Paris
Un testament lègue au Marquis 600 000 francs à charge d’épouser Hortense ou de lui en donner 200 000 s’il refuse ce mariage. Le Marquis, amoureux de la Comtesse, espère qu’Hortense le refusera afin de conserver l’intégralité du legs. Mais Hortense, éprise d’un chevalier désargenté, se doute des sentiments du Marquis pour la Comtesse et souhaite, par l’entremise de Lisette et de Lépine, presser le Marquis de se déclarer à cette dernière, pour se voir indemnisée. Le tempérament de la Comtesse, la timidité du Marquis, les nécessités contradictoires des domestiques et la crainte du Chevalier corsent le jeu. Dans cette joyeuse partie de cartes, est-ce l’amour qui se joue à l’argent ? Déconcertés, les personnages du Legs se ressaisissent avec Ronsard et reprennent souffle avec Schubert. Le Legs ouvre à 600 000 francs, l’atout sera à pique ou à coeur.

Plan d’accès Théâtre de Poche-Montparnasse (Grande salle)

Comment se rendre au Théâtre de Poche-Montparnasse (Grande salle)

  • Montparnasse Bienvenue
  • 58, 82, 89, 91, 92, 94, 95, 96
  • Gare Montparnasse
  • Tour Montparnasse, FNAC rue de Rennes

La presse en parle - Le Legs

Logo le Canard Enchaîné
Le Legs (Riche idée)

Accoler des sonnets de Ronsard (sur de la musique de Schubert) à la superbe pièce de Marivaux paraît incongru : c’est parfaitement réussi ! Dans le savant mélange imaginé par Marion Bierry, poèmes et mélodies interviennent toujours de façon juste, sensible ;... Lire plus

Accoler des sonnets de Ronsard (sur de la musique de Schubert) à la superbe pièce de Marivaux paraît incongru : c’est parfaitement réussi ! Dans le savant mélange imaginé par Marion Bierry, poèmes et mélodies interviennent toujours de façon juste, sensible ; prolongent les situations comme un écho imagé...

 (...) Dans le rôle du marquis, homme doux, timide, effarouché, Bernard Menez est exceptionnel. (...) On savoure ses interventions comme il savoure son texte et les chansons qu’il interprète. Son duo avec Valérie Vogt (la Comtesse) est formidable.

Le couple de serviteurs, Estelle Andrea (Lisette) et Sinan Bertrand (Lépine), fonctionne aussi très bien, avec malice, efficacité ; interprétant avec une belle voix la plupart des chansons. Marion Bierry (Hortense) et Gilles Vincent Kapps  (le Chevalier) complètent cette distribution tout en finesse.

Personnages et spectateurs se quittent sur un air de « joie et d’allégresse ». Dans une atmosphère de bergeries ou de fêtes galantes du XVIII°, ce spectacle a un charme irrésistible.

Jacques Vallet

Fermer
Logo Figaroscope
Marivaux éclairé par Ronsard

Dans un ravissant décor de Nicolas Sire et des lumières subtiles d’André Diot, la comédie tout en moirures enchantées, qui mêlent cruauté et sentiments complexes est illuminées par une idée délicieuse : sur des musiques de Schubert, des Sonnets de Ronsard sont... Lire plus

Dans un ravissant décor de Nicolas Sire et des lumières subtiles d’André Diot, la comédie tout en moirures enchantées, qui mêlent cruauté et sentiments complexes est illuminées par une idée délicieuse : sur des musiques de Schubert, des Sonnets de Ronsard sont chantés par la troupe. Intelligent et original.

Armelle Heliot

Fermer
Logo Télérama
Le Legs

La pièce est plaisante et la mise en scène de Marion Bierry, qui en fait bien entendre la composition, est divertissante. Sylviane Bernard-Gresh – Télérama

Logo Les Echos
Le Prix de l'Amour

Marion Bierry s'est emparée avec gourmandise de ce marivaudage aux couleurs de l'argent (…) .En résulte un spectacle charmant, qui exalte les sentiments galants, en mettant en relief la cupidité des hommes… Décor d'époque stylisé (un habile jeu de toiles peintes de Nicolas Sire),... Lire plus

Marion Bierry s'est emparée avec gourmandise de ce marivaudage aux couleurs de l'argent (…) .En résulte un spectacle charmant, qui exalte les sentiments galants, en mettant en relief la cupidité des hommes… Décor d'époque stylisé (un habile jeu de toiles peintes de Nicolas Sire), lumières radieuses d'André Diot, beaux costumes d'époque signés Marion Bierry… Le spectateur est plongé dans une miniature à la Watteau. 

Les comédiens jouent et chantent ce poker menteur XVIIIe à ravir. La scène de la vrai fausse déclaration du Marquis à la Comtesse, portée par un Bernard Menez cauteleux à souhait et une Valérie Vogt explosive, est irrésistible. On s'amuse comme des petits fous jusqu'à l'ultime poème de Ronsard, qui chante une dernière fois l'amour… de l'argent.

Philippe Chevilley

Fermer
Logo Pariscope
Le Legs - Comédie de Moeurs

Quel charmant spectacle ! Marion Bierry est tout à son aise dans l’univers de Marivaux. Maîtrisant à merveille le petit plateau du Poche, sa scénographie est magnifique. (…) nous voilà chez Watteau. Marion Bierry a eu l’excellente idée de coupler le texte de Marivaux avec des... Lire plus

Quel charmant spectacle ! Marion Bierry est tout à son aise dans l’univers de Marivaux. Maîtrisant à merveille le petit plateau du Poche, sa scénographie est magnifique. (…) nous voilà chez Watteau. Marion Bierry a eu l’excellente idée de coupler le texte de Marivaux avec des poèmes de Ronsard. Ils ne sont pas dits mais chantés sur des lieder de Schubert, arrangés subtilement par Gilles Vincent Kapps. Le résultat est admirable. Tout n’est que délicatesse dans ce spectacle, servi par une distribution parfaite. Bernard Menez incarne avec une bonhomie touchante le timide Marquis, grippe-sous par nécessité. Valérie Vogt, montre, avec les beaux atours de la Comtesse, la variété de son jeu et de son talent. Tout en charme, Marion Bierry est une malicieuse et roublarde Hortense. Gilles Vincent Kapps offre une belle humanité à ce pauvre Chevalier, qui a un titre mais pas de bien. Quant au duo de valets, Estelle Andrea et Sinan Bertrand, ils nous ont enchantés par leur voix, leur adresse.

Marie-Céline Nivière 

Fermer
Logo Libération
Bernard Menez et Valérie Vogt, "Legs" à deux têtes

Menée d’un ton très sûr par Bernard Menez et Valérie Vogt, cette version du Legs se révèle tout à fait recommandable. Chez Marivaux, tout s’achète et d’abord l’amour. Dans Le Legs, les motivations sordides sont équitablement réparties entre tous les... Lire plus

Menée d’un ton très sûr par Bernard Menez et Valérie Vogt, cette version du Legs se révèle tout à fait recommandable. Chez Marivaux, tout s’achète et d’abord l’amour. Dans Le Legs, les motivations sordides sont équitablement réparties entre tous les membres du quatuor – et même du sextuor avec les deux domestiques. Certains sont plus cyniques, d’autres plus ridicules, mais la cruauté du propos est tempérée par la générosité des acteurs, qui ont à cœur d’aimer leur personnage. Et de faire, tout simplement, passer un bon moment.
René Solis 

Fermer
Logo Politique magazine
Grâce et élégance

Cette représentation d’une grande qualité donne à ce texte toute sa saveur et aussi les secrets de l’art de Marivaux. Grâce et élégance sont au rendez-vous. Diction et interprétation de premier ordre et rythme soutenu entre chaque scène. La distribution est harmonieuse, et on... Lire plus

Cette représentation d’une grande qualité donne à ce texte toute sa saveur et aussi les secrets de l’art de Marivaux. Grâce et élégance sont au rendez-vous. Diction et interprétation de premier ordre et rythme soutenu entre chaque scène.

La distribution est harmonieuse, et on pourra savourer la naïveté, parfois roublarde, de Bernard Menez ainsi que les prestations de ses partenaires, avec une mention pour l’adorable Lisette interprétée par Estelle Andrea, douée d’une voix cristalline. Car cette pièce est aussi chantée.

Ce spectacle se joue au Théâtre de Poche à Montparnasse. Longtemps dirigé par la famille des grands acteurs Bierry, il a été repris par Philippe Tesson et sa fille. C’est un lieu des plus conviviaux et au parfum du XVIIIe siècle. Le maître de maison vous y accueille et sa fille vous conseille sur les prochains programmes. Aller au Théâtre de Poche, c’est découvrir que « Paris est toujours une fête » !

Bruno-Stéphane Chambon

Fermer
Logo La critiquerie.com
Le Legs au Théâtre de Poche - Montparnasse

Une somptueuse pièce pleine de charme et de vie. Les dialogues sont affutés et servis par de brillants comédiens (également très bons chanteurs) qui parviennent à tenir la cadence face à un formidable Bernard Menez, véritable trublion qui, de par sa seule présence, parvient à... Lire plus

Une somptueuse pièce pleine de charme et de vie. Les dialogues sont affutés et servis par de brillants comédiens (également très bons chanteurs) qui parviennent à tenir la cadence face à un formidable Bernard Menez, véritable trublion qui, de par sa seule présence, parvient à conquérir la salle entière.

Wesley Bodin

 

Fermer
Logo L'Express
Le Legs, c'est quoi cette pièce?

La subtilité pataude de Bernard Menez fait mouche au service de Marivaux, de son camaïeu de sentiments et de son humour retenu, et laisse percer la froide vérité : l'or d'abord, l'amour ensuite. Christophe Barbier

Réduire la liste
Afficher tous

Laissez un avis sur Le Legs

Affiché à côté de votre commentaire.

Jamais affiché, jamais partagé !

Votre évaluation :

Protégé par reCAPTCHA sous conditions et règlement de la vie privée Google.

Ce spectacle n'est plus à l’affiche

Dernières actualités du Théâtre de Poche-Montparnasse (Grande salle)

À l’affiche dans ce théâtre

Les autres pièces du même genre

Ceux qui ont consulté le spectacle Le Legs ont aussi consulté