Paris
Qui a dit que l’amour ne durait pas ? André et Madeleine vivent ensemble depuis plus de cinquante ans. Si bien qu’ils ont fini par devenir un seul et même être, cimenté par la tendresse et par le temps. Nous les voyons parfois traverser une rue : ils s’appuient l’un sur l’autre, inséparables, chacun devenant la béquille de l’autre… Mais le temps semble à l’orage, et l’avenir est incertain. Conscientes de cette difficulté, leurs deux filles viennent passer le week-end chez eux pour les aider à trouver une nouvelle organisation. Mais personne ne semble envisager l’avenir de la même façon. Avant de s’envoler est une promenade onirique autour des dernières questions : « Que se passerait-il si je partais avant elle ? Et si elle partait avant moi ? Qui s’occuperait de moi ? Pourrais-je survivre à son départ ? Ne serait-il pas plutôt temps de s’envoler ? » Toutes ces questions forment un labyrinthe d’inquiétudes, dans lequel les personnages se perdent jusqu’à douter de leur propre existence. Une seule issue : l’amour, qui consiste en définitive à partager avec l’autre le sentiment d’être mortel.

Mise en scène : Ladislas CHOLLAT

Musique : Frédéric NOREL

Décor : Edouard LAUG

Mise en scène (assistant) : Jeoffrey BOURDENET

Lumière : Alban SAUVÉ

Costumes : Jean-Daniel VUILLERMOZ

Acteurs : Robert HIRSCHIsabelle SADOYANClaire NADEAUAnne LOIRETFrançois FEROLETOLéna BREBAN

Plan d’accès Théâtre de l'Œuvre

Comment se rendre au Théâtre de l'Œuvre

  • Place de Clichy, Liège
  • 30, 68, 74, 81, 95
  • 11 rue forest paris 75018 (Place de Clichy)
  • 1 rue de parme 75009 paris

La presse en parle - Avant de s'envoler

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Robert Hirsch magnifique dans la nouvelle pièce de Florian Zeller

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Florian Zeller trouble, passionne et nous laisse répondre à des mystères qui sont les nôtres.

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Robert Hirsch plus émouvant que jamais sur les planches à 91 ans

Robert Hirsch revient au théâtre à 91 ans pour 75 représentations de "Avant de s'envoler", une pièce pleine de tendresse sur la difficulté d'être vieux, au Théâtre de l'Oeuvre à Paris jusqu'au 15 janvier. Le comédien y incarne le rôle d'André, un vieil... Lire plus

Robert Hirsch revient au théâtre à 91 ans pour 75 représentations de "Avant de s'envoler", une pièce pleine de tendresse sur la difficulté d'être vieux, au Théâtre de l'Oeuvre à Paris jusqu'au 15 janvier.

Le comédien y incarne le rôle d'André, un vieil homme bougon à la mémoire trouée, pas très loin de son personnage dans "Le Père", également du dramaturge Florian Zeller, qui lui avait valu un Molière en 2014.

Florian Zeller lui a écrit une nouvelle fois un rôle sur mesure et le comédien prend visiblement un immense plaisir à remonter sur scène, un peu plus d'un an après le triomphe de "Le Père" qu'il aura joué pas moins de 350 fois, de 2012 à 2015.

L'intrigue pourrait se résumer en une phrase: un couple âgé, uni depuis 50 ans, reçoit la visite de ses deux filles, inquiètes de leur sort si l'un d'eux venait à décéder. Mais Florian Zeller a plus d'un tour dans son sac, et une construction habile injecte une dose de fantastique dans la pièce.

Lorsque le rideau se lève, André est debout, le regard perdu par la fenêtre, tandis que sa fille Anne tente de le persuader qu'il est temps de "modifier l'organisation" face à "la situation". Des fleurs arrivent, on croit comprendre que Madeleine, la fidèle compagne d'André, est morte, qu'il est seul et désemparé.

Mais voici Madeleine qui rentre guillerette des courses avec son autre fille, Elise, et le spectateur, déboussolé, bascule dans une pièce teintée de fantastique où les personnages sont dans un entre-deux, ni vivants ni morts, convoqués ou renvoyés dans l'au-delà selon les scènes.

Florian Zeller nous fait partager la difficulté de tenir debout, lorsqu'on est âgé, désemparé, fragile, face aux "jeunes" pleins de bonnes intentions. Les filles veulent le meilleur pour leur père, mais la maison de retraite est-elle vraiment la solution ou tout simplement le début de la fin?

André s'accroche à sa maison, ressent la présence du petit ami agent immobilier de sa fille comme une agression. La mise en scène de Ladislas Chollat joue de l'ambiguïté, donnant un caractère menaçant au jeune homme, que nous voyons désormais à travers les yeux du vieil homme assiégé.

Chaque spectateur, qu'il soit lui-même âgé, ou qu'il ait de vieux parents, a vécu des situations proches, et la pièce peut revêtir un aspect de catharsis pour une partie du public.

Les acteurs sont tous à la hauteur de l'immense comédien qu'est Robert Hirsch, d'Isabelle Sadoyan (Madeleine), 88 ans, à Anne Loiret, Claire Nadeau, François Feroleto et Léna Bréban.

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AVANT DE S’ENVOLER

Auteur doué, Florian Zeller a déjà parcouru dans son théâtre toute une gamme de genres : pièces amoureuses, et comédies où il prend à rebrousse-poil le bon vieux boulevard  (« La Vérité », « le Mensonge » ).... Lire plus

Auteur doué, Florian Zeller a déjà parcouru dans son théâtre toute une gamme de genres : pièces amoureuses, et comédies où il prend à rebrousse-poil le bon vieux boulevard (« La Vérité », « le Mensonge »). Avec « Père » déjà créé par Robert Hirsch, il aborde la question du vieillissement et plus spécifiquement de la maladie d’Alzheimer. Dans cette pièce-ci, c’est plus la mort qui l’obsède que la perte progressive  des facultés, qu’elles soient mentales ou physiques.

André et Madeleine ont tout deux un âge… avancé. Ils vivent dans une petite maison à l’écart de tout. Leurs deux filles viennent parfois les voir. Thématique claire, décor soigné,  on part sur du solide. Et puis voilà que, dans ces dialogues qui ressemblent à ceux d’une comédie (mais en moins drôle) voilà que se glisse une faille, un gros hiatus. Zeller est un des seuls (avec Sébastien Thiéry) à oser le fantastique au théâtre. À porter sur scène non seulement ce que l’on voit, mais ce que l’on fantasme, ce qui pourrait être. Chapeau.

Ici, à mesure que se déroulent des scènes classiques (retour du marché, on parle du déjeuner, on évoque les carnets et l’œuvre d’André qui est ou était écrivain) le spectateur se demande où il est : André qui clame « de quoi parlent-ils ? » est-il vivant ? Est-ce plutôt son épouse qui est morte ? Cette femme qu’il a connue il y a longtemps (excellente Claire Nadeau), est-elle réelle, la connaît-il vraiment ?

Après avoir exploré (brillamment) ces possibilités, la pièce devient plus sombre : les filles s’écharpent, l’ami d’une des filles voit déjà la maison vendue et son « beau-père » recasé dans un établissement médicalisé… L’auteur pose encore des questions. Trop ? La fin donne la clé de l’énigme avec une scène magnifique entre un Hirsch plus apaisé et une magnifique Isabelle Sadoyan.  Malgré quelques réserves, on retiendra le jeu efficace des filles et de l’ami. La mise en scène est fonctionnelle. Les lumières, qui semblent vouloir varier imperceptiblement quand l’ambiance se modifie, convainquent à moitié. Le public, et on le comprend, est venu pour ce magnifique monstre sacré, Hirsch Robert dont on ne sait plus s’il vit ou s’il joue : en tout cas, il est formidable.

Gérard Noël

 

Avant de s’envoler

De Florian Zeller. 
Mise en scène : Ladislas Chollat.

Avec : Robert Hirsch, Isabelle Sadoyan, Claire Nadeau, Anne Loiret, François Feroleto, Léna Breban.

Assistant à la mise en scène : Jeoffrey Bourdenet.

                 

 

 

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artistikrezo.com
Hélène Kuttner Avant de s’envoler, Robert Hirsch inoubliable à l’Œuvre

Du 5 octobre 2016 au 15 janvier 2017 À tout juste 91 ans, le doyen de nos plus grands comédiens français interprète la nouvelle pièce de Florian Zeller dans une mise en scène de Ladislas Chollat qui l’avait déjà dirigé dans  Le Père , Molière 2014 du... Lire plus

Du 5 octobre 2016 au 15 janvier 2017

À tout juste 91 ans, le doyen de nos plus grands comédiens français interprète la nouvelle pièce de Florian Zeller dans une mise en scène de Ladislas Chollat qui l’avait déjà dirigé dans Le Père, Molière 2014 du meilleur spectacle. Aujourd’hui encore, entouré de merveilleux comédiens, l’acteur irradie d’émotion, de tendresse et de comique tragique dans un texte aux petits oignons.


Unique

Robert Hirsch est un grand acteur, non seulement parce qu’il se fond entièrement dans les personnages qu’il incarne sur un plateau, mais encore parce que sa respiration même, son regard, sa voix composent la chair vibrante, vivante de son personnage. Le voir jouer, entendre sa voix particulière qu’il module comme une clarinette, observer son corps de danseur, encore élastique malgré les années, ses mains qui papillonnent comme des palpitations cardiaques, constitue un émerveillement unique dont il ne faut pas se priver. Ici, dans la pièce que Florian Zeller a tout exprès composée pour lui, le comédien interprète André, un vieil homme terrassé par l’angoisse que son épouse Madeleine ne disparaisse avant lui et que sa vie bascule. 


PhotoLot Avant 04Puzzle entre vérité et faux-semblants

La pièce de Florian Zeller, extrêmement bien construite, a l’apparence d’un puzzle qui juxtapose des scènes issues du présent, du passé, du réel ou du conditionnel, perdant sans doute le spectateur à la recherche d’une narration factuelle ou chronologique. Et c’est formidablement réussi. Au fil de cette série de mises en abyme d’un réel fictif, ou d’une fiction réelle, André-Robert Hirsch est tour à tour le fantôme d’un mort que sa femme et ses deux filles pleurent, puis le veuf qui vient de perdre sa femme d’un infarctus dans le jardin. Ajoutez à cela une énigmatique femme brune convoquée par Madeleine pour confronter André à son ténébreux passé, un journal intime écrit durant la guerre, découvert par la fille aînée dans le but de le publier, et un agent immobilier, dernier petit ami de la fille cadette, ange prédateur venu proposer l’achat de la maison familiale.


L’art de nous toucher au cœur

Dirigés avec une remarquable justesse par Ladislas Chollat, qui met également en scène Oliver Twist à la Salle Gaveau, les comédiens campent des personnages qui pourraient être nos sœurs, nos parents ou nos grands-parents. Isabelle Sadoyan (Madeleine), Claire Nadeau (l’amie), Anne Loiret (Anne), Léna Bréban (Élise) et François Feroleto (l’agent immobilier) naviguent entre les eaux familières de nos problématiques quotidiennes, la perte de mémoire des gens âgés, la fin de vie, la solitude, la volonté de s’immiscer dans la vie des autres en leur voulant le meilleur. La pièce agit par petites touches impressionnistes, sans lourdeur aucune, dans une scénographie élégamment naturaliste signée Édouard Laug, éclairée selon les séquences et les atmosphères par Alban Sauvé. C’est très beau et terriblement émouvant.


Hélène Kuttner

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Avant de s'envoler - L'un sans l'autre...

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Les avis des spectateurs sur Avant de s'envoler

Dominique
Dominique - membre depuis 18  mois 4
Je viens de découvrir Florian Zeller! Agréablement surpris par un talent certain d'auteur dramatique. En 1H30,il décrit entre le rire et les larmes le naufrage de la vieillesse ,la solitude de celui qui reste. Robert HIRSCH et Isabelle SODOYAN incarnent, avec brio cette réalité inéluctable, entourées par d'excellents partenaires, qui éclairent par leur jeu ce qui nous attend tous. Bravo aussi pour oser évoquer l'euthanasie par quelques répliques, justes et touchantes à propos d'un couple qui choisi le suicide et éviter la déchéance
guy
guy - membre depuis 22  mois 5
une pièce bouleversante mais qui laisse place également au rire qui traite avec subtilité et émotion de la vieillesse et qui parle avec pudeur de la séparation d'un vieux couple uni suite à la mort de l'un deux.
Robert HIRSCH et Isabelle SADOYAN (respectivement 91 et 88 ans) sont époustouflants de vivacité et de talent. Claire NADEAU, Anne LOIRET et Lena BREBAN leur donnent la réplique avec tout le talent qu'on leur connaît.
Du grand théâtre.
Anonyme
Anonyme 5
magnifique...quelle émotion pour le spectateur...la fierté des personnes très âgées...la place si délicate des enfants...de si jolis détails..robert hirsch est touchant de vérité,force l admiration par sa présence, sa vivacité,sa diction tjs parfaite...très belle distribution autour de lui,belles voix,juste composition..,il n y a pas d entracte,quelle tension en passant du rire aux larmes...
Un très beau moment à méditer... bravo...
J ajouté que le théâtre de l oeuvre est un très joli théâtre de paris qui se prête bien à cette atmosphère d intimité...avec aussi de très bons sièges et très bonne visibilité!
Odile
Corinne
Corinne - membre depuis 66  mois 2
Déception !
Rien à dire sur le jeu des comédiens. Excellent avec une mention particulière pour Robert Hirsch et Isabelle Sadoyan. En revanche, la pièce écrite par Florian Zeller est en dessous de ses précédentes créations. Le texte est convenu rendant la mise en scène confuse. Le trio Zeller, Chollat et Hirsch était pourtant très alléchant. CP.
DANIELLE
DANIELLE - membre depuis 2  mois 5
Magnifique !
Avec finesse et sensibilité, Florian Zeller laisse au spectateur le choix de son approche de cette pièce dont on sort bouleversé et enthousiasmé. La vie après la vie, l'amour qui dure entre deux inséparables, les mystères,le questionnement... Sublimement servie par Robert Hirsch, une fois encore au sommet de son art, et Isabelle Sadoyan, la pièce est une sorte d'hymne à l'amour éternel. A voir absolument pour la réflexion qui se poursuit bien au-delà de la magnifique représentation, où l'on peut rire et même pleurer.DMB

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