Dans ce jubilatoire voyage dans la vie du compositeur génial que fut Satie, c’est la rencontre entre l’artiste et sa muse inventée qui fait le lien discontinu d’un texte qui s’apparente davantage au théâtre... Lire plus

ARTISTIK REZO vous parle de "JE M'APPELLE ERIK SATIE COMME TOUT LE MONDE"

Dans ce jubilatoire voyage dans la vie du compositeur génial que fut Satie, c’est la rencontre entre l’artiste et sa muse inventée qui fait le lien discontinu d’un texte qui s’apparente davantage au théâtre musical qu’au récit biographique (ou biopic, déjà ce mot exécrable). S’inspirant de la période où Erik Satie allait au bout de sa vie à Arcueil, Laetitia Gonzalbes, auteur et metteuse en scène, fait une intrusion volontaire dans un monde onirique et franchement radieux aux confins de l’univers psychiatrique dans lequel se débattent deux personnages aussi gauches qu’attachants.
Anna et Satie sont deux êtres un peu beaucoup paumés qui nous confient mille de leurs tourments, de leurs joies et de leur espérance en un autre monde.
Erik Satie (1866-1925) était apprécié de ses amis Ravel et Debussy qu’il influença. Le compositeur en avance sur son temps travailla avec Cocteau, Diaghilev, Picasso ou Francis Picabia qui lui donna le surnom de « Satierik ». Pris par le mysticisme ambiant de son époque, il fut rosicrucien (c’est Debussy qui l’y entraîna) et fut bohème marginal et solitaire bien que fréquentant les bistrots mal famés comme les sorties mondaines. Son dandysme extériorisé cachait une formidable timidité. Il vécut pauvre, était-ce son choix philosophique ? Il allait sans compromission, il fut dadaïste et communiste et on peut constater au final qu’il avait une piètre opinion de l’Art d’autant que sa démarche créatrice fut incomprise.
Elliot Jenicot a visiblement compris Satie. Son interprétation est élégante, enlevée, burlesque (Il sort du duo pantomime «Les Frères Taquin») Il apporte la gravité qu’il faut à son personnage débridé (il a été pensionnaire de la Comédie Française de 2011 à 2019). De bout en bout, il nous attache à son jeu maîtrisé dans sa «confrontation» avec la lumineuse et non moins jolie Anaïs Yazit.
Anaïs est Anna, comédienne et danseuse. Professionnelle des claquettes, de la danse contemporaine (hip-hop, modern jazz…et surtout flamenco) elle est de plus mezzo soprano (également excellente chanteuse de pop funk, rock et soul). Comédienne, vous l’avez vue dans Zelda et Scott, Cendrillon, Le temps d’aimer, La magie des rêves et Le baiser du jouet. Elle apporte un charme évident et inquiétant pour restituer la véritable mise en danger des deux comparses. Quel danger ? L’amour bien évidemment ! La mort ?
Erik Satie s’exprimait par des fragments écrits, des articles, des correspondances. Il annotait en marge de ses partitions des indications fort poétiques. Est-ce que c’est parce que lui-même utilisait les calligraphies et le dessin que le fond de scène de la Contrescarpe s’illumine jusqu’aux cintres pour ponctuer la dramaturgie par les caricatures et les traits qu’offre l’illustrateur Saki (finaliste des Audi Talents Awards en 2013, réalisateur de Reflets, 2006, thriller animé qui a fait une carrière internationale) ?
Dans cette théâtralité poétique, Tim Aknine et David Enfrein prennent la musique à bras le corps (à bras le cor). Ce duo d’interprètes et adaptateurs venu de conservatoires classiques et jazz compose depuis 2015 pour des courts métrages, publicité, séries TV, théâtre et musique live.

Laetitia Gonzalbes est dramaturge, comédienne, metteuse en scène et danseuse. Elle a joué au théâtre, au cinéma et à la télévision. Laetitia a écrit et mis en scène un conte musical jeune public, recréé en opéra pour jeune public puis a écrit et réalisé le docu-fiction Lulu et les valeurs de la République. Elle a mis en scène Péguy, le visionnaire de Samuel Bartholin avec Bertrand Constant. Elle a écrit et mis en scène une adaptation libre d’Anna Karénine de Léon Tolstoï. Enfin, pour le Théâtre de la Contrescarpe, elle a écrit et elle met en scène Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde.

Comment avez-vous appréhendé cette personnalité aussi étonnante qu’était Erik Satie ?
Laetitia Gonzalbes : tout est décalé chez Satie. À la lecture de ses lettres, de ses mémoires, je me rends compte qu’il vit à la marge… en marge de son temps, de la société qu’il rejette. Ce qui reste surprenant, c’est qu’il soit à ce point secret au point qu’il est également à la marge de ses amis les plus proches. Ainsi pour donner un exemple, ceux-ci ignoreront l’extrême précarité dans laquelle vivait le compositeur. Cela m’a beaucoup touchée. Aussi, ai-je voulu lui rendre hommage
Il est mort à l’hôpital mais pas à l’hôpital psychiatrique. Cela a t-il un sens ? Pourquoi le force t-on à vivre ? Je voulais le dire. Qui est le plus fou ? Est-ce le fou ? Les fous sont-ils du bon côté ?

Vous nous renvoyez au cinéma réaliste allemand à la Fritz Lang avec des comédiens dont la gestuelle nous rappelle le duo Debby Reynolds Gene Kelly et même Louis Jouvet. Est-ce un choix ?
C’est ce que je voulais. C’est l’imagerie de la Bohème et c’est la redécouverte d’un artiste génial. La dramaturgie passe tour à tour par une chorégraphie qui va de la comédie à la tragédie. La danse a des rythmes soutenus, des ruptures…

Les jolies caricatures de l’illustrateur Saki sont projetées en fond de scène. Qu’avez vous voulu donner en écho à la voix de Satie?
Eric Satie n’arrive pas à parler d’amour à celle qu’il peut aimer. Les dessins de Saki le font à sa place. En écho précisément, c’est un peu comme l’esprit de l’artiste qui vient réagir à bien des situations. C’est le jeu de l’ironie, parfois de la moquerie.

Vous donnez sa part à l’univers psychiatrique. Dans cet espace médical évoluent soignés et soignants. Or, Anna dont Satie fait la connaissance, semble être tour à tour son infirmière ou son petit démon qui incite au jeu quasi amoureux. Anna devient dès lors, patiente soignée, que le cynisme du compositeur pousserait aux élans suicidaires ?
C’est ainsi pour Satie, l’amour crée des distances avec son art. Là est sa souffrance. Il ne peut aimer sans avoir le sentiment de s’éloigner de l’artiste qu’il est. Aimer, accepter d’être aimé lui semble si difficile. Quatre mois d’amour dans toute sa vie, c’est son exception.

Propos recueillis par Patrick duCome

 

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Des mots pour vous dire

Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Un spectacle esthétique tout en finesse !

Un spectacle esthétique tout en finesse : Elliot Jenicot et Anaïs Yazit déchiffrent avec élégance les partitions de la vie de ce compositeur inclassable qu’était Erik Satie. Avec la grâce d’une cygogne noire, grand et filiforme, dans un costume trois-pièces, binocles sur le... Lire plus

Un spectacle esthétique tout en finesse : Elliot Jenicot et Anaïs Yazit déchiffrent avec élégance les partitions de la vie de ce compositeur inclassable qu’était Erik Satie.

Avec la grâce d’une cygogne noire, grand et filiforme, dans un costume trois-pièces, binocles sur le nez, parapluie sur le bras, chapeau melon sur la tête, Elliot Jenicot arrive devant nous et invite Anaïs Yazit à la danse. Dans une robe blanche aux motifs noirs, assortie à ses chaussures, cette nouvelle comédienne dont le talent ne tarde pas à s’exprimer paraît tout aussi à l’aise que l’ancien pensionnaire de la Comédie française. Un jeu de contraste de lumières sur fondu rose donne éclat à la scène. Sur un grand écran blanc, sur les notes de Gymnopédies et Gnossiennes, l’illustrateur Suki dessine trait par trait le portrait de l’artiste, fait tomber la pluie, défiler le temps et l’arrête.
Stylo et bloc-notes à la main, Anaïs Yazit qui pour cette fiction théâtrale est infirmière doit interroger son nouveau patient, Elliot Jenicot, qui s’est glissé pour une heure et demie dans la peau du pianiste honfleurais. Sur un ton familier surprenant – le public comprendra pourquoi à la fin –, ils échangent sur sa vie et livrent pêle-mêle au public les éléments de sa vie : son enfance douloureuse, ses fréquentations aux cabarets Le Chat noir, L’Auberge du Clou, ses amitiés avec Debussy, Cocteau, Picasso, Ravel, son amour de courte durée avec la peintre Suzanne Valadon, son influence sur le groupe des Six, ses rapports difficiles avec la critique, sa pauvreté, son addiction à l’alcool, sa personnalité iconoclaste qui collectionnait pléthores de parapluies, costumes identiques et de nombreuses lettres qu’il n’ouvrait jamais même s’il y répondait.

Ce très joli spectacle est éligible aux Molières 2020. Souhaitons lui bonne chance !
Carole Rampal

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Coup de génie au Théâtre de la Contrescarpe ! Virtuosité et humour !

Au Théâtre de la Contrescarpe, Erik Satie se donne en spectacle ! Coup de génie au Théâtre de la Contrescarpe ! Laetitia Gonzalbes nous livre un conte musical autour d’Erik Satie, son héros. Le temps d’une soirée, les comédiens Elliot Jenicot et Anaïs Yazit nous plongent... Lire plus

Au Théâtre de la Contrescarpe, Erik Satie se donne en spectacle !
Coup de génie au Théâtre de la Contrescarpe ! Laetitia Gonzalbes nous livre un conte musical autour d’Erik Satie, son héros. Le temps d’une soirée, les comédiens Elliot Jenicot et Anaïs Yazit nous plongent dans l’intériorité du compositeur avec virtuosité et humour.

Erik Satie : un personnage, un destin
Orphelin, élève incompris, artiste méprisé, Satie est pourtant l’un des plus grands compositeurs de son temps. Ses Gymnopédies, écrites à 23 ans et orchestrées par son ami Debussy, comptent parmi les œuvres les plus jouées dans le monde. Angoisse et succès se côtoient, fantaisie et pensée loufoque l’habitent.

Le récit de sa douloureuse rupture avec la peintre Suzanne Valadon, sa vision désabusée de l’Amour, sa foi incertaine et ses réflexions sur l’Art… Tout dans la pièce nous fait comprendre que la vie de Satie fut bien moins douce que sa musique. Et pourtant…Il en sort un génie incontesté.

Il fallait bien une pièce pour raconter cette vie !
Je m’appelle Erik Satie, comme tout le monde, un spectacle plein de poésie et de légèreté
À la Contrescarpe, les comédiens Elliot Jenicot et Anaïs Yazit donnent vie à une légende dans un décor minimaliste. Tout est clin d’œil à Satie ! Anna, la jeune infirmière de l’hôpital psychiatrique d’Honfleur, entame un dialogue avec Satie. Ensemble, ils tentent d’élucider le mystère de son génie. Et pour y parvenir, le compositeur virtuose et avant-gardiste va jusqu’à révéler les obsessions qui envahissent sa vie, de la haine de la critique à la peur de perdre son parapluie british…

Dessins projetés sur l’arrière de la scène, lecture de lettres, danse, et musique rythment ce spectacle poétique où Erik Satie est célébré comme un homme libre et plein d’humour.
Une ode à la figure de l’artiste
La complexité du personnage est minutieusement retranscrite dans l’écriture et la mise en scène de Laetitia Gonzalbes. Et la nomination de la pièce aux Molières 2020 est peut-être un pied-de-nez à la relation complexe qu’entretenait le musicien avec la critique. Satie aurait certainement tiré son chapeau à Laetitia Gonzalbes. Alors cette fois-ci, oubliez le mélancolique « Pleurez-y », et n’hésitez pas : “Courez-y” !
Joséphine de Gouville

 

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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Une véritable fable émouvante et un vibrant hommage à Erik Satie...

Bonsoir à tous !! Ce soir je vais vous parler d’une petite pièce découverte au détour de la Rue Blainville, au Théâtre De La Contrescarpe. Il s’agit de la pièce Je M’Appelle Erik Satie Comme Tout Le Monde, écrite et mise en scène par Laetitia... Lire plus

Bonsoir à tous !!
Ce soir je vais vous parler d’une petite pièce découverte au détour de la Rue Blainville, au Théâtre De La Contrescarpe. Il s’agit de la pièce Je M’Appelle Erik Satie Comme Tout Le Monde, écrite et mise en scène par Laetitia Gonzalbes et interprétée par Anais Yazit et Elliot Jenicot.
L’Histoire : Une jeune femme et un homme d’un certain âge s’évadent d’un hôpital psychiatrique. Pourquoi ? Une heure auparavant, Anna (Anais Yazit) attend un patient de l’hôpital. Ce patient, semblant normal au premier abord et se présentant sous le nom de Samuel Damalis, prétend être Erik Satie (Elliot Jenicot), l’un des plus grands compositeurs de notre temps et le célèbre inventeur des Gymnopedies. À travers l’échange entre Anna et Erik se retrace la vie de ce virtuose et les rencontres qui traversent sa vie, entre chants, danses et mélodies entraînantes. Mais qui est réellement ce patient face à Anna : Samuel ou Erik ?
Mon Avis : J’ai passé un sublime moment, suspendu dans le temps, face à ce Erik Satie. Tout dans cette pièce est source de légèreté et de poésie; et déjà dans l’écriture de Laetitia Gonzalbes qui est d’une véritable douceur, beauté et tendresse ; mais aussi profonde, intense et bouleversante et ne laisse personne insensible à l’émotion que ses mots transmettent.
Côté mise en scène, nous ne nous retrouvons pas face à une mise en scène traditionnelle mais à un troisième acteur de la pièce.
Les décors signés Claire Avias (qui signe aussi les costumes) avec ces papiers, que l’on pense être des partitions, suspendus perpétuellement ; ces 2 petits pianos et ce sol jonché de pétales blanches nous donnent l’impression d’être dans un lieu hors du monde et du temp s; les musiques signés Tim Aknine et David Enfrein qui sont d’une beauté inouïe nous donnent aussi cette sensation d’être hors du monde ; et que dire des sublimes illustrations et animations nées de la plume et l’imagination de Suki ; celles ci nous font voyager entre le réel, via les lettres d’Erik Satie, et L’Imaginaire avec ce personnage qui apparaît et déambule à chaque instant de l’histoire de nos personnages.
La distribution de cette petite pépite théâtrale est aussi talentueuse et éblouissante que la pièce qu’elle nous offre sur un plateau d’argent :
Anais Yazit est tout en sensibilité et absolument éblouissante avec ce personnage d’Anna ; fascinée par la vie et de se retrouver face à ce grand Monsieur qu’est Erik Satie. Elle nous offre une Anna tout en douceur, grâce et sensibilité; nous éblouit et nous émeut du début à la fin ; et Elliot Jenicot est à mes yeux, en plus d’un véritable performer, un comédien absolument extraordinaire et rempli de talent. Oui car il faut avoir énormément de talent, et ce qui est le cas aussi pour Anais, pour passer en une fraction de seconde du rire aux larmes, d’un personnage torturé intérieurement à une espèce de clown exubérant ; et tout ça par des chorégraphies rythmées et des expressions du visage absolument épatantes. En voyant Elliot dans ce personnage, peut être le costume aide un peu aussi, j’avais l’impression de voir une sorte d’hommage vibrant et éblouissant à Charlie Chaplin.
C’est une véritable fable émouvante et un vibrant hommage à Erik Satie, subtilement écrit et magnifiquement interprété que vous avez la possibilité de découvrir sur scène. Ça chante, ça danse, ça rit, ça pleure; et vous sortez de ce cette petite pépite théâtrale avec du baume au cœur, des mélodies et des étoiles plein la tête.

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La Chute

Une œuvre majeure, sur le sujet majeur l’individualisme de l’homme moderne.

Jean-Baptiste Clamence est un avocat français émigré au Pays bas, à Amsterdam. Il vit une vie parfaite, à tous niveau, jusqu’au jour où un bruit assourdissant brise cette perfection. Le bruit d’un corps s’abattant sans l’eau calme du fleuve, quelque minutes après... Lire plus

Jean-Baptiste Clamence est un avocat français émigré au Pays bas, à Amsterdam. Il vit une vie parfaite, à tous niveau, jusqu’au jour où un bruit assourdissant brise cette perfection. Le bruit d’un corps s’abattant sans l’eau calme du fleuve, quelque minutes après qu’il soit passé sur le pont. Glacé par la stupéfaction de cette situation, il ne parvient pas à faire quoi que ce soit.
Jean-Baptiste Clamence est un être à qui tout sourit. Le travail, la famille, les femmes. Il est formidable et tout le monde le lui rend.
Le jour où il passe sur un pont traversant la Seine, et que la jeune femme qu’il avait aperçue alors, se jette dans le fleuve, tout son être est pétrifié. Il ne sait pas quoi faire. Il attend, il se questionne. Il se dit que quelqu’un va faire quelque chose, qu’il n’est pas seul. Mais personne n’agit. Et il poursuit sa route. 

À ce moment-là, sa vie parfaite bascule. Sa culpabilité remonte à la surface. Sa vie est menée que par une chose : la crainte du jugement dernier. Il n’est plus si parfait que ça, il se sent épié par les autres (et on sait bien que l’Enfer c’est les autres …). Le regard des autres le traumatise. Il pense que tout le monde considère qu’il a laissé mourir cette femme, qu’il aurait pu la sauver. Mais est-ce vrai ? Personne ne peut l’affirmer. 
Parlons de la mise en scène de Géraud Bénech. Il faut expliquer tout d’abord que Jean-Baptiste Clamence s’adresse à quelqu’un. Quelqu’un qu’il croise dans un bar. Mais que nous ne voyons pas. Dans un décor savamment épuré, chaque objet a sa signification. 
Il passe de chez lui à la salle du bar en quelques mots. La scène est donc partagée entre les deux lieux. Mais le bar est-il réel ? Parle-t-il véritablement à quelqu’un ou est-ce finalement son jugement dernier qu’il matérialise ici ? 

Précisément au milieu de ces deux espaces, un mannequin représentant cette femme, dans le fond mais qui prend la place la plus importante de la scène. 
Le mannequin éclairé, qu’on voit tout au long de la pièce, qui nous regarde, nous rappelle la culpabilité de Clamence, qui pèsera toute sa vie sur lui. Cette femme avec qui il vit désormais, sans la connaitre. 
Une œuvre majeure, sur le sujet majeur l’individualisme de l’homme moderne. L’homme moderne qui ne voit plus que son propre intérêt, sa propre vie, au point de passer son chemin sur la détresse de l’autre. 
Parce qu’en fait, qui n’a rien sur la conscience ? Même quelque chose dont on n’est pas responsable ? C’est toute cette question qu’aborde Camus dans cette œuvre. 

 

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La Chute

Magnifique mise en scène ! Intense et sobre !

La chute. Théâtre littéraire à la contrescarpe. Nouveau horaires Jean-Baptiste Clamence se confie à un inconnu, dans un bar douteux d’Amsterdam. Il se présente comme « juge-pénitent », étrange profession consistant à s’accuser soi-même afin de pouvoir... Lire plus

La chute. Théâtre littéraire à la contrescarpe. Nouveau horaires
Jean-Baptiste Clamence se confie à un inconnu, dans un bar douteux d’Amsterdam. Il se présente comme « juge-pénitent », étrange profession consistant à s’accuser soi-même afin de pouvoir devenir juge.
Il se raconte : naguère avocat à Paris, il mena une brillante carrière. Respecté de tous et ayant une haute opinion de lui-même, il se considérait au-dessus du jugement du commun des mortels. En parfait accord avec lui-même, sa vie était une fête, et il était heureux.
Jusqu’au soir où il passa sur un pont duquel il entendit une jeune fille se jeter. Il poursuivit son chemin, sans lui porter secours. Cette chute entraîna celle, morale, de Clamence et marqua le début de sa quête existentielle.
Depuis 10 ans, Géraud Bénech, metteur en scène et Stanislas de la Tousche, comédien explore la littérature et l’emmène au théâtre.

Après le merveilleux Céline, Derniers entretiens joué au théâtre de la contrescarpe et au poche Montparnasse, Cette année est l’occasion de revisiter, de façon théâtrale, ce récit écrit par l’une des figures les plus marquantes de la pensée du XXe siècle.

Loin des affrontements historiques et idéologiques des années 1950 (Guerre froide, décolonisation, forte influence du marxisme dans les courants de pensée en Europe), qui lui donnaient des allures de manifestes, cette étrange confession s’inscrit à présent dans un contexte plus émouvant et proche de nos sensibilités contemporaines, davantage tournées vers l’intime et le personnel.

Un homme rompu à l’art de la parole, brillant avocat comme il se décrit... comédien comme il se prétend, va se mettre à nu dans un « jeu de la vérité » sans concessions.
Un homme rompu à l’art de la parole, brillant avocat comme il se décrit... comédien comme il se prétend, va se mettre à nu dans un « jeu de la vérité » sans concession ?
La mise en perspective théâtrale de ce texte s’appuie sur la stratégie d’écriture de Camus. Le spectateur, tout comme le lecteur, n’est pas pris à partie directement. La parole de Jean-Baptiste Clamence, portée par le comédien Stanislas de la Tousche, est adressée à cet interlocuteur invisible qu’il tente de convertir et d’entraîner dans sa chute salvatrice. Petit à petit, sans s’en apercevoir, alors que la confession avance, on se sent tous concernés, pris à partie et presque gênés de voir à quel point le mensonge, si souvent usité, peut faire des dégâts colossaux.

Qui est ce personnage qui se désigne sous le nom de Jean-Baptiste Clamence. À qui s’adresse-t-il ?

La magnifique mise en scène de Géraud Bénech, à la fois intense et sobre met la place du miroir en évidence et à chaque instant, le spectateur est confronté à plusieurs informations. Jeu d'acteur, bande sonore, projections. Le tout se mêle en un jeu d'illusions et ajoute encore, une folle intensité à cette introspection. Un texte, tout en ambigüité voulue par Camus et très bien retranscrit par Stanislas de la Tousche, à la mélopée très particulière.
” Ces nuits-là, ces matins plutôt car la chute se produit à l’aube, je sors, je vais, d’une démarche emportée, le long des canaux. Dans le ciel livide, les couches de plumes s’amincissent, les colombes remontent un peu. Une lueur rosée annonce, au ras des toits, un nouveau jour de ma création (...) Alors planant par la pensée sur tout ce continent qui m’est soumis sans le savoir, buvant le jour d’absinthe qui se lève, ivre enfin de mauvaises paroles, je suis heureux. Je suis heureux, vous dis-je, je vous interdis de ne pas croire que je suis heureux, je suis heureux à mourir ! ”

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La Chute

Un spectacle profond, actuel voire intemporel.

On se régale de ce texte qui a - sans doute - contribué à l'attribution du Prix Nobel de Littérature, qui a récompensé Albert CAMUS en 1957. Une jolie promenade dans l'univers existentiel du héros Clarence, marri de ne pas avoir sauvé une jeune fille se jetant d'un pont et de s'y noyer.... Lire plus

On se régale de ce texte qui a - sans doute - contribué à l'attribution du Prix Nobel de Littérature, qui a récompensé Albert CAMUS en 1957.

Une jolie promenade dans l'univers existentiel du héros Clarence, marri de ne pas avoir sauvé une jeune fille se jetant d'un pont et de s'y noyer.

Un spectacle profond, actuel voire intemporel.

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La Chute

Époustouflante adaptation de La Chute.

Alors que cette année célèbre le triste anniversaire des soixante ans de la mort d’Albert Camus, l’un des plus grands intellectuels français, quel plus beau cadeau pouvaient lui faire Géraud Benech et Stanislas De La Touche avec cette époustouflante adaptation de La Chute, court roman aux... Lire plus

Alors que cette année célèbre le triste anniversaire des soixante ans de la mort d’Albert Camus, l’un des plus grands intellectuels français, quel plus beau cadeau pouvaient lui faire Géraud Benech et Stanislas De La Touche avec cette époustouflante adaptation de La Chute, court roman aux allures de monologue intérieur.

Résumé : La Chute c’est celle d’un homme, Jean-Baptiste Clamence. Alors qu’il s’enivre dans un bar d’Amsterdam, il va faire la rencontre d’un français à qui, sous couvert de servir de guide, va en réalité se dévoiler. S’il le fait au départ sous un jour des plus favorables, petit à petit, son autoportrait se fait de plus en plus aigre, cynique, mesquin et se termine par l’aveu d’une culpabilité qu’il tente de taire depuis des années.
Critique : Sur sa machine à écrire, il tape frénétiquement, buvant avidement avec l’air de celui qui boit, mais qui n’a plus soif, sans prêter à attention à nous. Puis, alors que la salle se remplit peu à peu, il nous jette enfin un regard pour nous toiser de son regard inquisiteur, comme si nous étions entrés par effraction, sans lui demander son avis.

Alors qu’il est seul sur scène, des bruits de fêtes se font entendre, le décor est planté Stanislas de la Touche devient Jean-Baptiste Clamence, héros camusien iconique, parfois considéré comme l’alter ego de l’auteur.
Semblant errer sans but dans cette fête, il va faire la rencontre d’un Français qu’on ne verra jamais et dont on ne sait rien, avec qui il va se mettre à parler.
Comme dans le texte de Camus, le choix est fait de laisser cet homme dans l’ombre, pour accentuer la solitude du héros qu’on pourrait qualifier sans difficulté de tragique, car c’est là que réside toute la violence du texte, dans la solitude de l’homme moderne, pour reprendre les mots de Camus.
Rapidement Jean-Baptiste Clamence se présente à son nouvel ami sous un jour des plus plaisants, avec parfois une pointe de vantardise propre à celui qui cherche l’approbation de son auditoire. Pourtant, très vite, le monologue de Clamence prend une toute autre dimension et devient plus introspectif, plus intime. Petit à petit, la carapace se fissure et il se donne à voir tel qu’il est vraiment, n’hésitant pas à se décrire sous un jour plus cynique, mesquin, comme lorsqu’il avoue jubiler à l’idée de faire l’aumône ou lorsqu’il parle de ses conquêtes amoureuses et de sa façon de traiter les femmes.
Si, dans le texte de Camus, l’intime est à ce point dévoilé, Géraud Bénech et Stanislas de la Touche, à travers leur mise en scène, ont fait le choix de l’accentuer, pour faire raisonner un peu plus en nous ce texte écrit il y a plus de soixante ans et dont la modernité reste toujours aussi saisissante.
En effet, si l’intime est à ce point central dans l’adaptation à l’instar de l’œuvre originale, c’est qu’il est au cœur de l’évolution du personnage. Il ne fait aucun doute que Clamence était au départ l’homme qu’il décrit avec délectation, mais un événement tragique va venir bousculer ses certitudes et le transformer en cet être cynique qui se donne à voir.

Le récit de Camus est parfois abrupt, tant le personnage semble passer d’un état à un autre, tel un corps porté par les flots. La prestation de Stanislas de la Touche parvient, avec beaucoup de justesse, à transposer le texte sur scène. L’acteur est constamment en équilibre pour conférer au propos ce qu’il faut de pathos et de cynisme, sans jamais exagérer le trait. Stanislas de la Touche donne vie sous nos yeux au héros camusien, avec une incroyable facilité.
De plus, le choix de la mise en scène et du décor épuré accentuent cet effet de solitude et participent au sentiment de malaise que le spectateur ressent parfois à l’écoute des confidences du héros. Le spectateur assiste impuissant à la chute de cet homme, mais pas à celle de l’acteur qui, au contraire du héros, s’élève grâce à sa prestance.

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La Chute

Un texte puissant, impeccablement servi !

"La Chute" au Théâtre de la Contrescarpe : un texte puissant, impeccablement servi Quel bonheur de pouvoir retourner au Théâtre de la Contrescarpe où Baz'art a pu voir tant de beaux spectacles ces dernières années, comme Fausse note de Didier Caron ou Pas d'souci du... Lire plus

"La Chute" au Théâtre de la Contrescarpe : un texte puissant, impeccablement servi

Quel bonheur de pouvoir retourner au Théâtre de la Contrescarpe où Baz'art a pu voir tant de beaux spectacles ces dernières années, comme Fausse note de Didier Caron ou Pas d'souci du génial Philippe Fertray ! Un bonheur décuplé quand la pièce du Grand Retour s'avère aussi puissante que bien interprétée.

Nous voici dans un bar miteux, quelque part en Hollande. Un homme, Jean-Baptiste Clamence (Stanislas de la Tousche) se tient debout, ou du moins, essaie, fortement ébranlé par un état d'ébriété qui va le pousser à la confidence.

Pendant une heure, il raconte, s'épanche, se dévoile. Tantôt avec désespoir, tantôt avec colère. Parfois avec cynisme. Il nous parle d'une Chute, ou plutôt, de plusieurs. Celle d'une femme, un soir, dans la Seine : une femme qu'il n'a pas voulu secourir et dont le souvenir le hante. De celle qui a été la sienne, depuis le drame, aussi. Jadis homme du monde, brillant avocat, apprécié des femmes, Jean-Baptiste Clamence a connu la déchéance et se présente désormais comme comédien, ou "juge-pénitent" à qui veut bien l'entendre et accepte de l'écouter.

Les mots puissants d'Albert Camus sont incroyablement incarnés par Stanislas De la Tousche, impeccable du début à la fin, quelles que soient les émotions traduites dans ce soliloque déversé comme un intarissable torrent.

La mise en scène sobre et efficace de Géraud Bénech allie habiles effets de lumière et sonores qui nous projettent tantôt dans l'obscurité d'un bar bruyant, tantôt en pleine rue, au bord d'une eau glacée. Des images vidéo viennent s'ajouter à ces effets techniques, mettant l'homme face à lui-même, face au reflet de son égoïsme, de sa lâcheté, de sa culpabilité.

Albert Camus a voulu nous offrir une peinture sans fards de l'homme occidental à travers cet homme qui a subi la Chute - ou l'a précipitée. C'est parfois troublant, souvent touchant, toujours puissant.

"La Chute" est une pièce exigeante à voir, à soutenir, maintenant que, ô bonheur, nos théâtres ont rouvert leurs portes. Bravo !

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La Chute

Superbe pièce interprétée à merveille par le talentueux comédien

« C’est une superbe pièce que nous présente le metteur en scène Géraud Bénech interprétée à merveille par le talentueux comédien Stanislas de la Tousche. »

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La Chute

La parole est portée de manière émérite avec une éloquence sensible

Monologue dramatique d'après l'œuvre éponyme de Albert Camus interprété par Stanislas de la Tousche dans une mise en scène de Géraud Bénech. "La Chute" dernier opus de l'écrivain et philosophe Albert Camus, s'articule autour de la chute, entendue comme le péché... Lire plus

Monologue dramatique d'après l'œuvre éponyme de Albert Camus interprété par Stanislas de la Tousche dans une mise en scène de Géraud Bénech.

"La Chute" dernier opus de l'écrivain et philosophe Albert Camus, s'articule autour de la chute, entendue comme le péché originel, et la thèse de la culpabilité consubstantielle à la nature humaine dans une variation athée de la morale judéo-chrétienne qu'il aborde dans le registre de la controverse philosophique.

Albert Camus a précisé qu'il dressait "le portrait d'un petit prophète comme il y en a tant aujourd'hui. Ils n'annoncent rien du tout, et ne trouvent pas mieux à faire que d'accuser les autres en s'accusant eux-mêmes". Un homme singulier, et dont le nom Jean-Baptiste Clamence renvoie symboliquement au prophète biblique Jean le Baptiste clamant dans le désert, se révélant un vaniteux pratiquant une autosatisfaction sans limite quant à sa supériorité intellectuelle, délivre sa confession de p(r)êcheur pour qui "chaque homme témoigne du crime de tous les autres".

Ce témoignage-confession sous forme dialogale de convention avec un interlocuteur muet est celui d'un homme obsédé par un acte, non sa commission mais son omission, qui ressort à la confrontation avec soi-même sur le mode du plaidoyer et/ou réquisitoire d'un homme révélant non seulement sa culpabilité mais sa duplicité.

Travaillent régulièrement de concert, ainsi pour le superbe "Derniers entretiens" d'après l'oeuvre de Louis-Ferdinand Céline, le comédien Stanislas de la Tousche et le metteur en scène Géraud Bénech présentent une transposition scénique qui rend compte de la dualité consubstantielle du personnage, ainsi que ce dernier l'indique en évoquant "la fine crête qui sépare l'hyperacuité de la folie".

L'ambiguité de la confrontation avec soi-même, à laquelle s'ajoute l'invocation, d'autant plus brillante qu'elle émane d'un ancien avocat, de la circonstance atténuante tenant à l'universalité du comportement humain se révèle, en l'espèce, on dans le bar orignel mais "in door" dans l'espace intime d'un cabinet de travail.

La parole est portée de manière émérite avec une éloquence sensible par Stanislas de la Tousche qui navigue subtilement entre la vraie fausse humilité du repentant et le faux vrai cynisme du "pécheur".

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La Chute

Camus porté en majesté !

Une adaptation libre et nécessaire du texte d’Albert Camus La chute au Théâtre de la Contrescarpe Programmée tous les mercredis et les jeudis à 19h au théâtre de la Contrescarpe, la pièce imaginée par Albert Camus et publiée chez Gallimard en 1956 retrouve une nouvelle... Lire plus

Une adaptation libre et nécessaire du texte d’Albert Camus La chute au Théâtre de la Contrescarpe

Programmée tous les mercredis et les jeudis à 19h au théâtre de la Contrescarpe, la pièce imaginée par Albert Camus et publiée chez Gallimard en 1956 retrouve une nouvelle jeunesse avec l’excellent Stanislas de la Tousche dans le rôle de Jean-Baptiste Clamence avec la mise en scène inventive de Géraud Bénech. Quelques accessoires bien trouvés permettent d’insuffler un vrai rythme à un monologue qui remet en cause les certitudes sur une vie réussie. La pièce montre bien que le blanc est noir, que le noir est blanc, et rien n’est acquis à l’homme, ni sa force, ni sa faiblesse ni son cœur.

 

Camus porté en majesté
Ce qui est considéré comme le dernier grand récit d’Albert Camus est un véritable réquisitoire contre les fausses certitudes de l’homme moderne. Avec un art consommé du mot et du verbe, l’auteur nobelisé remet en cause la réussite professionnelle, la reconnaissance collective et les conquêtes amoureuses en soulignant bien la vanité constante des choses, les flagorneries jamais entendues et tout ce qui construit l’édifice du vaniteux du XXe siècle. Un quidam visiblement imbu de lui-même si on tient compte de sa prolifique et inarrêtable faconde s’adresse à un inconnu dans un bar miteux d’Amsterdam nommé Mexico City. Ce rade dérisoire est le dernier royaume d’un mondain parisien échoué là suite à une disgrâce personnelle. Après un torrent de fleurs jetées sur son oeuvre de grand homme et de bon samaritain, le masque tombe et la véritable personnalité, longtemps autant cachée qu’ignorée, refait surface. Jean-Baptiste Clamence avoue ses travers et se définit comme un juge pénitent qui s’accuse soi-même afin de pouvoir devenir juge des autres. Le comédien rivalise de procédés oratoires pour coller au texte de Camus tout en prenant des libertés surprenantes, comme ce moment charnière où le personnage entend un corps tomber dans l’eau sans savoir sauver cette personne à la dernière extrémité de sa vie. Le moment où tout bascule passe sur un magnéto qui fait défiler une bande qui accompagne le comédien tout du long du spectacle. Avec une canne à pêche, il signifie son désir de sauver autrui, avec une ballerine, il figure ses conquêtes féminines, un miroir symbolise un côté sombre où des personnages démoniaques apparaissent. Là où la fête occupait l’existence d’un homme imbu de lui-même, le spectacle de la déchéance personnelle le fait descendre de son piédestal et se rendre compte de l’égoïsme de sa condition. Le texte, la mise en scène et le comédien sont au diapason pour faire réfléchir les spectateurs sur la force intrinsèque d’un texte essentiel de la littérature française.

Après de nombreuses présences à d’autres adaptations de ce texte de Camus, force est de constater que celle-ci est au-dessus du lot. Parfaitement interprété avec un texte déclamés au cordeau, La Chute redevient ce texte essentiel à lire et relire pour se donner une bonne dose de modestie et d’humilité. De quoi croire aux valeurs de justice et de responsabilité en mettant à distance les mirages de la société capitaliste, le bon moment pour revoir cette pièce tous les mercredis et jeudis soir de Juillet au Théâtre de la Contrescarpe à Paris !

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La Chute

Une belle performance d’acteur !

Un avocat très imbu de lui-même croise sur un pont une jeune fille prête à sauter à l’eau. Il continue son chemin, l’entend tomber, et ne se retourne pas. Sa vie dès lors prendra une tout autre tournure. Cette surprenante pièce, adaptée du roman éponyme d’Albert... Lire plus

Un avocat très imbu de lui-même croise sur un pont une jeune fille prête à sauter à l’eau.
Il continue son chemin, l’entend tomber, et ne se retourne pas.
Sa vie dès lors prendra une tout autre tournure.
Cette surprenante pièce, adaptée du roman éponyme d’Albert Camus, nous interroge sur notre égoïsme et la futilité de nos motivations.

Stanislas de la Tousche, seul en scène, fait vivre intensément son personnage. Une belle performance d’acteur !

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Théâtre au vent

La Chute

L’homme qui parle nous émeut.

Dans sa prière d’insérer de l’édition de la Chute (1956) Camus présente « L’homme qui parle » : Il a le cœur moderne, c’est-à-dire qu’il ne peut supporter d’être jugé… Fait-il son procès ou celui de son temps ?... Lire plus

Dans sa prière d’insérer de l’édition de la Chute (1956) Camus présente « L’homme qui parle » : Il a le cœur moderne, c’est-à-dire qu’il ne peut supporter d’être jugé… Fait-il son procès ou celui de son temps ?
Pour adapter ce roman-monologue sur une scène de théâtre, il faut rentrer dans le film du personnage, c’est-à-dire deviner ce qu’il voit, ce qu’il ressent tandis qu’il parle car aussi bien, il y a ce que disent les gestes, le corps et que les mots seuls ne peuvent exprimer.  C’est tout l’intérêt de cette représentation théâtrale de la chute. Incarné par Stanislas de la TOUSCHE, Jean-Baptiste Clamence devient un personnage sur scène au même titre qu’un personnage Shakespearien ou plus évident pour nous qu’un personnage de Dostoïevski, Stavroguine dans les Possédés ou le narrateur des Carnets du sous-sol décrit comme un individu maniaco-dépressif.
Mais au fond, au-delà de sa description sociale – il s’agit d’un ancien avocat très prisé – qui se nomme Jean-Baptiste Clamence, il est un homme parmi les hommes qui est tout nu dès lors qu’il s’expose au jugement et au regard des autres. Le point de départ du cataclysme moral de cet individu est terrible. L’homme est obsédé par le souvenir d’une défaillance : il n’est pas venu au secours d’une jeune femme en train de se noyer. 
L’origine de cette défaillance pourrait être interprétée de diverses façons. La plus simple est de penser qu’il n’a pas eu le courage. Manquer de courage c’est aussi être humain mais Jean-Baptiste Clamence déteste cette image que lui renvoie son comportement, il la déteste au point qu’il la foule à ses pieds et à travers reconnait celle de l’homme en général.
Le réquisitoire contre la société de son temps est sous-tendu par la véhémence d’une douleur quasiment physique, l’homme a aussi bien mal dans son corps que dans son esprit.


La mise en scène de Géraud BENECH fait penser à un rêve éveillé, un cauchemar qui a cela de pittoresque qu’il nous transporte dans un bouge, un bar d’Amsterdam où se retrouvent des êtres qui fuient la solitude. Et il y a cet instrument magique du miroir qui ne cesse de s’agiter, de vaciller, se consumer comme une flamme telle la vie de cet homme.
Cette intrusion du fantastique donne de la chaleur au personnage, elle s’accorde à la fièvre qui l’habite si justement exprimée par Stanislas de la TOUSCHE.


Le personnage hanté par le souvenir de sa propre lâcheté, nous ne le voyons pas en quête du bonheur ni même de son salut. Pour excessive que puisse paraître son introspection bordée de cynisme, elle agit comme un volet qui frappe contre le mur, elle l’appareille au monde.


Le public se trouve dans la position de l’interlocuteur muet de Jean-Baptiste Clamence, certainement embarrassé, médusé par cette confession torrentielle.  Stanislas de la TOUSCHE ne donne même pas l’impression de jouer, il est cet homme qui se confesse, se livre corps et esprit pour regarder la nuit en face.  De chair et de sang, avec cet ego vacillant comme une mouche aveugle, en quête de lumière, l’homme qui parle nous émeut.

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La Chute

À voir absolument !

Un bar à matelots à Amsterdam. Une atmosphère enfumée, glauque, pleine de la cacophonie des beuveries qui s'entrechoquent. Jean-Baptiste Clamence, un habitué des lieux, y détone par son élégance décontractée, son sourire et sa faconde courtoise. Il se porte au secours d'un... Lire plus

Un bar à matelots à Amsterdam. Une atmosphère enfumée, glauque, pleine de la cacophonie des beuveries qui s'entrechoquent. Jean-Baptiste Clamence, un habitué des lieux, y détone par son élégance décontractée, son sourire et sa faconde courtoise. Il se porte au secours d'un client en peine de boisson et noue une camaraderie de circonstance, qui va se muer en complicité touristique au long des quais, dans la senteur trouble des feuilles mortes.
S'inaugure alors, comme une sorte d'exorcisme inefficace, la longue confession de Clamence, ressassée, sans cesse peaufinée. Celle des souvenirs décrits avec précision qui l'ont amené à son statut actuel, loin du Paris de ses succès professionnels et mondains d'antan. Tel fut le choc vital d'une mauvaise conscience jamais amendée, du cynisme amoureux, de la vanité qui explosent au détour d'un quai nocturne, d'une chute inexorablement amorcée.
L'exil vers ces lieux sordides, quasi exotiques, autorise une résurrection morale, que désormais il partagera avec des inconnus de fortune, à qui il offre ainsi la possibilité de leur salut. Juge-pénitent, juge légitimé par sa propre pénitence, Clamence extrapole son expérience au dévoilement de la veulerie universellement partagée.

 

Ce texte flamboyant, d'une originalité et d'une puissance inouïes, n'a pas pris une ride depuis 1956. Stanislas de la Tousche renforce davantage sa vitalité signifiante, faisant de chaque spectateur l'inconnu de passage qu'il interpelle sans lui laisser le temps de reprendre souffle, avant de le laisser s'en retourner vers son propre questionnement. Ébranlé, pas indemne.
À voir absolument.

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La Chute

C'est magistralement servi !

La Chute au Théâtre de La Contrescarpe : Stanislas de la Tousche, impressionnant, sert le texte d’Albert Camus dans une mise en scène de Géraud Bénech, une mise en abyme qui laisse le spectateur fixer la limite entre la représentation et sa réflexion Sur la scène, un bureau, une... Lire plus

La Chute au Théâtre de La Contrescarpe : Stanislas de la Tousche, impressionnant, sert le texte d’Albert Camus dans une mise en scène de Géraud Bénech, une mise en abyme qui laisse le spectateur fixer la limite entre la représentation et sa réflexion
Sur la scène, un bureau, une machine à écrire, un magnétophone à bandes, un miroir. Pendant que le public trouve sa place, un homme entre sur scène, en marcel et bretelles, écoute la bande au casque, tape à la machine… Cette nuit là, en novembre, je regagnais la rive gauche et mon domicile par le Pont Royal…

Cette nuit là, l’homme a vu une jeune femme tomber dans la Seine, il n’a pas réagi. Maintenant il est à Amsterdam, au Mexico City, un bar de marins. Il partage des genièvres avec un inconnu, il va lui raconter sa vie. La vie d’un avocat brillant à qui tout vient facilement, la réussite, l’argent, les femmes. Devant cet homme, il va prendre conscience de l’égoïsme, du vide de sa vie. Il a laissé un de ses camarades mourir sous ses yeux, il a manipulé les femmes, sans jamais s’intéresser à un autre que lui. Petit à petit, ce n’est plus de lui qu’il parle, mais de l’homme moderne, en tout cas dans sa version occidentale.

Le spectateur est là, il voit cet homme mettre à nu sa conscience devant un inconnu, s’observer à travers un miroir, laisser s’effondrer les valeurs sur lesquelles il s’est construit.


Le travail de Stanislas de la Tousche est impressionnant. Il sert le texte avec une profondeur qui force le respect, en se donnant le temps, dans les gestes, dans la voix, une voix sans urgence, qui sait allonger les syllabes, retrouver le ton du parisien bien éduqué des années 50. Avec lui, grâce à lui, je sentais petit à petit s’effondrer Jean-Baptiste Clamence, ses certitudes, ses barrières. Je voyais un homme qui ne s’est intéressé qu’à lui même franchir une borne, réaliser sa propre vacuité, cette vacuité à laquelle il ne peut plus échapper.

 

La mise en scène de Géraud Bénech apporte une mise en abyme complémentaire, il y a sur scène un acteur, deux hommes, celui qui se livre et celui qui écrit, Clamence et Camus. Clamence est-il Camus, je suis sorti sans trancher, faut-il d’ailleurs choisir entre le niveau de la réflexion et celui de la représentation, le spectateur observe-t-il Camus qui observe Clamence, ou le spectateur est-il, comme Camus, comme Clamence, un homme moderne face à sa vacuité… chacun trouvera sa frontière.

 

Une raison d’aller voir la pièce ? Parce que c’est Camus, et que c’est magistralement servi. Pour la beauté du texte. Parce que le propos est actuel, trop actuel. Parce que vous aimez le théâtre. Parce que Camus est à votre programme de Français ou de Philo. Parce qu’il vous arrive de réfléchir.

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La Chute

Un texte aux profondes réflexions, sans préjugés...

À chacun son esclave, mais qui le dira ? Certaines vérités, qui les reconnaîtra ? Qui s'afficherait tel qu'il est réellement ? Un homme se revisite intérieurement, Il retrace sa vie presqu'éternellement Comme un voyage se refait mentalement. Au «Théâtre de la... Lire plus

À chacun son esclave, mais qui le dira ?
Certaines vérités, qui les reconnaîtra ?
Qui s'afficherait tel qu'il est réellement ?
Un homme se revisite intérieurement,
Il retrace sa vie presqu'éternellement
Comme un voyage se refait mentalement.

Au «Théâtre de la Contrescarpe», défilent
Toutes les petites lâchetés qui s'enfilent
Sur le collier d'existence où s'attache un fil
Qui pourrait se transformer en un nœud coulant.

Chacun exige d'être innocent à vil prix ...
Un miroir renvoie une image déformée,
Livrant son âme pieds et poings liés et pris
Dans les filets du monde qui s'est transformé.

«Le sommeil était une chute»
«Et la veille un accroupissement»,
Dans une cellule où on lutte
Recroquevillé sur ses tourments.

«Je suis la fin et le commencement»
«J'annonce la loi» pour un jugement.
«Les juges intègres» ne sont finalement
Qu'une pâle copie voguant innocemment.

Discours qui libère philosophiquement ;
«Plus je m'accuse et plus j'ai le droit de vous juger».
Un texte aux profondes réflexions, sans préjugés,
Servi par un souffle qui a su exiger
De l'acteur qu'il l'expulse de lui intensément.

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La Chute

Vibrant hommage à Albert Camus ! Formidable performance !

Une méditation vertigineuse sur l'homme moderne occidental, un vibrant hommage à Albert Camus. Dans La Chute se joue l'introspection aussi partiale que, néanmoins, impitoyable, d'un brillant avocat au soir de sa vie. Un homme aux succès multiples, parfaitement satisfait dans son égoïsme et son... Lire plus

Une méditation vertigineuse sur l'homme moderne occidental, un vibrant hommage à Albert Camus.
Dans La Chute se joue l'introspection aussi partiale que, néanmoins, impitoyable, d'un brillant avocat au soir de sa vie. Un homme aux succès multiples, parfaitement satisfait dans son égoïsme et son hubris, fascinant son entourage - à l'en croire du moins. Un jeu constant avec les sentiments d'autrui. Un tourbillon de divertissements, jusqu'à l'épuisement. Une forme d'enivrement, après les années noires de la guerre. Mais une homme qui sombre lorsqu'il se rend compte qu'il a eu la lâcheté de laisser sous ses yeux se noyer une jeune femme, sans un regard, sans une main tendue. Chute d'un corps dans la Seine, qui dès lors se représentera sans cesse à son imagination enfiévrée, chute morale d'une conscience brusquement rappelée à une responsabilité qu'elle avait oubliée. Chute d'un esprit qui ne peut supporter l'éblouissement de la lucidité.


C'est un défi que de représenter La Chute sur scène. Relevé haut la main. Formidable performance de Stanislas de la Tousche qui, seul sur scène, sait capter l'attention de son public. Il sait restituer ce malaise instauré par le point de vue unique, l'abîme insondable d'un être confronté à la fissuration de son être social et à l'irruption soudaine d'un miroir assassin.
Henriette Casaubieilh

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La Chute

Que de philosophie dans cette représentation.

EXTRAITS "Stanislas de la Tousche incarne le personnage à la perfection. Que de philosophie dans cette représentation. Nous sortons plus enrichi qu’en arrivant."

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Incarnation magistrale de Stanislas de la Tousche.

EXTRAITS «  Son succès doit beaucoup à la mise en scène efficace de Géraud Bénech mais surtout à l’incarnation magistrale de Stanislas de la Tousche. Il faut saluer la témérité du metteur en scène et surtout de son acteur pour investir et donner... Lire plus

EXTRAITS

«  Son succès doit beaucoup à la mise en scène efficace de Géraud Bénech mais surtout à l’incarnation magistrale de Stanislas de la Tousche.

Il faut saluer la témérité du metteur en scène et surtout de son acteur pour investir et donner chair à ce monologue ambigu et sans concession.

Au fil de sa confession-miroir, jouant de son corps élastique et de sa voix caméléon Stanislas de la Tousche tient son public – salle comble lundi soir au Théâtre de la Contrescarpe – en haleine, en triturant le rythme des phrases et leur musicalité.

Toute la force de la littérature se distille avec la puissance de la scène.

Qu’il est stimulant de se frotter à de grands textes, le public est reconnaissant à Stanislas de la Tousche de lui offrir le meilleur. Pour mieux réfléchir. Il est toujours temps. »

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La Chute

Magistralement interprété… Un petit bijou à (re)découvrir…

EXTRAITS Magistralement interprété par un Stanislas de la TOUSCHE, toujours aussi talentueux et inspiré, cette « Chute » nous bouleverse et nous assomme de vérités intemporelles sur la condition humaine. Un petit bijou à (re)découvrir qui enrichira votre conscience et ravira... Lire plus

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Magistralement interprété par un Stanislas de la TOUSCHE, toujours aussi talentueux et inspiré, cette « Chute » nous bouleverse et nous assomme de vérités intemporelles sur la condition humaine.
Un petit bijou à (re)découvrir qui enrichira votre conscience et ravira votre âme de spectateur !
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La Chute

Stanislas de la Tousche interprète son personnage à la perfection

« La mise en scène de Géraud Bénech bouleverse et questionne… Stanislas de la Tousche (…) interprète son personnage à la perfection »

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Jacques et Chirac

C’est très drôle, on rit beaucoup, c’est très impertinent...

Chronique de Julia Livage, dans TÉLÉMATIN le mercredi 9 août 2023 : « Ça a été un succès à Avignon. On est dans une comédie satirique, c’est très caustique. On parle de politique, de pouvoir, de mensonge, de république, c’est un feu d’artifice... Lire plus

Chronique de Julia Livage, dans TÉLÉMATIN le mercredi 9 août 2023 :
« Ça a été un succès à Avignon. On est dans une comédie satirique, c’est très caustique. On parle de politique, de pouvoir, de mensonge, de république, c’est un feu d’artifice sur Jacques Chirac, mené à cent à l’heure avec évidemment Bernadette et Claude Chirac mais aussi les anciens présidents Mitterrand, Giscard et Sarkozy. On est un peu entre les Guignols et Mediapart au niveau du ton et on aborde vraiment les dossiers noirs de la République. Et c’est très drôle, on rit beaucoup, c’est très impertinent et il y a un petit fond tragique aussi, ça marche très très bien. »

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Jacques et Chirac

Intelligent, malin, bien ficelé, pédagogique, drôle et grave à la fois.

EXTRAITS « Le metteur en scène, à son habitude, a réussi un grand moment de virtuosité : durant ces quatre-vingts minutes, règne en permanence une magnifique fluidité, avec des changements de personnages, de décors, (la scénographie est épatante, qui réserve bien... Lire plus

EXTRAITS « Le metteur en scène, à son habitude, a réussi un grand moment de virtuosité : durant ces quatre-vingts minutes, règne en permanence une magnifique fluidité, avec des changements de personnages, de décors, (la scénographie est épatante, qui réserve bien des surprises…), de costumes, avec des accessoires qui apparaissent, disparaissent, (ah, ces téléphones !…), au cours de multiples scènes toutes plus enlevées les unes que les autres.

Si Régis Vlachos interprète avec maestria le personnage principal, sans chercher à forcer une quelconque imitation, ses deux camarades de jeu interprètent quant à eux et avec beaucoup d'engagement une multitude d'autres personnages.

C’est intelligent, c’est malin, c’est bien ficelé, c’est pédagogique, c’est drôle et c’est grave à la fois. Le tout au service d’une implacable démonstration politico-sociétale. »

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Jacques et Chirac

TT La pièce se regarde à la manière d'une épopée.

EXTRAITS : TT « Jacques et Chirac, comme l'on dirait docteur Jekyll et monsieur Hyde. […] La pièce se regarde à la manière d'une épopée. […] Le trio de comédiens  et la création vidéo lui donnent une dimension satirique et grinçante, à... Lire plus

EXTRAITS :

TT « Jacques et Chirac, comme l'on dirait docteur Jekyll et monsieur Hyde. […] La pièce se regarde à la manière d'une épopée. […] Le trio de comédiens  et la création vidéo lui donnent une dimension satirique et grinçante, à l'image de ce Jacques Chirac à double tranchant.»

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Jacques et Chirac

Quatre-vingts minutes de pur plaisir et de rire…

Quatre-vingts minutes de pur plaisir et de rire à ne pas manquer même si vous êtes un fan de Chichi et que vous y allez avec un tee-shirt à son effigie.

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Ton burlesque et dynamique du spectacle. On rit beaucoup…

Les comédiens, Régis Vlachos, Marc Pistolesi et Charlotte Zotto nous amusent beaucoup et campent à merveille un fougueux Jacques Chirac mais aussi les présidents Giscard D’Estaing et Nicolas Sarkozy dans de désopilantes caricatures. La mise en scène de Marc Pistolesi accentue le ton burlesque... Lire plus

Les comédiens, Régis Vlachos, Marc Pistolesi et Charlotte Zotto nous amusent beaucoup et campent à merveille un fougueux Jacques Chirac mais aussi les présidents Giscard D’Estaing et Nicolas Sarkozy dans de désopilantes caricatures.
La mise en scène de Marc Pistolesi accentue le ton burlesque et dynamique du spectacle. On rit beaucoup, on n’a parfois pas le temps de reprendre son souffle !
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C'est chic et choc. Et délicieusement drôle.

EXTRAITS « Jacques et Chirac », c'est un trio de Pieds Nickelés facétieux à souhait qui savent tout jouer. Il y a du Hara-Kiri, de l'esprit « Guignols de l'Info », des « Nuls » dans ces 80 minutes de fous-rires où, à l'instar des comédiens, les... Lire plus

EXTRAITS
« Jacques et Chirac », c'est un trio de Pieds Nickelés facétieux à souhait qui savent tout jouer.
Il y a du Hara-Kiri, de l'esprit « Guignols de l'Info », des « Nuls » dans ces 80 minutes de fous-rires où, à l'instar des comédiens, les éléments de décor et autres accessoires deviennent eux-aussi polyvalents.
C'est chic et choc. Et délicieusement drôle. Goûter l'Histoire de la Vè République de cette manière est un savoureux mille-feuilles. Puisque chacun se sucre...
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Jacques et Chirac

Une belle réussite promise à un franc succès…

Extraits ; "Régis Vlachos n'est pas que l'auteur de ce texte caustique, bien informé, voire très bien documenté sur les faits d'arme français en Afrique notamment. Il joue le rôle titre et se dépense sans compter lui aussi. Dans l'ingénieuse mise en scène de Marc Pistolesi, tout... Lire plus

Extraits ; "Régis Vlachos n'est pas que l'auteur de ce texte caustique, bien informé, voire très bien documenté sur les faits d'arme français en Afrique notamment. Il joue le rôle titre et se dépense sans compter lui aussi.

Dans l'ingénieuse mise en scène de Marc Pistolesi, tout s'enchaîne à grande vitesse et Jacques et Chirac paraissent être encore plus nombreux,

Les deux partenaires de Régis Vlachos composent de savoureuses caricatures de l'entourage de notre héros…

Pour l'heure, "Jacques et Chirac" a choisi de faire rire plutôt que de s'attrister sur la vie politique depuis 1958. Il ne faut absolument pas s'en priver, qu'on ait des convictions ou qu'on n'en ait pas. Ceux qui voudront réfléchir auront de quoi, mais ceux qui ne veulent que se divertir, aussi. Une belle réussite promise à un franc succès... et Vive la France !"

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Jacques et Chirac

C’est vif, c’est drôle, c’est instructif, c’est à voir.

Extraits    C’est férocement drôle ! Cette pièce, c’est de la dynamite ! Et plutôt deux fois qu’une. D’abord, cette pièce, c’est de la dynamite au niveau de la mise en scène et de l’interprétation. Ensuite, cette pièce est... Lire plus

Extraits 

 
C’est férocement drôle !
Cette pièce, c’est de la dynamite ! Et plutôt deux fois qu’une.
D’abord, cette pièce, c’est de la dynamite au niveau de la mise en scène et de l’interprétation.
Ensuite, cette pièce est explosive par son contenu.
C’est vif, c’est drôle, c’est instructif, c’est à voir.
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Jacques et Chirac

Un tourbillon abracadabrantesque…

Yohann MARCHAND pour FRANCE NET INFOS   EXTRAITS : "Régis Vlachos s’éloigne alors de la biographie romancée pour la satire burlesque. Tout n’est que vacuité cathodique. Et le décor minimaliste, modulable à l’absurde, entretient ce plaisir coupable d’avoir... Lire plus

Yohann MARCHAND pour FRANCE NET INFOS
 

EXTRAITS :

"Régis Vlachos s’éloigne alors de la biographie romancée pour la satire burlesque. Tout n’est que vacuité cathodique. Et le décor minimaliste, modulable à l’absurde, entretient ce plaisir coupable d’avoir idolâtré un Chirac malléable avec le consentement d’un Jacques manipulateur.
Jacques et Chirac survole 40 ans de politique française en 1h20. Un tourbillon abracadabrantesque de magouilles financières et de coups d’État africains. On aimerait en savoir plus, mais le rire l’emporte. On a les clowns politiques qu’on mérite. Et quand ils sont incarnés par Charlotte Zotto, Marc Pistolesi et Régis Vlachos, on en redemanderait presque."
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L’oeil d'Olivier

Jacques et Chirac

Un petit chef-d’œuvre d’humour et d’intelligence.

EXTRAITS : « On vote pour le Jacques et Chirac de Régis Vlachos. Un petit chef-d’œuvre d’humour et d’intelligence. La foisonnante mise en scène de Marc Pistolesi est remarquable. Dans un esprit cabaret, alliant joyeusement le burlesque, le satirique et l’insolence, les trois... Lire plus

EXTRAITS :

« On vote pour le Jacques et Chirac de Régis Vlachos.

Un petit chef-d’œuvre d’humour et d’intelligence.

La foisonnante mise en scène de Marc Pistolesi est remarquable.

Dans un esprit cabaret, alliant joyeusement le burlesque, le satirique et l’insolence, les trois artistes, tels des clowns géniaux, enchaînent les tableaux avec brio. »

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Jacques et Chirac

Un spectacle réjouissant, mené tambour battant…

Extraits Voilà un spectacle réjouissant, mené tambour battant par trois comédiens au talent protéiforme et explosif ! La salle au complet et conquise leur a fait un triomphe ! Un spectacle à voir absolument et en famille...

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Hilarant, acide, pertinent et très documenté…

EXTRAITS Une analyse aussi fine que cinglante de l’histoire de Jacques Chirac… Tout est abordé sous un prisme éclairant. La mise en scène ingénieuse de Marc Pistolesi complète admirablement le texte.  Mais attention, il nous faut préciser quelque chose d’important,... Lire plus

EXTRAITS
Une analyse aussi fine que cinglante de l’histoire de Jacques Chirac…
Tout est abordé sous un prisme éclairant.
La mise en scène ingénieuse de Marc Pistolesi complète admirablement le texte. 
Mais attention, il nous faut préciser quelque chose d’important, d’essentiel même : Jacques et Chirac est très drôle ! Par son texte, bien sûr, qui est plus proche de la satire des Guignols de l’info que des chansonniers. Mais aussi par son trio de comédiens. Ils évitent l’écueil de l’imitation des figures connues pour les incarner. 
Hilarant, acide, pertinent et très documenté, ce spectacle vous propose un voyage inédit dans le sous-sol de la Vème République.

 

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Jacques et Chirac

Tous les acteurs se donnent à fond… Un moment très agréable.

Extraits A partir de ce moment tout va s'enchaîner dans un tourbillon de campagnes électorales, d'élections à la présidentielle, de coups bas, de manœuvres, de trahisons (le moment avec Nicolas S. est excellent), de rencontres... Pour un homme qui a consacré toute sa vie à la... Lire plus

Extraits

A partir de ce moment tout va s'enchaîner dans un tourbillon de campagnes électorales, d'élections à la présidentielle, de coups bas, de manœuvres, de trahisons (le moment avec Nicolas S. est excellent), de rencontres... Pour un homme qui a consacré toute sa vie à la politique, peut-être malgré lui, féru des arts premiers et passionné par les États-Unis (pays de son premier amour) c’est une autre vision qu’il donne de lui-même, plus complexe que l’homme des poignées de main et de la bière Corona. Tous les acteurs se donnent à fond et nous passons un moment très agréable. À voir très vite dans ce charmant théâtre !
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Un brillant trio… beaucoup d’humour, de satire et d’énergie.

EXTRAITS De la vie du président le plus apprécié des français, Régis Vlachos en a tiré une excellente comédie ; entre hommage, satire et leçon « d’histoire ». Toute la vie et le parcours de Jacques Chirac est mis en lumière d’une manière très... Lire plus

EXTRAITS
De la vie du président le plus apprécié des français, Régis Vlachos en a tiré une excellente comédie ; entre hommage, satire et leçon « d’histoire ». Toute la vie et le parcours de Jacques Chirac est mis en lumière d’une manière très décalée, très drôle et sans aucun filtre ; en un mot criant de vérité.
La mise en scène de Marc Pistolesi est à l’image de l’homme phare de ce spectacle : spectaculaire…
Régis Vlachos est un Chirac hilarant et grandiose à souhait… Charlotte Zotto alterne brillamment des rôles aux antipodes… Marc Pistolesi est tout simplement excellent dans tous les rôles qu’il interprète…
Un brillant trio au service d’une pièce qui fait découvrir mais qui aussi dénonce ; avec beaucoup d’humour, de satire et d’énergie.
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Une pièce drôle et grinçante…

EXTRAITS : Une pièce drôle et grinçante sur un Président aux deux mandats bien remplis mais aussi une satire politique sur l’institution même de la présidence telle que la Ve République l’a dessinée. Pour les plus jeunes, qui peuvent être... Lire plus

EXTRAITS :
Une pièce drôle et grinçante sur un Président aux deux mandats bien remplis mais aussi une satire politique sur l’institution même de la présidence telle que la Ve République l’a dessinée.
Pour les plus jeunes, qui peuvent être désarçonnés par des allusions à des faits moins connus (le Biafra, le dernier essai atomique en Polynésie) ou des personnalités un peu oubliées (Foccart, Chaban-Delmas, Balladur), l’achat du livre qui reprend à la fois le texte de la pièce (écrite par Régis Vlachos, par ailleurs agrégé de philosophie) et des annexes concernant précisément les actions et les gens peut s’avérer utile.
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Jacques et Chirac

Audace et insolence… trois acteurs désopilants. Jubilatoire !

EXTRAITS Dans Jacques et Chirac, c’est l’audace et l’insolence qui rendent la salle absolument hilare. Trois acteurs à l’énergie communicative font littéralement exploser la scène. Ici, l’humour dévoile la face cachée des idées. Le théâtre est... Lire plus

EXTRAITS
Dans Jacques et Chirac, c’est l’audace et l’insolence qui rendent la salle absolument hilare. Trois acteurs à l’énergie communicative font littéralement exploser la scène. Ici, l’humour dévoile la face cachée des idées. Le théâtre est décidément conçu pour ménager des surprises : les accessoires sortent des boites, les vidéos nous rappellent l’actualité et réveillent les souvenirs d’une époque bien révolue. Tout est humour : décor, accessoires, costumes et bien sûr les trois acteurs désopilants. Et le rythme se transmet des acteurs au public qui va de la charge électrique au courant vital. On en ressort un peu étonné de s’être à ce point détendu. Jubilatoire !
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Jacques et Chirac

Hilarante, follement originale, révélatrice et décapante…

EXTRAITS « Bernadette sur les écrans, Jacques sur scène. Un trio de joyeux drilles fait vivre, dans une pièce irrésistible de drôlerie, l’ascension du grand Jacques… Grand escogriffe, cheveux plaqués à l’arrière du crâne, tout en énergie... Lire plus

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« Bernadette sur les écrans, Jacques sur scène.

Un trio de joyeux drilles fait vivre, dans une pièce irrésistible de drôlerie, l’ascension du grand Jacques…

Grand escogriffe, cheveux plaqués à l’arrière du crâne, tout en énergie rebondissante, Régis Vlachos (l’auteur de la pièce) incarne, avec son faux air de Michel Piccoli, un Chirac de comédie, guignol de boulevard, lesté néanmoins d’une réflexion politique enrobée dans la farce. Une bouffonnerie hilarante, follement originale, révélatrice et décapante sur le « phénomène de la Ve République ».»

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Jacques et Chirac

Trépidant, grinçant et follement drôle…

Extraits : Roboratif. Trépidant, grinçant et follement drôle, voilà comment l’on pourrait présenter le spectacle « Jacques et Chirac ». Grinçant est sans doute ce qui caractérise le plus l’humour – et il y en a beaucoup – de la pièce.... Lire plus

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Roboratif.
Trépidant, grinçant et follement drôle, voilà comment l’on pourrait présenter le spectacle « Jacques et Chirac ».
Grinçant est sans doute ce qui caractérise le plus l’humour – et il y en a beaucoup – de la pièce. Grinçant, mais pas cruel, car on sent que l’auteur a presque une tendresse pour ce Janus que d’autres ont transformé en gladiateur et qui démissionnera de l’existence avant de se poser les questions fondamentales.
Au-delà de l’histoire – vérifiée et véridique – d’un homme, c’est à une fable sur le pouvoir que le spectateur est convié.
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Jacques et Chirac

Rythme soutenu, gags imprévus, judicieuse utilisation de la télévision…

Extraits : « Sur un rythme soutenu, avec des gags imprévus, une judicieuse utilisation de la télévision, Jacques et Chirac, qui a triomphé au Festival d’Avignon off, s’est vu décerner, le 27 janvier, le prix éthique de l’association Anticor, laquelle veut « lutter... Lire plus

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« Sur un rythme soutenu, avec des gags imprévus, une judicieuse utilisation de la télévision, Jacques et Chirac, qui a triomphé au Festival d’Avignon off, s’est vu décerner, le 27 janvier, le prix éthique de l’association Anticor, laquelle veut « lutter contre la corruption et rétablir » de la morale en politique. Un vaste chantier. »

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Jacques et Chirac

Brillante démonstration sociologique

Extraits Entre une mise en scène plus que dynamique qui enchaîne gags, parodies, déguisements, extraits de reportages ou d’émissions télé, et la performance bluffante de trois acteurs qui, tour à tour, font revivre un Pasqua bedonnant et magouilleur à souhait, un Sarkozy plus... Lire plus

Extraits

Entre une mise en scène plus que dynamique qui enchaîne gags, parodies, déguisements, extraits de reportages ou d’émissions télé, et la performance bluffante de trois acteurs qui, tour à tour, font revivre un Pasqua bedonnant et magouilleur à souhait, un Sarkozy plus agité et fourbe que jamais, une Bernadette ironiquement empesée et une Claude abusivement autoritaire, Jacques et Chirac prend la tournure d’une farce irrévérencieuse qui ne se contente pas de nous amuser. Elle interroge sur notre capacité à pardonner à ceux qui nous gouvernent leurs incartades, pourvu qu’ils soient sympathiques et séducteurs.
Il est fort à parier que cette brillante démonstration sociologique qui autorise à se divertir sur des thématiques cruciales ravivera l’intérêt de certains pour les affaires publiques.
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MORT À CRÉDIT d'après Louis-Ferdinand CÉLINE

Stanislas de la Tousche incarne à s'y méprendre Céline…

EXTRAITS Le choix judicieux de l'adaptation théâtrale de ces premiers chapitres permet à Stanislas de la Tousche, qui incarne à s'y méprendre Céline, de donner la pleine mesure de son talent de cocasserie, de gestuelle efficace, d'alternance entre subjonctif, métaphores visuelles et verdeur... Lire plus

EXTRAITS
Le choix judicieux de l'adaptation théâtrale de ces premiers chapitres permet à Stanislas de la Tousche, qui incarne à s'y méprendre Céline, de donner la pleine mesure de son talent de cocasserie, de gestuelle efficace, d'alternance entre subjonctif, métaphores visuelles et verdeur scatologique et argotique, qui caractérisent la langue de Céline.
La force incomparable de Céline est de donner à voir, à sentir au propre et au figuré le lamentable de l'existence sans laisser le temps de l'apitoiement. Et Stanislas de la Tousche rend palpables ces rebondissements grâce à la diversité tant de ses immobilités que de ses pirouettes d’ironie. À voir avec grand plaisir.
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MORT À CRÉDIT d'après Louis-Ferdinand CÉLINE

Quand l’acteur révèle l’auteur.

Quand l’acteur révèle l’auteur. EXTRAITS Le metteur en scène Géraud Bénech a fait une sélection précise, une sorte de patchwork ingénieux des premiers chapitres du livre qui s’assemblent finalement avec une cohérence surprenante. Le brio du phrasé... Lire plus

Quand l’acteur révèle l’auteur.
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Le metteur en scène Géraud Bénech a fait une sélection précise, une sorte de patchwork ingénieux des premiers chapitres du livre qui s’assemblent finalement avec une cohérence surprenante.
Le brio du phrasé de Céline, habilement interprété par Stanislas de la Tousche. 
Il nous emporte dans ce récit trépidant autant que touchant… Le comédien est dans la justesse de ses répliques… Sa ressemblance et son travail pour s’imprégner pleinement des mots de l’auteur sont bouleversants, si bien que l’on se trouve désarmés face à Céline - presque - en personne.
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MORT À CRÉDIT d'après Louis-Ferdinand CÉLINE

Captivant, Émouvant, Excellent

EXTRAITS Captivant, Émouvant, Excellent Stanislas de la Touche nous enchante et nous captive, il nous entraine avec un prodigieux talent à travers les premiers chapitres de Mort à Crédit, tendres, piquants, cruels et ne manquant pas d’ironie. Un récit à la fois drolatique, profond, cru et... Lire plus

EXTRAITS
Captivant, Émouvant, Excellent
Stanislas de la Touche nous enchante et nous captive, il nous entraine avec un prodigieux talent à travers les premiers chapitres de Mort à Crédit, tendres, piquants, cruels et ne manquant pas d’ironie.
Un récit à la fois drolatique, profond, cru et surtout bouleversant.
Stanislas de la Touche est impressionnant lors qu’il nous conte la traversée de la Manche et le mal de mer des différents voyageurs. Une scène mémorable jouée avec virtuosité.
Stanislas de la Touche incarne Céline avec un immense brio, sa gestuelle, sa voix rauque, la justesse de son jeu nous submerge. Céline est là sous nos yeux c’est fascinant.
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MORT À CRÉDIT d'après Louis-Ferdinand CÉLINE

❤ ❤ ❤ ❤ Couleurs vives, éclatantes, inattendues…

❤ ❤ ❤ ❤ Extraits Des événements aussi simples, aussi anodins que la vie quotidienne dans un petit magasin de brocantes, une sortie en automobile à la campagne ou le passage du certificat prennent des couleurs vives, éclatantes, inattendues sous cette plume alerte. Même visage sculpté, même... Lire plus

❤ ❤ ❤ ❤
Extraits
Des événements aussi simples, aussi anodins que la vie quotidienne dans un petit magasin de brocantes, une sortie en automobile à la campagne ou le passage du certificat prennent des couleurs vives, éclatantes, inattendues sous cette plume alerte.
Même visage sculpté, même coiffure en arrière, vêtu d’un pantalon en velours côtelé, d’un petit paletot sans manches et d’une courte étole de soie, Stanislas de la Tousche ressemble physiquement à Céline comme une photocopie à son modèle, comme un acteur de biopic à son personnage. La similitude extérieure est troublante et facilite d’autant l’identification au narrateur.
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MORT À CRÉDIT d'après Louis-Ferdinand CÉLINE

Spectacle de qualité…

Extraits Il s'agit de l'excellente mise en scène (de Géraud Bénech) de Mort à crédit brillamment interprétée par Stanislas de la Tousche (ressemblance frappante avec Céline… Céline nous raconte, avec son langage particulièrement cru, les avatars de sa jeunesse et... Lire plus

Extraits
Il s'agit de l'excellente mise en scène (de Géraud Bénech) de Mort à crédit brillamment interprétée par Stanislas de la Tousche (ressemblance frappante avec Céline…
Céline nous raconte, avec son langage particulièrement cru, les avatars de sa jeunesse et on se délecte de ce récit pittoresque.
Ainsi, le public ébahi découvre ce deuxième livre des écrits de LFC. N’hésitez pas à franchir le pas et… la distance qui vous sépare du théâtre de la Contrescarpe. Vous en sortirez satisfait ainsi que l'attestent les applaudissements fournis et les vivats qui clôturent ce spectacle de qualité.
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MORT À CRÉDIT d'après Louis-Ferdinand CÉLINE

⭐️⭐️⭐️ Un seul en scène éblouissant.

EXTRAITS ⭐️⭐️⭐️ « Dès le début, attendez-vous à un choc ! Louis-Ferdinand Céline est là, sous vos yeux en chair et en os.Beaucoup d’acteurs, et parmi les plus grands, ont lu Céline (…). La différence, c’est que Stanislas de la Tousche ne joue pas Céline,... Lire plus

EXTRAITS

⭐️⭐️⭐️

« Dès le début, attendez-vous à un choc ! Louis-Ferdinand Céline est là, sous vos yeux en chair et en os.Beaucoup d’acteurs, et parmi les plus grands, ont lu Céline (…). La différence, c’est que Stanislas de la Tousche ne joue pas Céline, il est Céline.

Mise en scène magistrale de Géraud Bénech…

Un seul en scène éblouissant. »

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L'incroyable épopée de François 1er

C’est instructif, drôle, brillant, talentueux…

Extraits C’est instructif, drôle, brillant, talentueux, on passe un savoureux moment grâce aux dialogues et au jeu des comédiens Anaïs Alric, Fanette Jounieaux-Maerten, Rémy Mazuel et Alain Péron ou Corentin Calmé, qui se glissent avec tout leur talent dans la peau de plusieurs personnages.

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L'incroyable épopée de François 1er

Pièce historique interprétée par une troupe de qualité.

EXTRAITS Si vous souhaitez en savoir plus, notamment pour un public jeune, intéressé par l'histoire et par la Renaissance, n'hésitez pas à venir applaudir cette pièce historique traitée sur le mode chronologique. Elle est interprétée par une troupe de qualité. Une mention... Lire plus

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Si vous souhaitez en savoir plus, notamment pour un public jeune, intéressé par l'histoire et par la Renaissance, n'hésitez pas à venir applaudir cette pièce historique traitée sur le mode chronologique. Elle est interprétée par une troupe de qualité. Une mention particulière à l'infatigable Rémi Mazuel (coauteur de la pièce avec Alain Peron) dans le rôle du Roi qu'il campe d'une manière plus vraie que nature. Il vous reste à retenir vos billets sans trop tarder.
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L'incroyable épopée de François 1er

Une immersion historique, audacieuse et burlesque…

EXTRAITS Une immersion historique, audacieuse et burlesque Cette épopée n'est pas une simple retranscription de faits historiques, mais plutôt une comédie historique truculente et moderne, qui met en scène la vie de François 1er.   Le spectacle est porté à bout de... Lire plus

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Une immersion historique, audacieuse et burlesque
Cette épopée n'est pas une simple retranscription de faits historiques, mais plutôt une comédie historique truculente et moderne, qui met en scène la vie de François 1er.
 
Le spectacle est porté à bout de bras par un casting talentueux…
Vous obtenez une pièce qui se démarque tant par la richesse de son contenu que par l'originalité de sa mise en scène.
Cette comédie fait revivre François 1er et son époque avec une inventivité et une drôlerie qui raviront petits et grands…
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L'incroyable épopée de François 1er

Le public rit beaucoup de ce tableau si vivace de l'Histoire revisitée.

Extraits : Pour donner à voir ce bac-à-sable politique où s'ébattent de grands enfants hélas puissants, les quatre comédiens alternent les rôles et les costumes volontiers burlesques, les chaises peintes se font trône, chaire, prie-Dieu, lit, tandis que sur le fond de scène se... Lire plus

Extraits :

Pour donner à voir ce bac-à-sable politique où s'ébattent de grands enfants hélas puissants, les quatre comédiens alternent les rôles et les costumes volontiers burlesques, les chaises peintes se font trône, chaire, prie-Dieu, lit, tandis que sur le fond de scène se dessinent successivement, sur le mode de la bande dessinée, des illustrations facétieuses et minimalistes des divers lieux et époques.

 

Et le public, concrètement invité à participer à cette farandole de bons mots et d'ovations, rit beaucoup de ce tableau si vivace de l'Histoire revisitée.

 

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L'incroyable épopée de François 1er

Les passionnés d’histoire seront comblés,

... et les non-passionnés seront probablement surpris et happés par le rire amené par le jeu des comédiens.

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L'incroyable épopée de François 1er

Un bon spectacle familial et sympathique…

EXTRAITS C’est un bon spectacle familial et sympathique, mené sur un rythme enlevé. La mise en scène, également Rémi Mazuel et Alain Péron, et la scénographie d’Anaïs Alric, suivent les codes de ces dessins animés édifiants qui explorent l’histoire. Sur... Lire plus

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C’est un bon spectacle familial et sympathique, mené sur un rythme enlevé. La mise en scène, également Rémi Mazuel et Alain Péron, et la scénographie d’Anaïs Alric, suivent les codes de ces dessins animés édifiants qui explorent l’histoire. Sur scène, Rémi Mazuel donne un François 1er truculent et ébahi tandis que Anaïs Alric, Fanette Jounieaux-Maerten, et Corentin Calmé alternent avec énergie les rôles et les costumes, suffisamment tranchés pour que le public ne s’y perde pas.

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L'incroyable épopée de François 1er

Cette comédie est une réussite et on rit de bon cœur.

❤️❤️❤️ Extraits "Sur le plan historique, tout est vrai dans ce raccourci… Les dialogues sont percutants… Les personnages sont truculents… Les comédiens sont tous excellents… La mise en scène est inventive, esthétique, avec un clin d’oeil bienvenu à la bande... Lire plus

❤️❤️❤️

Extraits
"Sur le plan historique, tout est vrai dans ce raccourci…
Les dialogues sont percutants…
Les personnages sont truculents…
Les comédiens sont tous excellents…
La mise en scène est inventive, esthétique, avec un clin d’oeil bienvenu à la bande dessinée.
On passe vraiment de bons moments à se remémorer l’histoire de façon plaisante et légère. • Les auteurs ont beaucoup d’humour et les interprètes suivent avec une belle vigueur. Cette comédie est une réussite et on rit de bon cœur.
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L'incroyable épopée de François 1er

Auteurs inspirés, comédiens truculents, spectacle historique jubilatoire

Extraits "Pour décrire un règne haut en couleur et truffé de trésors culturels  inestimables que nous a laissé François 1er, les auteurs inspirés et comédiens truculents, nous offrent une épopée théâtrale réjouissante à plus d’un titre... Lire plus

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"Pour décrire un règne haut en couleur et truffé de trésors culturels  inestimables que nous a laissé François 1er, les auteurs inspirés et comédiens truculents, nous offrent une épopée théâtrale réjouissante à plus d’un titre : tout d’abord un rappel historique des richesses artistiques et du bon goût français que notre Grand François a magnifiés mais aussi son rôle de mécène auprès, notamment, de Léonard de Vinci ou de Jacques Cartier…

Un spectacle historique jubilatoire, qui vous attend au Théâtre de La Contrescarpe".

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L'incroyable épopée de François 1er

Un spectacle pour toute la famille… fantaisie rafraîchissante

Extraits Sur une base de faits historiques, les auteurs ont ici tissé une comédie plaisante où l'on croise aussi des grands noms comme Jacques Cartier ou encore Léonard de Vinci. Sous l'humour et la plaisanterie, le choix des morceaux biographiques est plutôt judicieux.  Un spectacle pour toute la... Lire plus

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Sur une base de faits historiques, les auteurs ont ici tissé une comédie plaisante où l'on croise aussi des grands noms comme Jacques Cartier ou encore Léonard de Vinci. Sous l'humour et la plaisanterie, le choix des morceaux biographiques est plutôt judicieux. 
Un spectacle pour toute la famille, qui réussit à mêler les faits historiques à l'humour, avec une fantaisie rafraîchissante. Idéal pour une première découverte de ce roi emblématique de l'histoire de France, mais pas seulement : la pièce s'apprécie également lorsqu'on connaît un peu mieux de personnage.
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L'incroyable épopée de François 1er

TT Une galerie de personnages, tous incarnés avec panache !

TT Extraits  "L’impression de voir une bande dessinée s’animer sous nos yeux imprègne cette pièce où tout, du décor aux costumes, semble avoir été esquissé d’un trait de crayon. De Marie Tudor à Léonard de Vinci, d’Henri VIII à... Lire plus

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"L’impression de voir une bande dessinée s’animer sous nos yeux imprègne cette pièce où tout, du décor aux costumes, semble avoir été esquissé d’un trait de crayon.
De Marie Tudor à Léonard de Vinci, d’Henri VIII à Marguerite de Navarre, cette pièce déploie une galerie de personnages, tous incarnés avec panache !"

 

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Des mots pour vous dire

L'incroyable épopée de François 1er

Une comédie historique qui décoiffe…

Extraits "Un spectacle enlevé aux pas du cheval de François Ier qui suit chronologiquement la fresque des épisodes de sa vie. À remarquer l’esthétique de la scénographie qui s’inspire de la BD. Une comédie historique qui décoiffe au Théâtre de La...

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L'incroyable épopée de François 1er

Une pièce enlevée… dialogues souvent drôles…

Extraits  Une pièce enlevée retrace les traits saillants du règne de François Ier. Rémi Mazuel et Alain Péron ont mis leur complicité à l’œuvre pour le faire revivre à travers une comédie historique menée tambour battant. Leurs dialogues... Lire plus

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Une pièce enlevée retrace les traits saillants du règne de François Ier.
Rémi Mazuel et Alain Péron ont mis leur complicité à l’œuvre pour le faire revivre à travers une comédie historique menée tambour battant.
Leurs dialogues souvent drôles éclairent la situation géopolitique, l’élection à la tête du Saint Empire, les guerres d’Italie, les alliances coûteuses en or et en hommes.
Le public, invité par moments à applaudir le roi, se prête volontiers au jeu.
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L'incroyable épopée de François 1er

Le voyage dans le temps est somptueux !

Extraits Une pièce historique pleine d’humour… Rémi Mazuel et Alain Péron (déjà à l’origine de la pièce à succès Charles VII J’ai sauvé la France) sont de retour pour une nouvelle évocation historique pleine de charme et de pertinence.... Lire plus

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Une pièce historique pleine d’humour…
Rémi Mazuel et Alain Péron (déjà à l’origine de la pièce à succès Charles VII J’ai sauvé la France) sont de retour pour une nouvelle évocation historique pleine de charme et de pertinence.
2 comédiens et 2 comédiennes livrent un beau numéro de théâtre avec un vrai talent pour endosser rôles multiples et une pièce qui subjugue tout du long.
Le voyage dans le temps est somptueux !
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L'incroyable épopée de François 1er

les auteurs nous amusent beaucoup… et nous instruisent.

Extraits "  A l’instar de l’écrivain humaniste, protégé de Marguerite de Navarre, sœur de François 1er et femme de lettres, les auteurs nous amusent beaucoup… et nous instruisent. Car tous les faits rapportés sont exacts, ce qui fait de cette pièce virevoltante, à... Lire plus

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A l’instar de l’écrivain humaniste, protégé de Marguerite de Navarre, sœur de François 1er et femme de lettres, les auteurs nous amusent beaucoup… et nous instruisent. Car tous les faits rapportés sont exacts, ce qui fait de cette pièce virevoltante, à l’esthétique proche de la BD, une comédie à voir en famille.

Les comédiens s’en donnent à cœur joie."

 

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ÊTES-VOUS SÛR·E D’AVOIR RAISON ?

Notre moderne philosophe slalome entre l'actualité et les textes des classiques (…),

Extraits Mêlant habilement réflexion et regard ironique sur le monde, il décortique sans relâche entre deux pas de danse et trois vacheries les maîtres en la matière : Socrate, Kant, Nietzsche, Schopenhauer, Sartre.... Avec un sens certain de la dérision, notre moderne philosophe slalome entre... Lire plus

Extraits

Mêlant habilement réflexion et regard ironique sur le monde, il décortique sans relâche entre deux pas de danse et trois vacheries les maîtres en la matière : Socrate, Kant, Nietzsche, Schopenhauer, Sartre....
Avec un sens certain de la dérision, notre moderne philosophe slalome entre l'actualité et les textes des classiques, nous en propose une relecture, nous invitant avec jubilation à reconsidérer les mots à la mode…
Rythmé et moderne, ce spectacle peut s’apparenter à une sorte d'essai philosophique appliqué à la scène dans sa tentative réussie de mettre à la portée de tous (de tous ceux qui sont venus chercher une réponse à cette question Etes-vous sûr d'avoir raison ?) des bases de réflexion et de connaissance.
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ÊTES-VOUS SÛR·E D’AVOIR RAISON ?

Show plaisant, très animé, ambiance joyeuse et décontractée.

Extraits Au cours de ce seul en scène, très ludique, Gilles Vervisch, au demeurant prof de philo, s’interroge sur ce que pourrait nous apporter la philosophie dans nos relations avec autrui. Il s’appuie sur des faits actuels qui démontrent l’absurdité d’avoir raison à tout prix.... Lire plus

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Au cours de ce seul en scène, très ludique, Gilles Vervisch, au demeurant prof de philo, s’interroge sur ce que pourrait nous apporter la philosophie dans nos relations avec autrui. Il s’appuie sur des faits actuels qui démontrent l’absurdité d’avoir raison à tout prix.
La mise en scène de Pascal Légitimus a fait de cet exercice un show plaisant, très animé, qui sollicite souvent le public dans une ambiance joyeuse et décontractée.
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